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Paris : Bouygues en cendres

Dans la nuit de mercredi à jeudi 4 octobre, une voiture Bouygues est incendiée rue Laurier dans le 17ème arrondissement de Paris. Bouyygues est un constructeur de prisons désormais bien connu.

Nous envoyons ces signaux de fumée à Krem, dernier inculpé de l’affaire du quai Valmy à être incarcéré et à subir l’administration pénitentiaire. Ne le laissons pas seul !

Que ce petit geste incendiaire puisse donner force et courage aux anarchistes torturé-e-s et emprisonné-es en Russie, ainsi qu’aux 8 de Bâle qui passeront en procès fin octobre pour une déambulation sauvage et saccageuse un soir de juin 2016.

Liberté pour toutes et tous !

Paris : Une voiture Bouygues en flammes

Nuit du 6 au 7 septembre. Minuit c’était l’heure des sorcières, des amants, des loups garous, des conspirateurs… ici il n’y a que béton, macadam, caméras et gens qui s’enfuient dans leur écrans. Comme il dit un joli tag aperçu lors de cette p’tite ballade “Arretez Netflix vivez votre vie”.

Peu loin, rue des Maraîchers dans le 20ème, on a trouvé une voiture de Bouygues, constructeurs de taules. Un petit tour de magie et… voilà les flammes.

On n’a pas oublié que Krem est encore enfermé pour le barbecue sauce bleusaille du quai Valmy. Une pensée aussi pour la personne accusée de l’incendie de la gendarmerie de Limoges, pour les CCF sous procès en Grèce, pour les anarchistes de l’opération Scripta Manent en Italie. Pour toutes les personnes enfermées, dedans comme déhors, mais qui agissent pour la liberté pour tous et toutes.

La solidarité c’est l’attaque !

Quelques sorcières, amants, conspirateurs et même un loup solitaire

Hambourg, Allemagne : attaque d’un fournisseur de Visa russe

Reçu le 24 juin 18

Des inconnus ont détruit les vitres d’un centre russe octroyant des visas dans la Kanalstrasse 14A à Hambourg dans la nuit du 22 juin. “Fuck Fifa”, “Combat la répression” et un A cerclé ont également été peint sur la façade.

Depuis l’automne 2017 il y a eu des attaques répressives contre les anarchistes dans plusieurs cités russes, en Biélorussie et en Crimée. Ils ont été ciblés par des tortures, des intimidations, des chantages et des peines de prison.

Au même moment un des plus gros spectacle de pouvoir qu’est la coupe du monde se déroule en Russie. Les riches peuvent s’enrichir encore plus et derrière les caméras, et tout ceci, que ce soit avec les Jeux Olympiques ou les sommets mondiaux est utilisé pour accroitre la répression et le contrôle contre le marginalisés, les pauvres et les indésirables et pour développer une gentrification agressive.

La liberté et la solidarité n’ont pas besoin de visa !

en anglais, allemand

Caroline du Nord, USA : rapport d’action

Reçu le 22 juin 18

Au milieu du brouillard de l’aube du 22 juin nous avons immobilisé et repeint de nombreuses machines d’un gros projet de construction le long de la route US 220 en Caroline du Nord. Un excavateur, un bulldozer, et un certain nombre de pelleteuses ont tous gouté à un venin exquis, à base de sirop d’érable et de javel. Cinq extincteurs trouvé sur place ont également été rendus hors service.

Cette infime action d’attaque a été faite contre la construction du pipeline de la Moutain Valley à Southgate, ainsi que contre la destruction de nombreux acres de forêt dans l’éclaircie pour le nouveau corridor I-840.

Pour la défense de la nature contre le Capital et la civilisation

Pour l’attaque des outils de la dévastation écologique

en allemand, anglais

Harrisburg, USA : Action en solidarité avec la ZAD

Reçu le 15 juin 2018

Des les premières heures du 8 juin nous avons immobilisé un tractopelle à Harrisburg en Pennsylvanie sur le chantier d’un nouveau projet immobilier.

Cette modeste action a été faite en solidarité avec la ZAD de NDDL, en France, où des rebelles se battent pour maintenir une zone autonome, libéré de l’état et de ses plans depuis au moins une décennie.

La ZAD a d’abord été occupé il y a 9 ans pour empecher la construction d’un futur aéroport dont le projet a été récemment abandonné et qui a inspiré les éco-rebelles à travers le monde, plus spécialement dans la défense contre “l’opération César”, une tentative massive d’expulsion en 2012.

De nouveau la ZAD fait face à la répression sous la forme d’une intense violence policière couplé à un processus de récupération cherchant à dompter et légaliser la zone incontrolable.

Pour la défense des territoires contre les intérêts du capital !
Pour le sabotage des instruments de dévastation écologique !

en anglais, allemand

Montréal, Canada : Deux statues de la reine Victoria vandalisées

Communiqué anonyme original produit par le Brigade Henri Paul* contre la monarchie, partagé avec sub.media

18 mai 2018, Montréal – Quelques jours avant la Fête datée et insultante commémorant la reine Victoria, deux statues importantes érigées en hommage à la reine Victoria furent vandalisées pendant la nuit du 17 au 18 mai à Montréal.

Le monument Victoria au centre-ville de Montréal (érigé en 1872), ainsi que la statue de bronze sur la rue Sherbrooke (érigée en 1900) à l’Université McGill, ont été arrosées avec de la peinture rouge.

Cette action se base en opposition au colonialisme et à l’impérialisme, et exprime également une aversion envers la monarchie britannique parasitique (ainsi qu’envers toute monarchie). De plus, nous nous inspirons directement du vandalisme récent (avec peinture verte) des mêmes statues de la reine Victoria à l’occasion de la Saint-Patrick ce mars dernier, action revendiquée par la Brigade de solidarité anticoloniale Delhi-Dublin.

Pour la Brigade de solidarité anticoloniale Delhi-Dublin, ces statues représentent “un héritage criminel de génocide, de meurtres de masse, de torture, de massacres, de terrorisme, de famines forcées, de camps de concentration, de vols, de dénigrement culturel, de racisme et de suprématie blanche.”

Les statues de la reine Victoria devraient être ôtées de l’espace public et placées dans un musée en tant qu’objets historiques. Les statues et les monuments publics ne devraient pas représenter l’oppression. La présence de statues commémorant la Reine Victoria à Montréal est, pour citer la Brigade de solidarité anticoloniale Delhi-Dublin, “une insulte aux nations autochtones en Amérique du Nord (l’Île de Tortue) et en Océanie, ainsi que les peuples d’Afrique, du Moyen-Orient, des Caraïbes, du sous-continent indien, et partout où l’Empire britannique a commis ses atrocités.”

Ces statues sont également insultantes pour les gens qui représentent les luttes irlandaises progressistes, ainsi que pour les Québécois.es. Par contre, nous dénonçons les “Québécois.es de souche” racistes et anti-immigrant.es au Québec (les souchebags) qui tentent de s’approprier l’héritage des patriotes pour mieux représenter leurs idées néo-fascistes.

Contexte important: notre action d’hier soir contribue à une nouvelle tradition de ciblage de symboles et monuments coloniaux pour qu’ils soient vandalisés et, éventuellement, enlevés: Cornwallis à Halifax, John A. Macdonald à Kingston et à Montreal, le mouvement Rhodes Must Fall en Afrique du Sud, la résistance aux monuments Confédérés aux États-Unis, et bien d’autres encore.

Pour encore citer la Brigade de solidarité anticoloniale Delhi-Dublin: “Notre action est une expression de solidarité anticoloniale et anti-impérialiste, et nous encourageons d’autres gens à entreprendre des actions semblables contre des monuments et symboles racistes qui ont leur place dans des musées, et non dans nos espaces publics partagés.”

— Communiqué par le Brigade Henri Paul* contre la monarchie

* Henri Paul était conducteur du Mercedes de luxe qui transportait la Princesse Diana lors de son accident mortel à Paris en 1997. Chaque membre de la monarchie britannique mérite un conducteur français saoul.

Thessalonique, Grèce : Attaque incendiaire pour un Décembre Noir

Reçu le 15 décembre 2017

Nous vivons dans un monde où tous les aspects de nos vies sont cernés par le système technologique. Les relations sociales qui se créent à travers les ordinateurs et les téléphones mobiles sont très éloignées de la vie réelle. Chacune d’entre nous est surveillé quotidiennement dans chaque coin de la ville par des caméras, localisées via le signal émis par nos téléphones mobiles, et archivées par les empreintes digitales et les échantillons d’ADN.

Cette conception vise à transformer chaque personne en un numéro enregistré dans une base de données afin qu’il soit un pion prévisible et sûr du système pourri.

Notre objectif est de voir naître un monde d’individus rebelles qui prennent leur vie en main, réalisant leur désir de rébellion et de liberté.
Nous sommes donc retournés attaquer la compagnie de télécommunications OTE, poursuivant notre campagne anti-technologie.

À l’aube du 14 décembre, nous avons placé un engin incendiaire dans le système d’antennes OTE de Seych Sou.

Nous pensons la solidarité comme une arme dans le conflit contre l’État et le Capital, et c’est pourquoi nous répondons aux attaques des États répressifs contre les anarchistes qui attaquent les objectifs du pouvoir.

Solidarité avec l’anarchiste Salvatore Vespertino, qui a été emprisonné le 3 août à Florence et accusé d’avoir attaqué à l’explosif une librairie fasciste, accusation basée sur des preuves ADN.

Solidarité avec l’anarchiste Dinos Yatzoglou qui a été arrêté le matin du 28 octobre à Athènes et accusé d’avoir envoyé des colis piégés.

Mort à l’État.

Pour un Décembre Noir, pour l’Anarchie.

Cellule anarchiste “Destruction de l’existant”.

Source, Indymedia Athènes

NdTrad : Lors de la traduction française nous avons volontairement alterné les accords de genre féminin/masculin afin de ne pas hiérarchiser les unes par rapport aux uns tout en ne surchargeant pas le texte avec des -e, des -ées, des -nes, ect…, qui, au final, sont juste difficiles à lire pour un francophone, voir incompréhensible pour une non francophone. D’autant plus que les -e, les -ées, les -nes, ect… nous semble aujourd’hui être un débat institutionnalisé par l’État et ses potes « féministes » avec lesquelles nous ne ressentions aucune affinité hier et que nous haïssons aujourd’hui suite à leur distanciation dégueulasse lors de la très belle attaque de la gendarmerie de Meylan.

en portugais

[Etat espagnol] Attaques simultanées en Solidarité avec les inculpé-e-s du G20 à Hambourg

J’étais à Hambourg et je me suis souvenu de toi.

Quand brulèrent leurs succursales.

Quand explosèrent leurs fenêtres.

Quand se montèrent les barricades.

Quand nous prime la ville.

Mais je me souvenais encore de toi quand nous sommes retournés dans nos villes inertes où règne le gris, parce que tu es partout. Nous nous souvenions de tout ce que nous pouvions faire à tout moment, n’importe où, pendant que Hambourg brûlait.

De la même manière, nous nous souvenons de toutes les souffrances et de la rage que tu génères. Aussi quand tu frappes ceux qui te font face. Nous n’oublierons jamais toutes les personnes qui reçoivent des coups par vos gardes, qui vivent enfermés en prison ou qui meurent d’avoir choisi le chemin de la confrontation. Et c’est en leur nom que cette action a pris forme.

C’est pour celà que la nuit du 4 au 5 Octobre, ont été attaqués à coups de marteau les DAB de dizaines de succursales bancaires dans différents lieux de Madrid: Lavapiés, Bilbao-Alonso Martínez, Castellana-Tetuán, Carabanchel, Vallekas, Coslada, Barrio del Pilar et La Elipa. On y a laissé des autocollants disant “A Madrid comme à Hambourg. Que se répende la révolte”, “solidarité active avec les 388 détenu-e-s et 32 prisonnier-e-s après le sommet du G20 à Hambourg”, “Mort au capitalisme et mort à la police. Après le G20, la lutte continue.”

Parce que des centaines de personnes ont été réprimé-e-s et détenu-e-s pendant les jours du sommet, parce que 32 sont toujours en prison, encore parce que il y a ‘un mois illes subirent une autre descente de police à Hambourg. Parce que nous voulons en finir avec le capitalisme, avec ses entreprises et ses banques, ses sommets financiers, voitures officielles, banquets, escortes. Avec tout ce qui nous asservit et nous détruit. A Hambourg, à Madrid et partout.

Vive l’anarchie.

en espagnol, allemand, portugais

Bruxelles, Belgique : Action & Affiche de solidarité avec les anti-autoritaires accusé.e.s de terrorisme

Quatres véhicules de l’entreprise Fabricom ont brûlé à Saint-Gilles lundi matin (26 juin) en solidarité avec les anarchistes dans le collimateur de la justice anti-terroriste en Belgique.

Pour envoyer force et courage à toutes celles et ceux qui portent la rage de la révolte dans leur coeur.

C’est bien peu de choses, mais faire du bruit autour de cette affaire, contrer l’isolement, ne pas laisser la peur nous museler, voilà déjà quelques points non négligeables.

Que crève la Justice !

A diffuser largement !

Bxl.indymedia

Santiago, Chili : Cadenas d’un Teletrak scellés

Durant les premières heures du 18 juin, des membres de la Bande Anonyme pour le Sabotage ont fermé de deux cadenas un bureau de pari Teletrak à Santiago. Plus tôt nous avions harcelé leurs clients avec un bruit indésirable, cette fois nous nous sommes occupés de leurs serrures.

“…Nous continuerons à casser vos fenêtres, nous continuerons à peindre vos murs, nous continuerons à baiser vos serrures, nous continuerons à crier devant des visages… Nous continuerons sur le pied de guerre!”
-Ekkaía.

Bande Anonyme pour le Sabotage
Front de Libération Animale/Front de Libération de la Terre

en anglais, espagnol

Paris : La solidarité c’est l’attaque

Reçu le 30/5/2017 :

La nuit du 28 au 29 mai, rue de romainville aux lilas, on a incendié un utilitaire de la direction interdépartementale des routes de l’île de france, un des nombreux rouages périphériques de l’état.

On veut envoyer de la solidarité aux anarchistes qui sont passé en procès le 29, suite à l’opération Scripta manent en italie.

Solidarité aussi avec Damien. Son attitude combative face à la taule nous donne de la motiv’. On pense que la solidarité est un rapport de reconnaissance mutuelle qui se base sur la conflictualité contre l’existant. On n’est pas solidaires du malheur, mais de la révolte.

Une pensée aussi pour Kara et Krém.

Pour un mois de juin dangereux.

La solidarité c’est l’attaque.

en portugais, grec

Vienne, Autriche : Attaque contre l’embassade italienne – Solidarité avec les anarchistes incarcéré.e.s

Reçu le 25 mai
Hier dans la nuit, pour exprimer activement notre solidarité, nous avons attaqué le consulat italien à la bombe de peinture.
Pour la libération immédiate d’Antonio, Antonio & Francisco, emprisonnés depuis le 3 mai.
Pour la fin de l’assignation à résidence d’Giada, Fabiola & Camille.
Il leur est reproché de s’être opposés à une razzia policière dans leur quartier en février dernier.

Hambourg, Allemagne : Attaque à un bureau de poste

Dans la nuit du 18 avril, des inconnus ont détruit toutes les vitres de la Postbank de la Volksdorfer Straße à Hambourg. “Contre les banques – contre l’Etat – Solidarité (A)” a été sprayé sur le mur.

Cela s’est passé pendant la semaine de solidarité avec les anarchistes accusé.e.s de braquage à Aachen.

Bâle, Suisse : Deux véhicules d’un constructeur de la prison de Bässlergut crevés

D’ici 2020, la taule bâloise de Bässlergut doit être agrandie avec un nouveau bâtiment. Cela mènera à davantage de places de rétention administrative pour les migrants en attente d’expulsion, ainsi que plus de capacité pour de la détention « régulière ».

L’entreprise de construction ‘Implenia’ s’implique dans ce chantier qui a débuté récemment. Au cours du week-end (15 et 16 avril 2017), deux de leurs véhicules ont pu se faire crever leurs pneus. Des inscriptions disant que ce chantier doit être stoppé ont été ajoutées sur les deux véhicules.

Crevez les responsables de ce chantier et de cet existant qui produit de tels bâtiments monstrueux où que vous les trouviez !

Liberté pour tou.te.s !

Vienne, Autriche : Attaque d’une banque en solidarité avec les inculpé.e.s de braquage à Aachen

Le week-end dernier (15 et 16 avril) à Vienne, l’agence de la Bawag-PSK Bank, au n°37 de la Kuefsteingasse, a été attaquée avec du liquide noir puant et collant.
Les banques constituent un élément important de l’ensemble du système capitaliste d’exploitation.

Derrière chaque histoire, elles nous disent pourquoi nous devrions stocker notre argent à cet endroit, nous découvririons que le seul objectif est le profit. Elles sont aussi profondément liées au bien-être de l’État. Les deux dépendent l’un de l’autre comme les fleurs du soleil. Si les banques font faillite, l’État doit les sauver et vice-versa.

Il n’y a malheureusement pas de place ici pour une analyse approfondie de tout ce foutu système. Si les banques se font attaquer, c’est aussi une attaque indirecte contre l’État !

Solidarité avec les anarchistes qui accusé.e.s de braquage de banque à Aachen en Allemagne ! (https://solidariteit.noblogs.org)

Solidarité avec le squat au n°15 de la Kienmayergasse qui a été expulsé hier (19 avril 2017)! (https://kienmayergasse15.noblogs.org/)

Qu’est-ce que braquer une banque comparé à en fonder une ?

Trento, Italie : Entre suie et mensonge – sur l’attaque à la Faculté de Science de Povo (Italie)

On a pu lire, ces jours-ci, la nouvelle du lancement de plus de cinquante missiles sur la Syrie, pendant que les porte-avions américain sont en route vers la Corée du Nord. Dans les tensions diplomatiques entre États, on respire un climat de guerre qui se rapproche. Mais, plus que se rapprocher, la guerre est un affaire quotidien : il n’y a pas de déclaration d’attaque d’un État envers un autre, pas de signatures officielles. Seulement des bombes. Loin des populations et des pays martyrisés, par contre, la guerre devient “invisible”.

Pendant tous ces années, l’industrie militaire, désormais indistinguable de celle policière-répressive, est allée de l’avant sans cesse; il parait que la guerre n’effleure même pas les consciences du plus grand nombre. Cependant, ne pas faire le lien entre les missiles qui détruisent les villes syriennes avec la violence indiscriminée des attentats de Paris, Bruxelles, Nice, Berlin, Londres, Stockholm, est une cécité toujours plus dangereuse.

Dans la nuit entre le 7 et le 8 avril, des inconnus ont attaqué par le feu le laboratoire Cryptolab, situé dans la Faculté de Science de Povo (Trento). Le feu a détruit le laboratoire et la suie a rendu inutilisable tout la structure. Il parait que le dégâts sont d’un demi million d’euros. Le Président de la Faculté, Collini, et le Directeur de Cryptolab, Massimiliano Sala, continuent à dire que ce laboratoire n’a jamais collaboré avec avec des entreprises militaires ou des armées : cela est une sale mensonge. Il suffit de survoler le CV de Sala pour découvrir le contraire : en 1996 il a été “Garde-côte avec des taches de recherche”, pour collaborer par la suite avec le centre de recherche de a Défense ORMEDIFE; de 2003 à 2007 avec STMicroelettronics, une entreprise qui travaille dans les secteurs de la défense et de l’aérospatiale, du 2010 jusqu’à aujourd’hui avec TESLY dans le secteur de la cryptographie, le Ministère de la défense dans celui de la cryptanalyse, avec le Gouvernement toujours dans le secteur de la cryptographie. Ou bien on peut consulter les sites de la Faculté pour comprendre tout de suite quel type de recherche est faite dans ce laboratoire. Entre septembre 2013 et aout 2016, FBK et Cryptolab ont collaboré avec Thales Alenia Space, du groupe Finmeccanica, un des plus grand producteur d’armements au monde. La Thales a entre autre construit les drones utilisés pour les bombardements en Afghanistan.
Celles qui touchent à Cryptolab sont seulement quelques unes parmi les collaborations entre L’université de Trento et l’industrie de la guerre.

La guerre de l’Occident revient en arrière de la façon la plus brutale, mais les bombes, les gaz chimiques, les armes atomiques sont beaucoup plus assassines et lâches des camions lancés sur la foule.

Des millions de morts ne sont pas une opinion. Les technologies au service des porte-avions, satellites, bombardiers, chars armés, sont crées dans des laboratoires à côté de chez nous.

La violence du feu anonyme de la nuit de vendredi était précise et visée : une attaque contre la violence indiscriminée de la guerre. Seulement un être abject comme un conseiller provincial du Parti Démocratique aurait pu mettre au même niveau l’action de Povo et l’incendie (un possible massacre) de centre d’accueil de réfugiés de Roncone (LIEN §§). Il y a un abyme éthique qui sépare ces deux actions. Le même abyme qui sépare celui qui aspire au barbelé et celui qui aspire à la liberté.

Dans la guerre contre les cerveaux, le confusionnisme est l’arme la plus sournoise.
Heureusement quelqu’un, de temps à autre, amène un peu de flambante clarté.

anarchistes antimilitaristes

Montevideo, Uruguay : Attaque incendiaire au parking de l’entreprise Multicar

Communiqué recu le 13/03/2017

À l’aube passée, nous avons attaqués le parking de l’entreprise de location de voitures Multicar Rent A Car à Montevidéo. Nous ne pouvons préciser l’amplitude des dégâts mais si nous sommes sûrs que notre attaque fut précise et une partie de la flotte de l’entreprise fut partiellement endommagée.

La motivation de cette attaque a à voir avec le rôle de cette entreprise qui fonctionne, non seulement en promouvant le luxe et l’opulence des voitures de toutes les gammes et offre des services spécifique pour le tourisme (peut-être une des entreprises les plus dévastatrices) sinon aussi le rôle complice explicite de multiples entreprises publiques et privées, nationales et étrangères à qui elle offre des infrastructures pour développer ses taches d’exploitations et contrôle social. Depuis ce lieu, Multicar fonctionne comme une des compagnie privée de l’État qui maintenant appuie avec ses véhicules de remorquage et pique la propre Intendance de Montevidéo dans sa tache harcèlement à la citoyenneté

Nous profitons de ce communiqué pour inviter tous les compagnon.ne.s du territoire à exprimer leur dissidence et leur rage à travers l’action directe insurrectionnelle. C’est facile, divertissant, pertinent et nécessaire.

Santé et on se voit dans la rue !

Cellule Autonome Spontanée
Chuk Palaniuk

en espagnol

Saragosse, État Espagnol : Communiqué d’action pendant la grève étudiante du 09/03

On ne peut pas dire que “nous n’avons pas la force nécessaire pour le faire”, on ne peut pas dire que “nous n’avons pas les moyens” et on ne peut pas dire que “nous sommes dans un moment de reflux”. Tous ça, sont de basses excuses, ce n’est pas la faute des médias, c’est une faute de volonté. Il suffit de sept pneus et une idée pour paraliser le fonctionnement normal de la ville durant trente minutes, trentes minutes de liberté qui arretent le système.

Pendant que les collectifs d’étudiants étaient plus concentrés a sortir les petards dans une manifestation et a poster milles photos sur les réseaux sociaux pour se donner une image “radicale” ou provoquer des grèves domestiquées ce systeme continuera de s’auto-perpetuer.

La Haye, Pays Bas : Guichets automatiques détruits en solidarité avec les anarchistes accusées de braquage

La nuit dernière, à La Haye, aux Pays Bas, nous avons détruit 9 guichets automatiques en solidarité avec les anarchistes accusées de braquage à Aachen, Allemagne. Leur procès va commencer le 23 janvier 2017 et va durer 26 jours dans l’espace de 5 mois.

Savoir si elle sont vraiment coupables ou non du braquage ne nous intéresse pas. L’expropriation est une pratique éthiquement juste et politiquement légitime, une méthode de lutte qui fait partie de l’histoire de tous les mouvements révolutionnaires.

Nous les voulons libres ! Amour, rage et solidarité !

Détruisons toutes les banques ! Feu aux prisons !

en italien

Allemagne : Revendication et déclaration de la Cellule de feu sauvage

I

“Il est grand temps que nous brûlions ce pays, ce monde artificiel ; c’est le début d’un feu noir qui consumera leurs business et les industries de l’infâme société techno-industrielle. Il est maintenant temps d’articuler une critique directe et froide, loin des fantaisies, de la mettre en avant et de porter des coups.”

Face au fléau de la modernisation effrénée rampant dans le cimetière urbain de cette société technologique de masse, étouffant notre existence de plus en plus chaque jour qui passe, nous agissons de part notre guerre personnelle contre la civilisation et les hordes de lâches dociles qui la recréent et la maintiennent avec leurs actes quotidiens de servitude et de conformité.

De nouvelles innovations dans le domaine du contrôle technologique et la domination avancent quotidiennement, accueillant pleinement la prolifération de technologies dites “intelligentes” et la plus totale numérisation de chaque aspect de nos vies. Au nom “de la facilité” les masses hyper-civilisées projettent l’intégralité de leurs vies sans valeur sur des écrans et des récepteurs, alimentant le Léviathan industriel avec un flux de données infini. Des données qui grâce à l’aide de sociétés comme Google, Facebook, Microsoft, Vodafone, Sony, etc sont utilisées pour ensuite améliorer des programmes de surveillance gouvernementaux, solidifiant et renforçant les illusions “de paix sociale” et de contrôle.

Les antennes de téléphone portable, en plus de fonctionner comme des pièces importantes de l’infrastructure technique pour le fonctionnement sans heurt de la société et le processus d’abêtissement de masse ; émettent aussi des quantités massives de toxicité sous forme d’ondes hertziennes et de micro-ondes, créant tumeurs et dégâts cérébraux chez les créatures vivant aux alentours et sont connues pour interférer avec le sens de l’orientation des oiseaux et insectes, menant à des extinctions massives de colonies entières d’abeilles et causant ainsi des dégâts irréparables aux écosystèmes existants.

Nous savons qu’en détruisant ces antennes et en coupant deux ou trois veines des moyens de télécommunications nous faisons peu pour nuire aux sociétés qui possèdent ces dispositifs, mais nous créons des moments de plaisir et de satisfaction égoïste dans nos vies, brisant avec la routine  urbaine et causant stress et inconfort parmi les technos-junkies des masses répugnantes en perturbant « leur besoin » de plus en plus normalisé et fabriqué d’être connecté.es en permanence.

Dans les dernières heures du 2 février 2017, accompagné.e.s par notre haine furieuse pour la société et d’un amour profond pour les animaux non-humains mentionnés ci-dessus, nous avons répandu notre feu jusqu’aux rues glaciales de Leipzig, en Allemagne. Capuché.e.s et masqué.e.s, nous nous sommes cachés dans l’obscurité et nous sommes dirigé.e.s vers notre première cible, un groupe d’antennes bien caché appartenant à Vodafone. Nous avons bouté le feu à un certain nombre de câbles courant vers le haut, sur la partie latérale d’une cheminée de brique entre quelques maisons et un café hipster végan. Les flammes sont montées le long des câbles jusqu’en haut des antennes, les dévorant complètement et dispersant des flammes et des étincelles sur une zone de 60 mètres. Ceci a été réalisé en couvrant le début des câbles visibles avec du gel inflammable et plaçant ensuite deux allumes feux entre les câbles. Nous les avons allumés et avons disparu en riant dans la nuit.

Ensuite dans la nuit du 7/2/17 plus d’attaques ont été effectuées par une individualité de la cellule dans une zone différente de la ville, ceci sont ses mots…

Entre les sons hivernaux de la forêt et les sons des créatures non-humaines essayant de vivre leur vie sauvage, au milieu de ces moments apaisants je me surprends à désirer des moments de joie, des moments de rage incontrôlée. Donc j’ai détruit 7 tours de chasse et quand j’eus fini, mon désir demandait encore plus. Plus de moments d’activités silencieuses rythmées par le chant des oiseaux. Plus de moments de libération de soi. Ainsi dans la même nuit j’ai mis feu à 6 voitures au hasard. Sans me soucier d’idées morales qui parlent de cibles acceptables ou non, ou d’idées abstraites de “bien” ou “mal”. Juste empli.e de ma solitude et de mon désir de brusquer la vie civilisée banale, juste pour l’odeur du caoutchouc brûlé dans l’air glacial de l’hiver sachant que demain quelques esclaves vont pleurer pour leurs écœurantes voitures. Trois d’entre elles ont complètement cramées…

Dans le bulletin d’informations mentionnant cette attaque, la police a fait une déclaration à propos des raisons de cette frénésie d’incendies criminels “des motivations politiques, cependant, sont à exclure”. Nous avons été étonnés de voir que pour une fois ces connards ont vu juste. Nous nous en foutons complètement “du politique”, nous voulons juste nous amuser en regardant le monde entier brûler.

II

Quand nous avons revendiqué certains de nos actes de destruction pour la 1ère fois en tant que Cellulefeusauvage, nous avons aussi associé notre petit gang à l’ALF, L’ELF et la FAI dans le cadre d’une expérience de communication avec d’autres individualités intéressantes dans le milieu “anarchiste” avec lequel nous n’étions pas en contact direct. Ensuite dans notre deuxième communiqué [en anglais] nous avons abandonné l’utilisation de ces acronymes et avons parlé brièvement de certaines de nos motivations pour faire ainsi. Nous prendrons le temps de continuer le dialogue autour de ce processus ici, pour déconstruire les abstractions des idées dont nous étions nous mêmes les auteurs.

Comme exprimé précédemment, nous n’avons plus besoin de ces étiquettes pour “nous identifier” ou pour présenter nos actions comme étant “une partie” de quoi que ce soit. Nous n’appartiendrons jamais “aux mouvements” créés par ces identités collectivistes et nous rejetons complètement et particulièrement les principes moralisant “de non-violence” vers “les humains” préconisés par les tendances du Front de Libération Animale (ALF) et Front de Libération de la Terre (ELF).

Nous avons conservé le nom de la cellule pour marquer clairement notre départ des bas-fond de la réflexion idéologique et/ou idéaliste et marquer le développement de nos désirs et pratique iconoclaste. Pour être honnête avec nous mêmes, nous estimons que dans notre premier communiqué quelques déclarations plutôt fausses ont été faites de par l’utilisation d’expressions qui parfois correspondent à nos passions, mais à l’intérieur du bourbier des interactions civilisées, les chaînes du langage ouvrent trop la possibilité à d’innombrable interprétations erronées, réduisant nos cris de guerre à de simples slogans et à des rengaines reproduisant des rôles et des idéaux. Nous visons à supprimer tous ces fantômes qui gênent le renforcement de nos individualités et bloquent nos chemins vers le chaos d’une existence sauvage, sans médiations, pour laquelle nous luttons dans le présent.

À partir d’ici les communiqués et revendications émanant de chaque noyaux de la Cellule de Feu sauvage seront accompagnés par un nom cellulaire secondaire pour permettre une plus grande flexibilité et autonomie dans l’exécution d’attaques internationales et pour l’expression plus claire des motifs et des avis tenus par le(s) individualité(s) responsable(s).

Nous voulons être très clairs quant au fait que ceci n’est en aucun cas un “appel” à d’autres que nous ne connaissons pas pour utiliser notre nom dans le pluralisme ritualiste typique du milieu “Anarchiste”. C’est simplement un mouvement stratégique de notre part pour améliorer nos capacités vers une destruction toujours plus grande.

III

Quand nous parlons d’idéalisme, nous voulons parler de l’idée hypocrite de combattre pour un but  ou une cause externe, pour un quelconque meilleur avenir ou idole mystifiée. Comme nous ne croyons pas en la possibilité de détruire la prison de la civilisation dans son entièreté, nos actes de destruction sont des actes tendant à l’ auto-libération. Les actes qui visent à briser les chaînes que la société a forgés sur nous dès la naissance et à créer le potentiel pour échapper momentanément à la grande cage en nous décivilisant nous-mêmes et en devenant dangereux. L’idée de causer la terreur et des perturbations parmi les masses sommeillantes et de transformer le rêve mondial du progressisme et de l’utopie en un cauchemar vivant pour celleux que nous considérons comme nos ennemies est une autre part importante des raisons pour lesquelles nous effectuons nos actes criminels et égoïstes.

Nous ne sommes pas “Anarchistes” parce que nous avons depuis longtemps rejeté l’idéologie stagnante “d’Anarchisme”. Nous ne sommes pas suffisamment stupides pour investir un quelconque  “espoir” dans “la lutte”. Nous ne sommes pas motivés par les fantaisies dévotes “de victoire”, “de révolution” ou “d’écroulement”. Nous sommes tombées tout à fait malade de ce spectacle de chrétien et de toutes les postures, les censures, des prêches traîtresses, des moralistes et du bavardage morne et incessant. Nous ne disons pas que toutes celleux qui s’appellent « anarchistes » tombent dans ce piège idéologique, il existe toujours quelques individualités qui revendiquent cette “identité” pour elleux, ce qui est leur choix. Parmi celleux là peu nous comptons fièrement certains de nos alliées proches et complices.

Nous sommes un petit cercle de nihilistes criminels et des individualistes égoïstes. Le nihilisme pour nous représente un processus de négation et de refus, c’est notre outil pour abattre les murs des constructions civilisées imposées à nos egos indomptables. Les chaînes culturelo-sociales de  “moralité”, “identité”, “genre”, “altruisme”, “optimisme”, “égalité”, “solidarité”, “respect”, “humanisme”, “anthropocentrisme” méritent toutes le bûcher de la destruction iconoclaste. Quand nous entrons dans la bataille, nous utilisons notre nihilisme comme une arme avec laquelle nous créons, espiègles, les moments de rupture joyeuse à l’intérieur des limites suffocantes de la société techno-industrielle, ici et maintenant. Nous sommes motivés par nos désirs et passions de vengeance pour tout ce que nous avons perdu. Avec toute la force et l’ingéniosité que nous possédons, nous transformons nos énergies en moyens d’attaque contre la réalité que nous détestons,  frappant nos ennemis à la tête et en sortant plus fortes.

IV

Nous avons erré longuement. Nous avons vu la beauté du chaos naturel au plus profond des régions boisées millénaires et parmi les mauvaises herbes qui craquent le béton. Dans la solitude des cimes  montagneuses et dans les rencontres silencieuses avec d’autres individus nocturnes traquant pendant la nuit. En aiguisant nos couteaux dans l’ombre des forêts et en conspirant autour des feux de camp avec nos complices féroces, celleux avec qui nous partageons le désir de rompre les cages de notre domestication et de devenir des êtres sauvages.

Nous avons été témoin direct de la dévastation que le royaume de “l’humanité” exerce sur l’environnement terrestre, nous nous sommes tenus debout sur les bords de carrières énormes et désolées, nous avons marché parmi les forêts de coupe claires et le long des littoraux lissées d’huile répandues, de plastique et de cadavres de poissons et d’oiseaux, sentant la haine et la colère croître à l’intérieur de nous comme une noirceur s’accumulant dans nos poumons. Nous avons vu les horreurs à l’intérieur des fermes usines et nous savions alors dans nos cœurs que la libération seule ne pourrait jamais être suffisante.

Nous avons déclenché des incendies, mettant le feu aux machines et aux infrastructures qui annihilent le sauvage, paralysant momentanément les normes et les procédures de l’ordre civilisé. Nous avons lancé des attaques sur les salariés d’entreprises ecocide que ce soit en plein jour ou au clair de lune, nous sentant plus vivantes que jamais lorsqu’illes s’enfuyaient devant nos couteaux, molotovs et pierres. Nos actes de vandalisme ont causé des coupures de courant, d’Internet et de téléphones à d’innombrable maisons et entreprises. Nous nous sommes révoltés avec une intention criminelle qui ne s’arrête pas à simplement la casse de quelques vitres, mais qui a permis à nos mains avides de voler tout ce dont nous avons besoin pour notre survie, et qui soit à notre portée.

Nous sommes des individualistes antisociaux,amoraux, illegalistes, et non repentis en guerre avec la société techno-industrielle et tout le progrès humain.

Avec courage et détermination nous continuons à essayer de nouvelles techniques dans le domaine des arts destructifs, améliorant nos méthodes de sabotage, d’attaque et d’évasion. Comme nous ne nous arrêterons devant rien, nos attaques éclateront asymétriquement comme nous détalons d’ombres en ombres et nos feux continueront à s’étendre à travers tout ce sale continent.

Nos lignes de combat sont dessinées et nous savons où nous tenir; dans la complicité avec les anticivilisationistes féroces, les éco-extrémistes, les incontrolables et pessimistes qui, sans peur ni espoir, continuent à porter des coups sans distinctions, effrontés et décisifs, contre l’entièreté de la techno-ruche.

“Vers la prolifération d’attaques et la coordination de groupes et d’individualités pour frapper plus durement et constamment la civilisation patriarcale et son cadre techno-industriel, le chemin est laborieux et incertain, et seules nos actions dans le présent révèlent nos convictions réelles.”

L’annihilation impitoyable est la seule chose que ce système putride, ses représentants, ses travailleurs et ses citoyens loyaux méritent!
Laissez les pouvoirs judiciaires moraux de chaque tendance continuer à pleurer et geindre!
Laissez les causeurs continuer à causer!

Toujours en guerre!

– Cellule feu sauvage

PS. Nous avons été enthousiasmées d’entendre dire que le matin du 8 février 2017 on a déclaré une alerte à la bombe aux étudiant.e.s de l’Enseignement et du Centre Technologique (BTZ) à Leipzig, causant l’évacuation de 500 personnes des locaux, une vaste réponse militaro-policière et de la crainte et la panique parmi les étudiants progressistes dégeulasses et leurs professeurs. Les actes de terrorisme de cette sorte, particulièrement ceux dirigés contre les institutions de la techno-science sont quelque peu rares dans cette région géographique particulière et nous nous enthousiasmons à l’idée de la diffusion d’agitation et de désordre à l’intérieur “de la Forteresse Europe”. Les barbares sont déjà dans les murs. Nous avons toujours été ici et nous y serons toujours.

Montreuil, France : Autolib en feu

On avait envie d’exprimer avec des actes notre solidarité avec Damien, condamné jeudi 19 janvier à 10 mois de prison. On était nombreux et nombreuses à cette manif saccageuse du 14 avril et on ne le laissera pas payer tout seul – on ne l’oublie pas.

Le soir du dimanche 22 janvier nous avons trouvé trois Autolib, rue Galilée à Montreuil et les avons incendiées.

On nous refourgue les Autolib comme une solution pour une ville plus propre, plus écologique, plus « smart ». Nous gerbons sur leur propagande.

Pour Damien, donc, et aussi pour les compagnon.nes emprisonné.e.s en Italie pour l’opération Scripta Manet.

Liberté pour tous et toutes !

Les amis de Jules Bonnot et du printemps 2016

P.S. Nous tenons à envoyer une accolade complice aux compagnon.ne.s qui ont cramé des bagnoles de collabos à Bruxelles le soir du nouvel an. Lire que les nuits bruxelloises s’illuminent de vos attaques (et celles d’autres) nous motive encore plus à agir (c’est à ça aussi que servent les communiqués de revendication, non?). Pourtant, nous pensons que distribuer des tracts, coller des affiches est important et ce n’est pas « embrigader » ou « séduire » mais partager des idées subversives.
Mais nous sommes sûrs que vous y avez déjà réfléchi. La bise.

Athènes : Bulldozer de la compagnie d’électricité DEI cramé à Exarchia

Dans les premières heures du 2 décembre 2016, au coin de la rue Akadimias et Themistoleous un bulldozer au service de la compagnie d’électricité DEI n’en pouvait plus et a décidé de mettre fin à sa routine automatisée. Avant de s’immoler la pauvre machine a dit :

“Solidarité avec les camarades Siao, Hodey et Maya, récemment arrêté.e.s en Allemagne pour la défense de la forêt de Hambach!

Force à l’anarchiste Natalia Collado, emprisonnée au Chili parce qu’elle a libéré avec du feu un bus de la Transantiago!”

en anglais, espagnol, grec, italien, portugais, allemand

Grèce: Trois trolleybus cramés dans le centre d’Athènes

Pendant la nuit du lundi 19 décembre 2016, un groupe de camarades a décidé de réchauffer légèrement l’hiver urbain en foutant le feu à la paix sociale et à l’apathie.

Avec seulement 5 litres de matériels inflammables et une haine infinie de tous les pouvoirs, nous sommes allé.e.s à la rue Patission, nous avons arrêté les bus qui passaient et nous y avons foutu le feu après avoir fais descendre tou.te.s les passagers et les conducteurs.

Trois bus des transports en communs cramés : un pour chaque détention préventive imposée à celleux arrêtés pendant les affrontements du 6 décembre 2016 à Athènes.

