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Infos à propos de l’ancien policier infiltré Mark Kennedy

Ce document veut rendre public des infos de base sur l’ancien policier infiltré Mark Kennedy. Il décrit ses allées et venues, son travail et ses loisirs. Il contient aussi une note sur l’ancienne policière infiltrée ‘Lynn Watson’. Nous espérons qui leur apportera, ainsi qu’à leurs semblables, un sentiment de peur et d’insécurité. Que cela fournisse aussi un bon point de départ à ceux qui voudraient agir à partir de ces informations…

Mark Kennedy a infiltré des groupes et des campagnes anarchistes et activistes entre 2003 et 2010 sous le pseudo de ‘Mark Stone’. À notre connaissance, il était impliqué avec des groupes et individus en Grande-Bretagne, Islande, Allemagne, France, Danemark, États-Unis et Espagne où il a recueilli des informations pour différentes forces de police, parfois de façon non-officielle, parfois en faisant partie d’opérations officielles internationales. Il a continué à exercer des missions similaires pour le secteur privé après avoir quitté la police et a fondé lui-même au moins deux entreprises.

Nous ne tenterons pas de documenter de façon exhaustive ses activités ici, pas d’avantage que nous ne pourrions espérer rendre compte du mal qu’il a fait. Nous ne sommes pas liés aux révélations initiales sur lui ou sur d’autres infiltrés. Des nombreuses informations existent déjà sur le net relatant leurs activités. Parce que les informations et les campagnes concernant ces révélations furent extrêmement problématiques et controversées, nous n’avons pas fait référence à des sites web ici, mais il y a beaucoup de sources sur le net. Cependant, nous encourageons fortement les individus à prendre connaissance de ces informations.

Donc…
Kennedy joue de la guitare dans un groupe de pub rock appelé ‘The Barnstormers’. Ils jouent occasionnellement à The Anchor Inn sur Bridgewater Road à Bleadon. Ils ont aussi joué à The Ciderbarn à Draycott à de multiples occasions. Ses collaborateurs pour ceci sont Lian Simmons, Jacob Monro, Corne van Touder et Tim.
Il a travaillé en tant que responsable des achats pour Darwin Escapes qui gère plusieurs stations touristiques dans le pays. Nous avons des raisons de croire qu’il travaille encore dans leur propriété à côté de Cheddar.
Il a été vu en 2017 en train de conduire une Hyundai Tucson gris métallisé avec la plaque HT17AUK. Nous avons des raisons de croire qu’il vit à Worle, une banlieue de Weston-Super-Mare.

Nous avons des raisons de croire que l’infiltrée connue comme ‘Officier A’ ou ‘Lynn Watson’ habite à Hull. Voici une photo d’elle (voir PDF).

Nous croyons que ces informations ne doivent pas rester la propriété d’une petite minorité qui pense être capable de décider qui doit savoir et qui ne doit pas. Nous demandons à tous ceux qui détiendraient des informations à propos de Mark ou d’autres infiltrés de les rendre public pour qu’il soit possible à chacun d’agir.
Les révélations sur Mark Kennedy ont conduit la police à confirmer l’existence de nombreux infiltrés, par exemple Watson et ‘Marco Jacobs’ qui étaient tous les deux actifs au même moment que lui. Depuis lors, beaucoup d’autres infiltrés ont été grillés. Il y a des cas qui datent de décennies et certains continuent encore. Ils doivent être considérés comme la partie émergée de l’iceberg, les miettes que l’État a choisi de lâcher.

Nous ne sommes pas étonnés par l’utilisation d’infiltrés comme stratégie d’État. Ce serait une erreur de comprendre le cas spécifique de Kennedy comme quelque chose d’unique ou d’extra-ordinaire. Bien sûr, il y a certains traits particuliers mais, malheureusement, ce n’est pas inhabituel. Il a simplement continué une tradition, dans une longue histoire d’individus sans scrupules, qui ont été préparés, formés et employés à envahir et à saper la vie de ceux qui cherchent à remettre en cause le statu quo. Ces individus sont responsables de toutes leurs actions et de tous les ordres et instructions qu’ils suivent ou ont suivi. Nous n’avons aucune sympathie pour eux. Ils sont responsables de leurs décisions personnelles au jour le jour et des dégâts causées aux projets anarchistes et activistes comme des luttes contre des catastrophes environnementales, contre l’exploitation animale, le fascisme, le capitalisme et l’État.

Nous ne cherchons pas de reconnaissance. Nous ne voulons pas d’excuses et ne cherchons pas de justice à l’intérieur ou à l’extérieur d’un tribunal. Nous ne trouvons aucun mérite à révéler la vérité au pouvoir, mais il est important que ces actions aient des conséquences.

Nous nous efforcerons de faire en sorte que leurs vies soient remplies de misère et de constante insécurité. Une vie où ils ne peuvent jamais être sûrs qu’ils ne sont pas observés et où ils ont toujours peur d’être reconnus par quelqu’un qui les déteste. Nous espérons qu’ils ne pourront pas oublier, pour les années qui viennent, les gens qu’ils ont fait souffrir, les vies auxquels ils ont causé du tort et la confiance qu’ils ont rompue.

Le texte anglais en PDF avec des photos : https://en-contrainfo.espiv.net/files/2018/05/Text.pdf

Affiche pour un appel anarchiste contre les drogues et ceux qui favorisent leur diffusion

À travers l’histoire le rôle des drogues se reproduit, autant celles légales que celles illégales. Comme méthode pour démanteler les agissements directs contre le pouvoir et ses appareils répressifs et de surveillance. Comme cela a eu lieu au sein du front de libération de la terre, des panthères noires et des groupes qui agissaient dans les années 60 aux État-Unis. Et comme cela a touché dans presque sa majorité le milieu anarkopunk et anarchiste au Mexique. Car l’abondance et la facilité d’obtenir des stupéfiants dans des lieux soi-disant squattés ou libérés ont transformé en fossiles des individus dont la seule chose qui les différencient du citoyen drogué c’est leurs patchs et la musique qu’ils écoutent.

C’est pour cette raison, et d’autres, que nous exhortons à réfléchir et à remettre en question le rôle des drogues au sein du milieu anti-autoritaire et développer la critique, au-delà de stupides tendances à la mode. De même que nous incitons à agir contre ceux qui les produisent, les vendent et favorisent leur diffusion.

Depuis le Mexique, le Chili et la Grèce, insurrection anarchiste contre les drogues du Capital et de l’État.

Dans le but de continuer à développer une critique anti-autoritaire et des actions, une affiche a été faite afin qu’une tension se créé contre ceux qui vendent et facilitent l’usage de stupéfiants autant légaux qu’illégaux. En effet nous considérons qu’il faut développer une critique et auto-critique plus profonde contre l’usage et l’achat de drogues au sein du milieu anarchiste, non pas dans le but d’éviter la conflictualité avec le pouvoir et ses appareils de surveillance, mais pour reconnaître et viser ces personnes qui dégagent un bénéfice pour le Capital à travers la vente de ces substances, qu’elles soient légales ou illégales. Car certains d’entre nous considérons que la lutte insurrectionnelle anarchiste doit se mener aussi contre le narcotrafic et l’État lui-même qui facilite sa propagation.

Insurrection anarchiste contre les drogues du Capital et de l’État !
Mort à toute autorité et à ses flics drogués !

 

en espagnol, portugais

Allemagne: Appel anarchiste contre le sommet du g20 à hambourg début juillet 2017

Si les criminels d’aujourd’hui les plus couronnés de succès, les exploiteurs de l’humain et de la nature les moins scrupuleux et les chefs autoproclamés de cette planète se rencontrent les 7 et 8 juillet 2016, ce n’est pas pour se confronter à eux avec de quelconques revendications pour un meilleur gouvernement ou pour un asservissement plus social et ainsi demander à ce qu’ils soient réévaluer.

Ils ressentiront la rage de la rue lorsqu’ils s’empresseront d’envoyer leurs troupes dans les rues désertes et discuteront des attaques nocturnes de ces dernières semaines

Cet appel ne veut pas se perdre comme tant d’autres dans des rencontres similaires, dans une analyse du sommet du G20 ou de la politique menée par leurs participants. L’injustice dans le monde a déjà été mille fois commentée et celui qui ne ressent aucun besoin de passer à l’action n’a pas besoin d’un énième texte.

Nous voulons parler de ceux qui sont déjà impliqués dans la lutte contre le capitalisme et ses États étant en conformité avec leur société – donc nous souhaitons parler des États-Unis.

Depuis Seattle en 1999, les contre-sommets étaient un catalyseur de la révolte radicale, des individus et des groupes se réunissaient, discutaient, étaient soudés derrière les barricades et ramenaient les flammes de la révolte dans leurs régions. De même que les coups de feu de Göteborg et de Gênes, ou les nombreux indic’ qui se sont introduits clandestinement n’ont pas pu mettre un coup d’arrêt au développement d’un réseau émeutier dans toute l’Europe des courants autonomes, anarchistes et anti-autoritaires.

Puis des critiques de l’événement ont commencé à circuler, comme si quelqu’un avait plaidé justement pour agir comme des touristes de l’émeute dans une ville quelconque. C’est au milieu d’effluves de champagne de quelques gestionnaires du mouvement que les manifs contre le G20 ont été préparées à Cannes et à Nice en 2011. Tout devait changer, s’améliorer, se politiser. A l’époque, aucun retour ni aucune analyse n’a par la suite été diffusé. La résistance s’était arrêtée purement et simplement, il y avait seulement les ONG habituelles qui passaient leur programme.

Désormais, c’est donc à Hambourg que ça se passe, et les responsables meurtriers du quartier général des services secrets, les services de police et les commandements militaires se tirent les cheveux. Ils craignent que nous venions. Mais nous n’avons pas de leadership qui peut être éliminé, notre résistance ne dépend pas du comportement de cadres de quelques individus isolés. Peut-être que rien ne se passera si toi, qui lis ce texte en ce moment, ne seras pas actif. N’attend pas que d’autres personnes préparent quelque chose à ta place, de sorte que tu n’es plus qu’à sauter dessus.

Il y aura sûrement une grande manif d’idiots de la gauche, qui veulent mettre en scène leur rituel démocratique, comme un certain M. Marx ou Lénine l’avaient appliqué il y a 150 ans. Et peut-être que nous serons là aussi, à la manif, ou aux abords, ou derrière les lignes des flics. Il y a encore du temps pour y réfléchir et s’y préparer.

En revanche, nous appelons à une campagne en vue du G20 contre toute forme de domination. Nous voulons détruire jusqu’au mois de juillet 2017 (et même si ça ne peut être que symbolique….) la domination du patriarcat sur les femmes, la domination de l’État aux frontières et dans les centres urbains, la domination du travail sur nos vies quotidiennes, la domination de l’argent sur nos comportements au sein de la société, la domination des marchandises sur nos vies, la domination des flics dans nos têtes quant à la peur de la répression.

A Hambourg et dans chaque ville et village, un nombre interminable de cibles se prêtent à la destruction., donc nous devrions commencer maintenant. Ainsi, en juillet 2017, le fossé entre le monde du G20 et le reste du monde sera devenu si grand que nous n’aurons plus besoin de contre-sommet pour nous retrouver. La campagne militante contre le G8 à Heiligendamm en 2007 pourrait servir de modèle car, mis à part une procédure d’enquête absurde, elle a transmis une nouvelle génération d’activistes par des actions clandestines auto-déterminées et les reculs des flics de Rostock fuyant une pluie de cailloux, un sentiment de notre propre force et des possibilités d’organisation horizontale.

De plus, nous appelons également à un approfondissement théorique de notre praxis, où la présence ou l’absence d’anarchie devrait être revue quant à son acceptation, lors des révoltes comme en France récemment, des spectacles comme en mars 2015 à Francfort, des rituels comme le 1er mai, ou des luttes de quartier au quotidien ou dans la lutte contre les nazis. Car partout où nous ne sommes pas présents, nous ne pouvons pas nous plaindre de la prédominance des réformistes. Là où l’on trouve seulement des phrases vides de sens accompagnées d’un (A), le bavardage superficiel au sujet du « consensus d’action » peut se faire entendre par des distanciations qui s’en suivent. Un tel discours devrait dépasser les rares références au G20 faites jusqu’à présent (et qui méritent d’être saluées) dans les communiqués de revendication d’attaque.

Notre résistance contre la rencontre du G20 ne cherche à remporter aucune « victoire », au sens d’empêcher la tenue de cet événement. Cela pourrait tout simplement être le début de quelque chose qui pourrait aussi commencer n’importe quel autre jour : l’auto-détermination de l’individu sur l’existant et l’auto-organisation dans les structures collectives. Il faudrait faire attention à ne pas restreindre l’appel à cela, donc,

Attaquons le G20 !

Dévastons Hambourg !

Détruisons l’Europe forteresse !

Prisons étasuniennes : Déclaration de Marius Mason pour la journée d’action et de solidarité avec les prisonnier-e-s trans le 22 janvier 2016

Déclaration pour la journée d’action et de solidarité avec les prisonnier-e-s trans

Joyeux nouvel an, famille et ami-e-s ! Merci énormément pour tout le soutien et l’attention reçu tout au long de l’année, que se soit de la part d’ami-e-s de longue date que de nouvelles-aux correspondant-e-s. Je me sens très reconnaissant et je suis toujours touché par les encouragements et ressources qui me sont envoyés par des gen-te-s qui font déjà tant pour augmenter nos chances collectives de survie. Les informations [aux États-Unis] ont été saturés par les histoires d’une personne ayant gagné la grande « cagnotte de fric » accumulée par le Loto américain – mais le « gain » le plus important n’a rien à voir avec l’argent. Je parie sur le fait que le mouvement gagnera beaucoup cette année : en gagnant plus de pouvoir pour leurs communautés et en se défendant face à la brutalité policière et contre les inégalités raciales, en remportant encore plus de victoires pour les animaux et dans la défense des espaces sauvages, en créant des relations sociales basées sur le respect, la dignité et la compassion pour tou-te-s…indépendamment de leur race, orientation, croyance ou présentation de genre.

Merci de vous rassembler aujourd’hui, pour soutenir celleux parmi les membres de notre communauté qui luttent si dur derrière les murs pour garder leurs consciences d’elleux-même intactes. Notre autonomie sur nous-même, sur nos corps est essentielle pour que n’importe quel autre type de liberté soit possible. En tendant la main aux prisonnier-e-s trans, vous affirmez leurs droits à se définir elleux-mêmes pour elleux-même – et vous les défendez contre les voix accablantes qui prétendent qu’ielles n’existent pas, qu’ielles devraient laisser les autres les définir. Dans l’environnement d’isolement de la prison, c’est toxique et intimidant, et cela s’élève à la forme la plus cruelle de torture psychologique. En offrant votre aide et solidarité, vous pourriez très bien sauver une vie. Je le sais parce que pour l’année et demie passée, je me suis battu pour m’affirmer comme homme trans, j’ai lutté pour obtenir le soulagement d’une aide médicale appropriée à ma dysphorie de genre – c’est la pensée tendre et aimante de la famille étendue que sont mes soutiens qui m’a donné la force et le courage de continuer. S’il vous plaît, rejoignez-moi pour offrir cette aide à des personnes si nombreuses et qui en ont besoin pour continuer. Ne sous-estimez jamais le pouvoir salvateur d’une lettre, ces lettres m’ont permis de continuer… et je veux transmettre ce cadeau, si vous acceptez de m’aider.

Merci encore de vous rassembler aujourd’hui, de vous connecter à celleux à l’intérieur qui ont véritablement besoin de vous, qui ont besoin de vous pour que vous les voyiez tel qu’ielles sont vraiment, et qui luttent pour être vu-e-s ainsi. Jusqu’à ce que les prisons disparaissent, nous avons besoin de travailler dur pour soutenir celleux d’entre nous qui sont à l’intérieur – particulièrement celleux d’entre nous qui ne sont pas toujours aussi visibles au reste du monde. Nous sommes toujours plus fort-e ensemble.

Marius Mason

Janvier 2016

portugais | italien

Journée internationale de solidarité avec les prisonnier.es trans – 22 janvier

Journée internationale de solidarité avec les prisonnier.es trans

À travers le monde, cette journée sera une occasion de se tenir en solidarité avec les personnes trans en prison. Rejoignez-nous pour des nuits d’écriture de lettres, des projections de films, des ateliers, des discussions, des veillées, des actions, des levées de fonds et des soirées.

Ce projet autonome a été initié par Marius Mason, un prisonnier trans au Texas, EU. Cet événement annuel sera mené par des prisonnier.es trans et leurs soutiens à travers le monde. C’est une occasion pour celleux dehors de se souvenir de celleux derrière les barreaux, d’offrir une solidarité et un soutien réel et de faire prendre conscience des problèmes auxquels font face les prisonnier.es trans. C’est une occasion pour celleux à l’intérieur d’avoir une voix et de s’organiser ensemble.

L’affiche en format pdf et regardez une liste des événements ici

« En tant que queers nous connaissons l’effroi du contrôle, du dégoût et de l’isolement ; nous nous sommes touTEs vuEs refuser la possibilité de vivre nos vies. Pour les personnes trans et gays en prisons, ces problèmes sont doublés par les contraintes physiques et émotionnelles d’une véritable cage. Depuis des décennies, les premier.es activistes queers ont montré une solidarité et un soutien actifs envers leurs frères et sœurs emprisonnéEs – iels écrivaient des lettres, manifestaient, et demandaient qu’iels ne soient pas simplement traitéEs avec respect et dignité, mais qu’iles soient libéréEs de manière totale et inconditionnelle. Les prisonnierEs gays et trans s’organisaient entre elleux et avec le monde dehors. » – L’appel de Marius et ses amis

anglais | allemand | espagnol | italien | portugais

Saint-Sylvestre : Appel international des parents et des amis des détenus politiques

Reçu par mail:

APPEL INTERNATIONAL DES PARENTS ET DES AMIS DES DETENUS POLITIQUES POUR UN JOUR MONDIAL D’ACTIONS DE SOLIDARITE.

Nous qui vivons la capture de nos enfants, de nos conjoints, des nos frères et sœurs, des nos amis.
Nous qui avons entendu les peines massacrantes de dizaines d’années imposes par les tribunaux terroristes de l’état des exploiteurs.
Nous qui avons soutenu avec dignité les prisonniers – combattants de la liberté, nos amis et parents.

Il est temps de faire entendre notre voix, de faire connaitre notre vérité.

Nous proposons et appelions pour un Jour Mondial d’Actions de solidarité des amis et parents des détenus politiques.

En Grèce, en Italie, en Espagne, en Mexique, en Chile et dans le monde entier.

Disons-le à haute voix:
LES DETENUS POLITIQUES, LES PRISONNIERS – COMBATTANTS DE LA LIBERTE, NE SONT PAS SEULS!

Nous sommes et nous serons toujours à leur cote.
Face à la barbarie des lois terroristes de gouvernements fascistes et démocratiques de l’Empire des riches, nous continuerons de résister.

Nous proposons le 31 Décembre 2015 comme un jour mondial d’actions de solidarité des parents et des amis des détenus politiques.
Par des interventions dans les prisons, dans les tribunaux, dans les ministères, dans tous les centres des pouvoirs.

Pour la dignité humaine et la LIBERTE!
Nous allons résister jusqu’ à l’abolition de toute prison.

Parents et amis des détenus et des incriminés politiques | Grèce
Sygeneis-filoi@espiv.net

Appel international pour un Décembre Noir

Nous nous associons, en tant que compagnon-ne-s d’origines géographiques variées et venant de chemins de lutte divers qui partagent les mêmes intérêts de diffusion de l’offensive anarchiste, à l’appel pour un Décembre Noir émis par des frères enfermés dans les prisons de la démocratie grecque.

Nous appelons à raviver la mémoire noire de nos mort-e-s et de toutes celles et ceux qui sont tombé-e-s dans le combat pour l’anarchie et pour la liberté.

Nous appelons à activer la solidarité combative avec les compas qui connaissent l’enfermement comme conséquence de leur irréductible posture d’affrontement avec toute forme de Pouvoir, et avec celles et ceux qui ont choisi la voie difficile de la clandestinité.

Nous appelons à ce que cesse la fragmentation de nos efforts, puisqu’il est possible de frapper l’ennemi là où cela lui fera le plus mal depuis différentes tranchées de la même guerre.

Des activités de contre-information aux actions de propagande par le fait, faisons de ce mois une opportunité pour nous rencontrer, pour conspirer et synchroniser nos forces de manière informelle, internationale et insurrectionnelle contre le monde du Pouvoir. Une opportunité pour mettre en exergue les points que nous avons en commun, mais aussi nos perspectives distinctes dans un esprit de camaraderie et de respect mutuel.

AVEC LA MÉMOIRE NOIRE DE NOS MORT-E-S POUR ACCOMPAGNER NOS PAS REBELLES

COMPLICITE SOLIDAIRE AVEC LES COMPAGNON-NE-S EN PRISON ET EN CAVALE

GUERRE PAR TOUS LES MOYENS CONTRE LA DOMINATION

Anarchistes hors des murs pour un Décembre Noir

en espagnol, anglais, grec, italien, portugais, alemand

Notre-Dame-des-Landes : S’ils reviennent, on résistera plus fort encore !

Le gouvernement déclare ne plus vouloir attendre les appels des recours contre le projet d’aéroport et rompre ainsi avec les engagements qu’il avait pris en 2012 et 2014. Il prétend vouloir venir expulser la zad en vue de démarrer les chantiers de l’aéroport. Cette nouvelle opération policière pourrait hypothétiquement survenir en début d’année 2016, dans les semaines qui suivront la COP 21, histoire que l’hypocrisie soit bien à son comble.

Dans ce contexte de menaces, nous appelons tous les comités et soutiens à se mobiliser dans les semaines à venir pour montrer au gouvernement que revenir tenter de détruire la zad est une très mauvaise idée. Pour parer à toute éventualité, nous invitons par ailleurs à diffuser très largement les appels qui reviennent sur les dispositions à prendre en cas de tentative d’expulsion ou de démarrage des travaux. Une série d’affiches et tracts ont été imprimé en ce sens.

Nous vous invitons à les diffuser et coller un peu partout en quantité. Ces affiches et tracts sont pour l’instant disponibles sur la zad à la ferme de Bellevue ainsi qu’aux Fosses Noires, et à Nantes à B17.

Appel à tous les comités et personnes solidaires

Réactions en cas d’opération policière, d’expulsion ou de démarrage de chantiers de l’aéroport

Des comités de toute la région se sont réunis à plusieurs reprises au cours des deux dernières années pour planifier les réactions en cas de nouvelle attaque sur la zad ou démarrage des travaux. Nous ne savons pas si et quand ils attaqueront de nouveau, mais nous serons prêt-e-s à riposter si le moment vient. Voici les propositions à ce sujet émanant de l’intercomités. A chaque groupe de les adapter localement . C’est la mise en commun de ces différents types d’actions et d’autres, à plusieurs échelles géographique, qui nous permettra de les faire échouer de nouveau. Si des signes d’opérations policières massive apparaissent et sont confirmés, un appel commun à réagir sera diffusé sur zad.nadir.org et acipa-ndl.fr.

Sur la zad et juste autour :
– Appel à venir résister sur la zone même et à en faire en sorte que la zad ne se retrouve pas enclavée et encerclée. Faire en sorte que les déplacements et check-points policiers soient perturbés et que les soutiens et ravitaillements circulent.

Dans la région :
– Dès le premier jour de l’opération, actions coordonnées de bloquages des routes ou des opérations escargot, sur les points d’accès à la zone ou sur les grands axes et points stratégiques de la région, et/ou à des occupations de lieux du pouvoir.
– Des actions nocturnes de casserolades et autres manifestations sonores devant les hotels où seront logés les policiers et gendarmes.
– Convergence le soir même, à partir des différents points de blocage ou d’actions, pour se rendre à 18h devant la Préfecture
– Manifestation le samedi à Nantes après une semaine d’opération.

A l’extérieur de la région :
– Appel à occupation des lieux de pouvoir ou à des opérations de ralentissement des flux localement, ainsi qu’à venir sur le terrain défendre la zad pour ceux et celles qui le peuvent.

L’aéroport ne se fera pas – La zad de Notre Dame des Landes continuera à fleurir !

en anglais

Contre la COP21 : appel international !

Du 28 Novembre au 12 Décembre, nous nous mobiliserons à Paris contre la COP21. 195 chefs d’État, et un nombre incalculable d’industriels se réuniront pour décider de mesures inutiles afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. En fait, il s’agira de statuer sur la quantité de pollution raisonnable que les industriels pourront rejeter dans l’atmosphère. Les nouveaux quotas de CO2 ne sont qu’un nouveau moyen pour les pays riches de continuer à s’octroyer le droit de polluer impunément.
Nous ne laisserons pas ceux qui sont les seuls responsables du réchauffement climatique et de la marchandisation du vivant tenir leur énième mascarade tranquillement !

La seule solution pour régler ce problème est la fin du système capitaliste et productiviste, pas un sommet dans une zone militarisée.
Que toutes celles et ceux qui n’en peuvent plus de ce système mortifère, d’Europe et du monde, convergent vers Paris contre la COP21 !
De multiples manifestations et des rencontres auront lieu pendant la conférence. Venez avec vos propositions et votre volonté, pour créer ensemble, d’autres formes de vie en commun loin des diktats économiques.

Des lieux d’hébergement et d’accueil seront prévus, ainsi que les actions suivantes :

Samedi 28 Novembre : Convergence des convois des ZAD sur Paris.

Dimanche 29 Novembre : Manifestation

Du 29 Novembre au 12 Décembre : Diverses journées d’action.

Samedi 12 Décembre : Clôture et journée d’action.

Assemblée parisienne contre la COP21

COP21@riseup.net

en anglais, italienespagnol et allemand

11 juin : Transitions… la lutte n’est pas finie!

Tout est génial! Nique la police « FTP : Fuck the police » June11.org

Traduction non littérale du texte en vue de la Journée internationale de solidarité avec les prisonnier-ères anarchistes à longe terme, incluant Marius Mason et Eric McDavid. Des passages ont été coupés exclusivement pour fins de diffusion plus « grand public »…

Chili : Face à la société carcérale, ni silence, ni oubli, seulement la lutte !

JOURNÉES DE SOLIDARITÉ AVEC LES PRISONNIER-E-S DE LA GUERRE SOCIALE DANS LES PRISONS CHILIENNES DU 10 AU 20 AVRIL

Appel :

* A tous nos frères et sœurs, compagnons et compagnonnes, proches et amours.

* Aux complicités multiformes du monde entier qui attaquent le présent d’exploitation et de misère, de domination, de capital et de mort.

* A tou-te-s les prisonnier-e-s subversif-ves, autonomes, libertaires, révolutionnaires, anti-autoritaires qui ne nient pas leurs liens ni leurs convictions et résistent quotidiennement et dignement, non seulement pas les mots mais surtout par les actions concrètes.

“Qui a peur de la liberté se sent fier d’être esclave”
M. Bakounine.-

La lutte contre le pouvoir de la domination et la totalité des dispositifs symboliques, subjectifs, tangibles et de valeur qui le nourrissent et le soutiennent requiert avant tout cette décision individuelle, radicale et inébranlable de porter la tensions dans tous les espaces de la vie, faisant de celle-ci un chemin continu de libération. Il est certain que parvenir à cette conviction, décision, choix, implique un processus que chaque personne vit de manière unique et non répétable selon le contexte et les circonstances lors desquelles nous avons ouvert les yeux pour lutter. Avancer vers l’émancipation comme principe directeur pour la destruction de la société de classes n’est pas un processus instantané, ni solitaire, bien qu’il puisse être individuel : de par la rencontre des idées, nous construisons des liens qui nous fraternisent dans la pratique, génèrent des points d’affinité, y compris avec des esprits conscients que nous ne connaissons pas directement mais avec lesquels nous articulons un chemin commun.

Mais lorsque le spectacle social de la non-vie qu’ils nomment démocratie t’offre sa possibilité d’indignation et de participation citoyenne à travers tous ses appareils de contrôle, ce qu’il cherche au fond est d’annuler la vraie possibilité de la rébellion jusqu’au plus intime de chaque conscience. De ce fait, face aux multiples formats de l’idéologie de l’État-prison-capital, opposer la résistance offensive de nos convictions veut dire outrepasser toute marge, muraille ou frontière entre lesquelles ils prétendent nous faire vivre dans l’acceptation aveugle de leurs relations de pouvoir pourries, de leur morale nauséabonde, de leur politique et de leur vision du monde.

Résister offensivement à l’actuel état des choses implique clairement passer de la parole à l’action, du banal slogan au combat rebelle contre l’ordre existant, de la simple critique vide de contenu à la prolifération de l’antagonisme en vue de la révolte.

De cette façon, nous, qui avons fait des pas de récupération de nos vies en brisant les chaînes qui nous oppriment, avons été exposés au déchaînement étatique de répression et de mort. La loi du pouvoir, toujours disposée à défendre la domination, est toujours aiguisée pour condamner et châtier celles et ceux qui se lèvent. Approfondir la conséquente cohérence entre théorie et pratique nous a fait transiter par les recoins les plus obscurs de l’architecture policière-pénitentiaire de l’État-Capitaliste. Nous n’avons été ni les premier-e-s, ni les seul-e-s, et nous ne serons pas les dernier-e-s… Cependant, avec la particularité présente de l’actuel univers de prisonnier-e-s en guerre s’expriment différentes expériences de résistance à l’enfermement depuis la fin des années 80 dans les démentielles prisons de haute et de très haute sécurité au Chili, au Pérou, au Brésil et en Argentine entre les années 90 et nos jours. A travers des procès juridico-politiques toujours bien moulés et falsifiés en fonction des intérêts contre-insurrectionnels… La torture et la répression directe a fait de la criminalisation des proches et des amours des différents entourages une constante, et plutôt que nous effrayer, elle a rendu plus puissante cette force vitale qui nous a fait insister et poursuivre en tant qu’individus au-delà des étiquettes caricaturales devenues une partie de la constante diffamation journalistico-policière, y compris du sectarisme gauchiste et acrate qui ne fait qu’atomiser, diviser et fractionner les continuelles tentatives d’élargissement de la frange insurgée sur laquelle se fondent diverses expériences qui mettent en avant l’autonomie, l’action directe, le soutien mutuel, l’affinité et l’horizontalité dans la lutte pour la libération totale.

La réalité des prisonnier-e-s en guerre dans les prisons chiliennes ne peut pas être falsifiée. Il y a de la lutte jour après jour, il n’y a pas de silence, et encore moins d’oubli. Des générations différentes de subversif-ves qui se rencontrent avec des regards similaires sur ce présent de lutte. Voilà pourquoi, en contribuant à la rupture de la fragmentation des espaces d’affinité et de proches de chaque prisonnier-e, nous voulons provoquer des pas de rapprochement concret autour de points communs minimaux au sein d’un scénario hautement défavorable, mais qui ne sera jamais une impossibilité pour apporter depuis l’individualité la collectivisation de la lutte dans tous les plans de la réalité. Dans ce cadre, nous faisons un appel ouvert à étendre toutes les initiatives possibles de lutte face à toutes les expressions de la société carcérale. Nous appelons à mobiliser l’imagination, la volonté et l’envie entre le 10 et le 20 avril.

Nous saluons les dignes luttes qui se sont multipliées ces temps-ci dans les prisons grecques, chapitres que nous accompagnons depuis la proche distance avec une sincère affection.

Nous saluons aussi le Méjico Negro, que se lève et grandit dans la lutte anti-autoritaire, aux compas dans les prisons qui à travers leurs écrits et leurs luttes sont toujours dans nos cœurs.

Nous saluons les prisonnier-e-s anarchistes dans les prisons italiennes, nos frères et sœurs Francisco et Mónica et les compagnon-ne-s arrêté-e-s lors de ladite opération Pandora.

Nous saluons la digne résistance de Mauricio Hernández dans le démentiel régime de punition auquel il est soumis depuis 13 ans dans les prisons brésiliennes.

Nous saluons les prisonnier-e-s mapuche autonomes et leur combat ancestral pour leur autodétermination.

Nous saluons Juan Flores et Nataly Casanova, en procès sous le coup de la macabre loi antiterroriste, de la démocratie à qui elle permet tout. A Diego Ríos, capturé récemment.

Nous étreignons tou-te-s les prisonnier-e-s dignes de toutes les Cages de la Planète, les fugitif-ves, nos mort-e-s.

Avec une tendresse éternelle spéciale pour Eduardo et Rafael Vergara, Paulina Aguirre, Norma Vergara, Johny Cariqueo, Zoé Aveilla, Lambros Foundas, Mauricio Morales, Sebastián Overluij et Sergio Terenzi…

JEUNESSE COMBATTANTE : INSURRECTION PERMANENTE

TANT QU’IL Y AURA DE LA MISERE, IL Y AURA DE LA REBELLION

CONTRE TOUTE AUTORITE GUERRE SOCIALE

SOLIDARITE INTERNATIONALE ET REVOLUTIONNAIRE POUR LA DEMOLITION DES PRISONS

-Tamara Farías Vergara
-Alejandro Astorga Valdés
-Carlos Gutierrez Quiduleo
-Juan Aliste Vega
-Freddy Fuentevilla Saa
-Hans Niemeyer Salinas
-Marcelo Villarroel Sepúlveda
-Alfredo Canales Moreno

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Grèce : Appel international du Réseau des Combattants Prisonniers (DAK)

A présent, les prisonniers anarchistes du Réseau des Combattants Prisonniers (DAK) Antonis Stamboulos, Tasos Theofilou, Giorgos Karagianidis, Dimitris Politis, Fivos Harisis, Argyris Ntalios, Andreas-Dimitris Bourzoukos, Grigoris Sarafoudis et Giannis Michailidis, les membres de Lutte Révolutionnaire Nikos Maziotis et Kostas Gournas, le membre de 17 Novembre Dimitris Koufontinas, les prisonniers politiques turcs et les prisonniers Giorgos Sofianidis et Mohamed-Said Elchibah, nous sommes en grève de la faim, luttant contre le régime législatif et répressif d’exception, qui est instauré par l’Etat grec depuis le début des années 2000.

Depuis le 2 mars nous avons commencé, avec les compagnons à l’exterieur, une lutte pour l’abolition des prisons de haute sécurité de type C, l’abolition de la législation anti-terroriste, l’abolition de la loi de la cagoule, le changement radical de la méthodologie de prélevement et d’identification de l’ADN, la libération du membre de 17 Novembre Savvas Xiros qui a des multiples problèmes de santé.

La lutte pour la satisfaction de ces revendications est une lutte contre le noyau de l’état d’urgence. C’est une lutte contre le noyau du nouveau totalitarisme instauré les derniers quinze ans, aussi bien en Grèce qu’au niveau international.

Reconnaissant le fait que les ramifications de l’autorité dépassent les strictes frontières géographiques des états, nous invitons tou-te-s les compagnon-ne-s dans le monde à soutenir notre lutte.

Nous invitons tou-te-s les combattant-e-s à agir le 1er avril, envoyant de cette manière un message d’unité révolutionnaire.

VICTOIRE A LA LUTTE DES GREVISTES DE LA FAIM

SATISFACTION DE TOUTES LES REVENDICATIONS

POUR LA DESTRUCTION DE L’ETAT ET DU CAPITAL

Réseau des Combattants Prisonniers (DAK)

grec | anglais | espagnol | allemand | serbo-croate

Istanbul : Sabotage d’une pelleteuse

Une nuit à Bağcılar… nous étions au cœur de la bête.

Il se dit que la plus profonde obscurité nocturne camoufle toutes les infamies du système, mais elle se fait également complice de quelques putains furieuses qui ne cherchent qu’à détruire toute cette merde avant que ne vienne l’aube. Malgré le fait que l’éclairage des rues et des magasins, les caméras de sécurité et les dispositifs du réseau de monitorage électronique MOBESE (les yeux et les oreilles de l’État) soient à l’affut pour nous trahir, comme si nous étions surveillé-e-s par un violeur, ils ne peuvent réellement nous empêcher de matérialiser en actes notre colère contre ce système pourri, et de nous unir aux ombres qui restent de la nuit.

Voilà donc une autre de ces nuits du quartier Bağcılar d’Istanbul, lors de laquelle nous avons attaqué une bête jaune, dont l’unique tâche est de creuser le béton en étripant la terre, ce qui joue un rôle actif dans la déforestation et l’urbanisation des derniers endroits qui n’ont pas encore été bétonnés. Nous avons coupé le flux sanguin de la bête et neutralisé la connexion entre ses organes.

Nous avons entrepris cette action en tant que contribution à la Semaine Internationale de Solidarité avec les Prisonnier-e-s Anarchistes (23-30 août 2014), la dédiant en premier lieu à la compagnonne Tamara Sol Farías Vergara, enfermée au Chili, sous l’accusation d’avoir tiré sur un gardien de banque et de l’avoir blessé. Nous la dédions aussi à Nikos Maziotis, actuellement en prison après avoir été recapturé au cours d’un affrontement armé lors duquel il a refusé de se rendre sans combattre, et à sa compagne Panagiota Roupa qui est en cavale. De plus, nous dédions cette action à tou-te-s les prisonnier-e-s anarchistes et anti-autoritaires qui luttent contre les institutions de la domination autour du monde.

« Nous sommes resté-e-s éveillé-e-s hier soir, mais quelque part, à l’aube, quelque chose n’allait pas »

Fédération Anarchiste Informelle / Front Révolutionnaire International
Milice de Putains Furieuses

source

Chili : en réponse à l’appel international pour les prisonniers anarchistes dans le monde

“Semaine internationale de solidarité avec les compagnon-nes emprisonné-es. Nous sortons de façon décisive et sans crainte de nous amuser en rompant avec leur dogme de tranquillité et de légalité. Avec en mémoire la rébellion de José Huenante, jeune assassiné par la démocratie.* Flics, gendarmes, gardiens et chaque autorité brûleront avec notre joie chaleureuse. Propageons la révolte.”

