Prisons grecques: Déclaration commune des prisonniers de Koridallos

prisons

Aujourd’hui 29 mars, nous, prisonniers de la première aile de la prison pour hommes de Koridallos, avons refusé de rejoindre nos cellules à midi, en signe de protestation minimum contre l’invasion de style militaire des unités répressives spéciales antiterroristes de l’EKAM, qui ont mené des inspections et des fouilles de cellules “surprises” dans la nuit du 28 mars, jusqu’au matin.

Si la police grecque veut faire un coup d’état dans les prisons en frappant et en torturant les détenus, ils doivent savoir que cette provocation ne restera pas sans réponse.

Au même moment, le ministère de la “Justice”, à travers son chef actuel Antonis Roupakiotis, et sous les ordres du ministre de l’Intérieur Nikos Dendias, promeut des projets de lois fascistes contre nous, qui incluent une réglementation sur la restriction de nos droits à des jours de permissions (en dehors de la prison), ainsi que l’introduction de l’utilisation de bracelets de surveillance électroniques pour les prisonniers. Ils rencontreront notre opposition acharnée partout où nous le jugerons nécessaire : en dehors des cellules, dans les couloirs, sur les toits.

Nous répondrons à la violence des flics par la violence de la dignité.

Concernant l’évasion des 11 prisonniers de la prison de Trikala (le 22 mars 2013) : aucune loi, ni aucune institution, ne peuvent interdire aux prisonniers leur droit inaliénable à la liberté. Bonne chance aux évadés.

Force et solidarité à tous les prisonniers de Trikala qui ont été frappés par les flics.

Les prisonniers de la 1ère aile de la prison pour hommes de Koridallos

(Déclaration signée par 350 prisonniers)

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *