Volos, Grèce : Revendication d’attaque contre un marché de viande pendant pâques

Ces jours-ci, alors que des milliers d’animaux non-humains sont tués pour la consommation hédoniste et sadique de leur chair morte sur les tables festives des esclaves de dieu, nous avons décidé de célébrer la fête différemment. A l’aube du 19 Avril 2014 nous avons donc attaqué le ‘marché à la viande de Thessalie’, dans la ville de Volos, en cassant ses fenêtres et en repeignant et en endommageant un camion de marchandises. La même boucherie a déjà été attaqué par le passé, alors le moment est venu pour certaines personnes de comprendre que si elles continuent à tirer profit des animaux non-humains, elles nous trouveront sur leur route avec des moyens bien plus drastiques.

Depuis le début de leur existence, la civilisation et le capitalisme utilisent des concepts et des pratiques telles que la propriété et l’incarcération dans le but d’emprisonner, torturer et tuer des milliards d’animaux non-humains pour assurer la nourriture, la santé, le progrès et la prospérité de l’espèce humaine, établissant ainsi les bases de l’anthropocentrisme selon lesquelles puisque l’être humain est supérieur aux autres espèces il peut les exploiter. Bien qu’anthropocentrique, la domination ne laisse pas les humains échapper au cadre de l’esclavagisme (hiérarchie, patriarcat, nations, esclavage salarié, sociétés inégalitaires). Avec l’avènement du totalitarisme moderne, pour finaliser la stérile société prison, il y a une augmentation des incarcérations et de l’exploitation à la fois animale (élevage, vivisection, cirques d’animaux, zoos, animalerie) ainsi que des gens dont les idées et les pratiques bouleversent le bon fonctionnement du système (prisons, camps de concentration). Pour cette raison, nous ne considérons pas la libération totale (animale, humaine, de la terre) comme étant un fragment séparé de la lutte anarchiste mais plutôt comme étant partie intégrante de celle-ci.

Jusqu’à la démolition de chaque cage/prison, rien ne sera libre !

Solidarité avec les prisonni-ère/er-s politiques.

Force à celles et ceux qui se révoltent à l’intérieur et à l’extérieur des murs.

Des antispécistes

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