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Santiago: Action solidaire face à l’ambassade grecque

Aujourd’hui, mercredi 1er avril, à 13 heures, un groupe de manifestants s’est approché de l’ambassade grecque, située dans la commune embourgeoisée de Las Condes (Santiasko) pour interrompre la paix sociale en réponse à l’appel à Solidarité Internationale avec les compagnon-ne-s incarcéré-e-s par l’État grec, et qui sont en Grève de la Faim jusqu’à la mort depuis le 2 mars.

Pour la libération immédiate de leurs proches incarcéré-e-s

Contre le régime d’exception légal et répressif imposé depuis l’année 2000

Pour l’abolition des prisons de sécurité maximale (type C)

Pour l’abolition de la législation antiterroriste

Pour l’abolition de la loi de la cagoule

Pour le changement radical de la méthodologie de prise et d’identification du matériel génétique

Pour la libération de Savvas Xiros, qui est gravement malade et incarcéré depuis 2002

Contre le chantage malicieux de l’autorité grecque et de ses lois !!!

Victoire pour la lutte des prisonnier-e-s grévistes de la faim !!!

Pour la destruction de l’État, du capital et de toute forme d’autorité !!!

(La journée a terminé sans arrestations)

anglais | grec

Athènes : Résumé du rassemblement pour l’assassinat de Rémi Fraisse

Le samedi 22 novembre 2014, dans le cadre de l’appel international de solidarité avec les révolté-e-s en France, une trentaine de compagnon-ne-s sont intervenu-e-s avec des pancartes, une distribution de textes et de slogans en face de l’ambassade française, située à l’angle des rues Vassilisis Sofias et Akadimias, en plein centre d’Athènes.

Les flics protégeaient l’ambassade avec des escadrons anti-émeute MAT pour nous empêcher d’occuper l’entrée du bâtiment, nous obligeant à rester sur le trottoir d’en face. Cette intervention a commencé vers midi et a pris fin à 13h30.

Les compagnon-ne-s solidaires se sont ensuite rendu-e-s au rassemblement des réfugié-e-s de Syrie sur la place Syntagma, où un peu de temps a été pris pour discuter avec les réfugiés, avant de repartir en criant des slogans de soutien.

Assemblée de Solidarité avec les Révolté-e-s en France

Athènes : Intervention anarchiste à l’Institut Français pour l’assassinat de Rémi Fraisse

Le samedi 15 novembre 2014, une vingtaine de compagnon-ne-s ont bloqué l’entrée de l’Institut Français d’Athènes dans le quartier d’Exarchia et sont intervenus dans la cour et dans les amphis en lisant plusieurs choses au mégaphone, en distribuant des textes, jetant des tracts et en criant des slogans. L’action a commencé à 11h40 et a pris fin une heure plus tard.

La direction de l’Institut, qui appartient à l’ambassade de France, a ordonné au vigile de l’entreprise privée G4 chargée de la surveillance du lieu de s’occuper de l’affaire, et lui a appelé la police grecque. Les aspirants flics de l’Institut ont commencé par essayer – sans succès – de fermer les portes des bâtiments pour enfermer les compagnon-ne-s dans la cour et pour les isoler en cas d’opération répressive. Ils ont ensuite activé le système d’alarme, provoquant la panique chez les étudiant-e-s et leurs parents, puis ont réuni les jeunes qui allaient en classe et les ont enfermé-e-s dans l’un des amphis. Entretemps sont aussi arrivées les forces anti-émeute MAT et les flics motorisés des unités DELTA, qui se sont placées aux deux coins de la rue.

Les compagnon-ne-s ont mis fin à leur intervention en sont sorti-e-s de l’Institut en passant entre les escadrons en criant « la solidarité est l’arme des peuples, guerre à la guerre des patrons » et « contre l’État et le saccage, lutte pour la terre et la liberté ».

La lutte contre l’exploitation de la Terre et les appareils armés de l’État français continue au quotidien en France et ailleurs.

L’assemblée de solidarité avec les révolté-e-s en France se réunira une nouvelle fois le mercredi 19 novembre à 16 heures à l’École Polytechnique d’Exarchia.

La chronique entière en grec.

Le 22 novembre à 12 heures aura lieu un rassemblement devant l’ambassade de France dans le centre d’Athènes, à l’angle des rues Vasilissis Sofias et Akadimias. (Note de Contra Info)

Londres : Solidarité avec la lutte du Testet

Devant l’ambassade de France à Londres (31.10.2014)

Pas de justice, pas de paix, pour Rémi Fraisse, tué par l’État français.

Tôt dans la matinée du 26 octobre, Rémi Fraisse a été tué par la gendarmerie mobile sur le site du de protestation du Testet, dans le sud-ouest de la France. Il était là-bas, avec 7.000 autres, pour essayer d’empêcher la construction d’un barrage dans une zone humide et de forêt comptant plus de 93 espèces protégées. Il a été tué par une arme explosive de maintien de l’ordre tirée par la police.

Ici, au Royaume-Uni, nous avons une longue histoire de meurtres policiers, du meurtre de Mark Duggan en 2011, qui déclencha des émeutes dans tout le pays, à Olaseni Lewis, tué en 2010 dans un hôpital psychiatrique par la police ou à Ian Tomlinson, tué lors des manifestations contre le G20 en 2009 pour avoir été au mauvais moment au mauvais endroit. Ou encore Blair Peach, tué lors d’une manifestation antifasciste en 1979, et ainsi de suite. La police est partout la même, dans le sens où elle ne protège pas les intérêts du peuple, mais ceux de l’État, qui sont tous trop souvent racistes, classistes, guidés par les profits et qui essayent d’écraser quiconque les remet en question.

Nous ne parlons pas ici seulement d’un meurtre qui a été commis par la police, mais d’un meurtre qui a été commis par le gouvernement français. Ils doivent en être tenus pour responsables.

Le projet de barrage du Testet est une bataille d’État pour l’argent et pour le pouvoir, et nous avons vu ici directement que l’avidité tue. Normalement, elle tue celles et ceux qui sont loin de tous les regards – les marginalisé-e-s, les pauvres, les opprimé-e-s dans d’autres nations – mais pas dans ce cas. L’avidité des affaires a tué un étudiant Français de 21 ans.

Nous écrivons ceci depuis Londres, la capitale géographique de cette avidité et du béton, où la seule zone humide restante est au musée. Dans l’ombre des millionnaires, nombre d’entre nous luttent au quotidien pour pouvoir avoir à peine un toit sur la tête. Autour de nous, nous voyons la pauvreté grimper en flèche, la traque de celles et ceux qui n’ont pas de papiers, et la militarisation croissante d’un État de surveillance voué à la protection des riches et des puissants. Nous nous sentons inspiré-e-s par l’ambition, la diversité des tactiques et la détermination des luttes telles que celle de la ZAD du Testet.

Toutes nos luttes sont connectées, que vous occupiez une maison dans un arbre au Testet ou que vous occupiez le Bureau du Conseil de Londres pour demander qu’un groupe de mères sans abri aient un accès au logement. Que vous soyez en pleine émeute dans les rues d’Athènes ou de Ferguson, la racine systémique de nos colères est la même.

Pour tou-te-s celles et ceux tué-e-s par l’oppression de l’État
Organisons-nous maintenant.

En solidarité, John.

Berne, Suisse : Action de solidarité avec la lutte No TAV

En solidarité avec le mouvement No TAV, nous avons accroché une banderole sur l’ambassade d’Italie à Berne.

Les terroristes sont ceux qui dévastent et détruisent vies et espaces dans lesquels nous vivons.
Combattons le capital ! Luttons contre l’Etat !

Liberté pour Chiara, Claudio, Niccolò et Mattia !
Marco libre !

Le terroriste c’est l’Etat !

La banderole dit en italien: « No TAV – Chiara, Claudio, Mattia, Niccolò libres ! Le terroriste c’est l’Etat – Liberté pour tou-te-s ! »

Source : ch.indymedia (22 février 2014)

Berlin, Allemagne : Deux véhicules diplomatiques turques incendiés

Dans la nuit du réveillon, nous avons incendié deux véhicules de l’ambassade de Turquie comme geste minime de solidarité. Ainsi nous soutenons les combats à Istanbul et dans d’autres villes turques et kurdes contre les flics fascistes. La passion pour la liberté, qui s’est illustrée à travers la résistance de la place Taksim, au parc Gezi et dans d’autres quartiers, nous ont motivés pour foutre le feu aux voitures des acolytes des renseignements turcs au milieu de l’agitation de la nuit de la St-Sylvestre.

Vive l’anarchie !

Des groupes autonomes

collaboration du chat noir émeutier

Chili : Alerte à la bombe à l’ambassade et menaces de morts envers des diplomates grecs

Demander quelque chose à l’État serait reconnaître son autorité sur nous. Mais sachant qu’il y a des compagnons emprisonnés qui chaque jour interagissent avec le visage le plus violent de l’ennemi, nous soutenons ceux qui exigent dignité à l’intérieur et à l’extérieur des prisons, surtout ceux qui décident de risquer leur intégrité en luttant contre le pouvoir.