Dans la nuit définie
Le crépuscule de la routine
des particules infinies conspirent dans l’ombre asociable.
Dans les spectres de rien
des désirs ont gémi
la rage a hurlé
les oubliés ont crié
les échos perdus ont rugi.

Dans le délabrement d’une citadelle de pouvoir
des machines frénétiques, essaim d’esclaves,
des poudres de maquillage et des dispositifs de contrôle.
Des schizos rebelles, barbares !
Nous nions l’existence quotidienne: prisons,
écoles, familles, maisons de fous, asiles, psychiatres
et chaque négation de l’individu.

Nous ouvrons les ailes pour sortir des crevasses et des grottes,
pour scinder le feu dans chaque ruelle,
du périmètre de sécurité et du lieu de la domination.

Qu’ils sachent que nous débordons dans toutes les directions,
vers tous les points.
Nous sommes de particules infinies à la recherche de l’explosion.

Une petite contribution depuis le territoire appelé Chili, de la région del maule Talca.

Groupe Affin chiens, chats et grenouilles

L’action a eu lieu le mercredi 27 août; un barrage routier dans l’une des artères de la ville, à huit heures du soir.

* Mapuche de 16 ans, qui a ‘disparu’ tout en étant maintenu en garde à vue à Puerto Montt au sud du Chili.

[Berlin] Expulsion du squat rue Ohlauer à Kreuzberg – Appel à manifs et interventions militantes

Entraînement de l’État policier et manœuvres de guerre civile des unités de police extra-légales à Berlin. La direction prend le contrôle de la direction politique du quartier Kreuzberg-Friedrichshain

Un tel titre pourrait facilement être reproché comme une idée follement exagérée de la part des habituels suspects anarchistes du coin. Mais bien sûr, un tel titre est choisi pour être provocateur – et il a l’effet désiré si la situation que nous rencontrons dans l’un des quartiers de Berlin est examinée de plus près. À la lumière des événements urgents, nous demandons du soutien !

La loi martiale a été imposée à Berlin, sans base juridique, sans explication, sans urgence, sans danger imminent et sans directive politique. Il n’y a eu aucune cause précédente pour cette loi martiale. Quelqu’un suggère que la légitimité n’est pas reconnaissable. Maintenant un ancien Etat décline tandis qu’un nouveau émerge.

Depuis mardi 24 juin 2014, l’école de réfugiés squattée de la rue Ohlauer* dans le quartier de Kreuzberg a été expulsée par plus des 900 unités de police de Berlin et d’autres états fédérales. Selon les journaux, des unités de police avec des mitraillettes étaient en action par mesures de sécurité. L’expulsion a été consciemment conduite pendant le Festival Fusion. La police montre toujours une présence massive.

La police et ses dirigeants politiques ne sont plus simplement une institution d’exécution, qui agit sur ordres, mais un acteur indépendant qui développe sa propre dynamique. La voiture de presse de la police émet des déclarations politiques d’autorité révoltante. La presse reproduit des déclarations de la police – et non pas celles des politiciens. La police prend en charge les tâches politiques – même la formation de l’opinion publique. La presse reproduit ces déclarations – donc la presse répand le conte de fées de “vacances volontaires» des réfugiés.

Par ailleurs, combien de «volontarisme» existe quand 900 policiers armés cognent à la porte et amènent le bus pour l’expulsion? Ce type de «volontarisme» inculque la terreur si l’on relie d’autres considérations historiques ou d’autres parties du monde où ce «volontarisme» est rentré et rentre en vigueur. En fait, une mesure d’état de la police a été délivrée sans autorisation d’expulsion ou base juridique. Il est maintenant temps pour les avocats d’agir sur la base des structures justes et démocratiques.

Mais d’autre part: 40 personnes refusent de quitter le bâtiment. Plus précisément: le toit. Avec de bonnes raisons, comme l’expulsion «volontaire» de la Oranienplatz occupée cette année qui a conduit à 10 arrestations – 10 personnes qui ont été placées en rétention en attente d’expulsion, malgré l’assurance du gouvernement de l’État fédéral que cela n’arrivera pas. Pendant ce temps, un réfugié du Soudan sur le toit a menacé de se suicider vu qu’il allait mourir au Soudan de toute façon.

Afin d’empêcher la solidarité directe entre les gens, les quartiers et blocs adjacents sont fermés depuis ce mardi 24 juin  L’accès est seulement autorisé pour ceux qui peuvent prouver qu’ils vivent dans le secteur. Beaucoup de magasins différents ont connu de lourdes pertes d’argent. Les magasins sont fermés. De la boutique de kebab au marchand de vin. La rue principale est bloquée. Espace extra-légale. Afin de détruire les moyens de communication entre les occupants sur le toit et les soutiens qui ne peuvent pas atteindre le bâtiment, la police déploie actuellement des brouilleurs.

La maire du quartier, Hermann (les Verts) est devenu invisible. C’est peu probable qu’elle ait été expulsée vers le stade de football mais plutôt qu’elle collabore avec la police. Elle est elle-même retranchée derrière la police. Mais notre colère et notre rage viendront s’abattre sur elle.

Panhoff, le membre du conseil vert des bâtiments et de la construction a également été identifié en tant que protagoniste. Déjà, les squatters de « Franz-Künstler-Street » ne veulent plus négocier avec lui parce qu’il utilise une stratégie dilatoire avec ses promesses vides. Bien sûr, il se pourrait aussi que son administration ne le suive pas quand il s’agit de la promesse d’installer des douches. Les douches ont été l’un des problèmes de l’école – qui a conduit à la mort d’une personne lors d’un combat. Si les gens de l’école avaient soupçonné que les engagements promis ne seront pas respectés, les sympathisants et eux auraient installé les douches eux-même il y a bien longtemps. Une fois encore, il est devenu évident que la collaboration avec l’ennemi politique n’a que des inconvénients. Panhoff a déclaré que l’évacuation était «volontaire», même s’il sait qu’il n’existe pas de base légale. Seulement la police parle à juste titre d’expulsion – mais d’une «volontaire». Cette subtilité n’est utilisée que pour être protégé contre de possible plaintes juridiques.