Force au prisonnier anarchiste (membre des CCF) Panagiotis Argirou, qui a récemment été condamné par l’État à plus de 7 ans d’emprisonnement, cette fois pour une tentative d’incendie dans un bus en 2009.

Feu aux machines et à la civilisation !

en anglais, espagnol, grec, italien

Conspiration des Cellules de Feu / FAI-FRI : Projet Nemesis : une proposition ouverte

« Celui qui parle de guerre, doit avoir un plan… »

L’autorité la plus insidieuse est celle qui porte la promesse de la globalité. C’est pourquoi nous sommes passés de la monarchie à la démocratie, et non à la liberté. Le mot “Sécurité” est particulièrement apprécié par la démocratie. Plus nous entendons parler de “sécurité”, plus nos vies et notre liberté reculent. Par dessus tout, le pouvoir et la démocratie contemporains ont poussé la société à faire des compromis et à se soumettre presque volontairement. La démocratie agit comme une usine transparente qui produit des relations sociales. Les individus se soumettent à l’idéologie gouvernementale, aux normes sociales et aux comportements disciplinés, et considèrent que ce que nous vivons aujourd’hui (la tyrannie économique, le chantage de l’esclavage salarié, la dictature du spectacle, la surveillance technologique) est un ordre du monde naturel et inévitable.

Pourtant même au sein d’une autorité omniprésente, les patrons, les officiels, les chefs et les propriétaires existeront toujours. Aujourd’hui, la visibilité des personnes au pouvoir est particulièrement limpide. Politiciens, dirigeants d’entreprises, armateurs, éditeurs, journalistes, juges et flics sont les personnes au pouvoir. Le projet Nemesis vise à s’attaquer à ces personnes. Il s’agit de notre coup à jouer pour que la peur change de camp.

Au lieu d’attaquer les symboles impersonnels de la justice, nous pensons qu’il est très important de transposer nos attaques à l’environnement personnel de nos ennemis : maisons, bureaux, lieux de sociabilisation et véhicules. Nous savons que pour le pouvoir, “personne n’est irremplaçable” mais nous savons aussi qu’un coup porté personnellement à l’un d’entre eux instillera la peur à cent autres. Nous créons un héritage de peur pour les gens de leur espèce et les personnes susceptibles de les remplacer. Il s’agit là du contrepoids minimum que nous pouvons apporter dans la balance de la terreur sur laquelle l’ennemi a tout le contrôle. Cette balance de la terreur causée par les meurtres de travailleurs pas leurs patrons, les tueries policières, les milliers d’années de prison prononcées par les juges, les mensonges des journalistes, les lois et les ordres des politiciens. Dans tous ces cas, l’ennemi a un nom et une adresse.

Les attaquer personnellement montre que les personnes au pouvoir ne sont pas invincibles. en même temps, au lieu de confiner l’insurrection anarchiste au conflit occasionnel avec les flics, nous pouvons faire de la révolution une composante permanente de nos vies en débuscant les personnes qui se cachent derrière les ordres et les décisions qui régissent nos vies, en analysant leurs mouvements et leurs itinéraires, et en organisant nos propres cellules offensives qui répondront aux provocations de l’autorité. Nous ne nous attendons pas à un débordement social qui conduira à des mobilisations de masses, mais nous devenons des catalyseurs de l’histoire au travers de nos actions, en créant la dichotomie “du côté du pouvoir ou du côté de la liberté”. Nous créons des espaces et des temporalités où nous écrivons l’histoire de nos propres mains plutôt que de la subir passivement. La guérilla urbaine anarchiste est une manière de regarder la vie droit dans les yeux, dans le but de former un authentique “nous” collectif. C’est la construction d’un processus de libération anarchiste avec courage, cohérence et détermination. Nous n’évaluons pas nos actions uniquement en fonction du coup porté à l’ennemi mais aussi de la possibilité de changer nos propres vies.

Le projet Nemesis est une proposition internationale de créer une liste avec les noms des personnes de pouvoir afin que nous puissions les attaquer là où elles se sentent en sécurité, dans les coulisses… dans leurs propres maisons. L’explosion de la bombe chez la procureure G. Tsatani était la première attaque, le premier acte du projet Nemesis. Nous partageons ce projet avec toutes les cellules de la FAI-FRI et tous les anarchistes d’action à travers le monde, voulant débuter un dialogue sur la diffusion de la lutte anarchiste. Et nous savons que le meilleur dialogue pour l’estimation d’une action ne peut être autre chose qu’une nouvelle action…

A travers le projet Nemesis nous saluons tous nos compagnons et compagnonnes retenus prisonniers dans les cellules de la démocratie à travers le monde et qui ne sont plus à nos côtés. Il est en particulier dédié aux membres de la CCF Olga Economidou, George Polydoros, Gerasimos Tsakalos, Christos Tsakalos, notre compagnonne anarchiste Angeliki Spyropoulou et les compagnons italiens de la FAI Alfredo Cospito et Nicola Gai.

A toutes celles et ceux qui n’ont pas enterré la hache de guerre…

Conspiration des Cellules de Feu / FAI-FRI

Nous reviendrons bientôt.

France : Un utilitaire d’Engie incendié à Paris

SCRIPTA MANENT ? ACTA NON VERBA !

Face à la répression qui frappe des compagnon.ne.s anarchistes en Italie (Opération Scripta Manent), face à nos ennemis qui sont l’Etat et le capital, nous pensons encore et toujours que la meilleure solidarité c’est l’attaque. Elleux payent pour des actes qui appartiennent à tous les anarchistes à travers le monde. Nous voulons leur envoyer une marque de notre proximité avec des actes. Contrairement à d’autres ici et ailleurs qui se contentent d’un peu de rhétorique sur leurs sites internet.

La nuit du 3 au 4 octobre rue Candale prolongée à Pantin, nous avons brûlé un utilitaire d’Engie entreprise qui collabore avec l’Etat à l’enfermement (gestion de prisons et de centres de rétention).

Feu aux prisons !
La solidarité c’est l’attaque !

Quelques autres anarchistes solidaires de Paris.

en anglais, grec, italien, portugais