Notre solidarité est l’action offensive, Pour cette raison, cette semaine du 9 avril, nous réalisons une fausse alerte à la bombe à l’ambassade de Grèce au Chili. Nous envoyons aussi des mails porteurs de menaces de morts à des diplomates grecs au Chili.

Avec ses gestes simples nous voulons prendre part à la campagne internationale pour la libération de la camarade Stella Antoniou, et soutenir à distance les camarades Panagiotis Argirou et Gerasimos Tsakalos, membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules de Feu, qui ont commencé une grève de la faim pour stopper leur transferts incessants et s’établir définitivement dans la prison de Koridallos. Nous demandons aux camarades grecs de dire à ces compagnons qu’ils ne sont pas seuls.

Nous ne voulons pas que ceci soit un communiqué égal à des douzaines d’autres, c’est pourquoi nous voudrions proposer un thème au débat. Notre action avait pour but d’effrayer un peu les représentants du pouvoir grec au Chili. Mais, sommes-nous des terroristes ? Quelques camarades se sont ainsi proclamés. Il semblerait que ce concept se soit étendu au long de l’histoire et dans différents endroits. Notre vision est que l’anarchie n’a pas de contemplations pour les oppresseurs et cela nous réjouit de savoir que quand nous ne nous laissons pas soumettre, ils ont des frissons dans le dos. Mais nous ne voyons pas la peur comme notre objectif principal, nous ne voulons pas non plus effrayer tous ceux que nous croiseraient sur notre chemin. Nous savons que la plupart des gens contribue à maintenir l’ordre autoritaire, mais ce sont les gouvernants et les capitalistes qui croient avoir une supériorité belliqueuse et médiatique, qui leur permettent d’être les plus grands terroristes à l’intérieur de la société.

Nous cherchons à détruire leur pouvoir et les attaquons avec ces petites actions qui sont aussi des mécanismes de propagande de l’anarchie. Nous souhaitons qu’elles se multiplient en relation directe avec l’apparition de camarades prêts à rejeter et à combattre l’autorité. Nous laissons ouvert le débat fraternellement.

Nous vous envoyons aussi le texte de menaces qu’ont reçu les diplomates grecs.

Solidaires Internationalistes pour l’Anarchie du Cône Sud, Chili

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Au moment où vous lirez ceci, les représentants de l’État grec au Chili courent un grave danger. Leurs véhicules transportent des engins explosifs que feront leur travail d’ici 40 min, à mois que vous ne donniez une alerte immédiate à vos chefs et à la police.
Nous savons, et vous aussi le savez, qu ela sécurité du système est vulnérable et que l’intelligence policière n’est pas si intelligente. Notre intention est simple : démontrer par des faits que derrière les figures puissantes se cachent de simples êtres humains qui ressentent la peur et l’insécurité face aux attaques d’individus auto-organisés et des anarchistes insurgés au Chili, en Grèce et partout dans le monde. Le feu de la révolte en Grèce allume aussi la mèche de l’insurrection dans ces territoires non pacifiés par le pouvoir.
Ceci est un acte en solidarité avec Stella Antoniou, anarchiste emprisonnée en Grèce en décembre 2010 et accusée d’ appartenir à l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules du Feu, charge qu’elle a refusé sans renier su identité en tant qu’anarchiste. L’État grec a rejeté sa libération malgré la maladie dont elle souffre, et dans d’autres parties du monde d’autres actions solidaires sont réalisées.
Nous voulions que vous sachiez aussi que nous sommes au courant de la situation de Panagiotis Argirou et Gerasimos Tsakalos, détenus de la Conspiration des Cellules de Feu, qui sont actuellement en grève de la faim pour demander l’arrêt de leurs transferts incessants dans les différentes prisons grecques. Avec ce type de méthodes l’État grec se venge de ces camarades. Mais ils-elles ne sont pas seuls. Nous, nous nous vengeons par des actions ofensives.

Vous êtes des terroristes professionnels, Nous, avec des petites actions de grand contenu, nous voulons que les oppresseurs ressentent la peur, notre liberté ne peut attendre.

Mort à tous les Etats, mort au Capitalisme et à toute autorité !!!

LA SOLIDARITÉ ENTRE ANARCHISTE N’EST PAS QUE PAROLE ECRITE.
LIBERATION DE STELLA ANTONIOU
SOLIDARITÉ AVEC LES ANARCHISTES PRISONNIERS EN GRÈCE ET DANS LE MONDE
VIVE LA FÉDÉRATION ANARCHISTE INFORMELLE

Solidaires Internationalistes pour l’Anarchie du Cône Sud, Chili

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