Panhoff est un Vert – notre rage et notre colère s’abattront sur les responsables de ce sale parti. Mais il serait injuste de ne pas s’attaquer au CDU (les chrétiens-démocrates) et au SPD (les sociaux-démocrates) avec la même intensité. Le CDU pour sa haine envers les réfugiés, qui exige le siège d’un quartier à travers la figure peu chrétienne de Henkel. Le SPD qui partage le gouvernement avec le CDU est devenu un acteur actif dans la stratégie de «diviser pour régner» qui fonctionne sur l’intégration et la déportation des réfugiés. Cette sale mafia était principalement responsable de la division des réfugiés à Oranienplatz. S’ils imaginent pouvoir se la couler douce pendant que les responsables du Parti des Verts se cachent dans leur fête d’été pathétique, ils se trompent lourdement.

Cet appel est émis par des groupes non-parlementaires issus de locataires, du mouvement antifa et d’autres projets menacés, vu que les soutiens des réfugiés ont à peine le temps de se soucier au sujet de l’organisation des espaces de couchage, entre autres.

Nous nous invitons à mener des actions locales et à travers le monde, fermes et massives, contre les partis politiques nommés et la police. Nous appelons à attaquer les institutions qui représentent la politique répressive envers les réfugiés. Toute notre rage et notre colère s’abattront sur eux. Et aussi vite que possible, tant que l’école est encore contestée, que les rues sont encore bloquées.

Nous appelons le Festival Fusion à se mettre d’accord pour une courte déclaration de solidarité au nom de toutes les personnes présentes et qui sera lu partout.

Et nous rendrons deux fois la disgrâce à cette occasion.

Retrait immédiat et inconditionnel de la police de l’immeuble, du quartier et des rues.

Reconnaissance immédiate des réfugiés comme faisant partie de notre société – sans condition

Combattons pour l’école de la rue Ohlauer comme espace de vie auto-déterminé pour 70 réfugiés et comme centre pour réfugiés internationaux.

Agissons vite, mais agissons furieusement.

Source

2806-01

Note:
*L’occupation de cette école a débuté il y a environ un an et demi: Emission de Sans-Papiers Ni Frontières du 1er novembre 2013 à écouter/télécharger ici

Appel international contre la délation

pigeoncamerasAu sein de l’éventail d’expériences de lutte et de façons de vivre l’anarchie, la complicité, la confiance et les liens d’affinité sont des codes fondamentaux pour construire et développer une confrontation vis-à-vis du système de domination et de contrôle qui puisse avoir la moindre possibilité de porter des coups qui fassent vraiment mal. De nombreux groupes d’action et collectivités anarchistes ont ainsi tissé des réseaux d’affinités et se solidarisent avec les luttes de communautés libres ou qui résistent à la civilisation. Après avoir relu notre histoire, et observé des cas comme ceux de Bolivie ou celui d’el grillo [voir Caso Bombas] au $hili, ou encore la pression judiciaire à l’encontre des camarades qui résistent au Grand Jury aux États-Unis, nous nous inquiétons de savoir comment serait-il possible de vivre une affinité en portant le stigmate de la délation à nos côtés. Comment étendre la révolte avec le soupçon établi dans nos cœurs ?

La prison court dans nos veines.

Il est inévitable qu’une dissidence sérieuse et une vie anarchiste conséquente aient tôt ou tard à assumer une position vis-à-vis de la prison, que ce soit pour le simple fait que nous ayons des camarades enfermé-e-s aux quatre coins du monde ou parce que nous-mêmes risquons d’être détenu-e-s. Risques qui ne devraient pas être assumés seulement par celles et ceux qui sont aujourd’hui connu-e-s comme insurrectionalistes, mais par toute personne qui se soit déjà rendue à une manifestation, une révolte ou qui ait décidé que son opposition au système devait devenir action. En ce sens, la prison est une réalité qu’il est impossible de nier et, en conséquence, son refus radical devrait lui aussi être quelque chose d’irréfutable et non-négociable. Ce rejet radical s’appuie sur la base de la non-délation, et rien d’autre. Il s’agit de ne dénoncer personne. Aussi simple et radical que ça, parce que seule cette posture personnelle individuelle peut renforcer une collectivité en confrontation avec le pouvoir.

Appel contre la délation.

Se rendre “responsable” d’une position antagoniste envers la domination passe par bien plus que la signature d’un quelconque communiqué ou la “reconnaissance” plus ou moins publique d’actions déterminées qui, en essence, suppose la même logique de rendre quelque chose d’identifiable par la police. Et si l’anonymat, l’attention et les ombres font partie de nos responsabilités envers nous-mêmes, il nous est aussi indispensable de faire attention aux autres, et aujourd’hui en particulier des caméras, des yeux vigilants et, oui, de la société aussi.

Nous faisons donc cette invitation à l’analyse, à la mémoire critique, à l’action et à la propagande qui, au-delà de réduire cette lutte à une raillerie publique envers les délateurs, pointe plutôt vers une propagation constante de nos idées antagonistes et à la solidarité interne entre camarades pour nous renforcer les un-e-s les autres au sein de notre préparation en tant que personnes en lutte contre la domination, avec des liens solides qui nous permettent de mettre en jeu notre vie et notre liberté dans des environnement d’affinité et de confiance, que nous nous connaissions personnellement ou non.

Attaquer les caméras de vidéo-surveillance, les magasins qui les vendent et les centres qui les produisent, propager les idées de solidarité basée sur la non-délation, lutte contre la délation sociale et carcérale.

Pour la destruction des valeurs citoyennes policières !

Nous partageons une contribution des compagnons de l’Allemagne pour attaquer les caméras de vidéo-surveillance, ici (en espagnol).

traduit de l’espagnol

[Italie] Solidarité active avec les compagnon-nes anarchistes emprisonné-es

“Arme-toi et sois violent-e, magnifiquement violent-e, afin que tout explose… Arme-toi et combats le terrorisme, fous le feu, conspire, sabote… sois violent-e… naturellement violent-e, librement violent-e”
Mauricio Morales (Punky Mauri), combattant anarchiste mort en action le 22 mai 2009

Journées de solidarité internationale du 16 au 22 mai 2014

dans l’attente du procès contre les compagnon-nes anarchistes Mattia, Claudio, Niccolò et Chiara (accusé-e-s de terrorisme après une attaque contre le chantier du TAV au Val Susa, dans la nuit du 13 au 14 mai 2013) ;

en solidarité avec les compagnons anarchistes Alfredo et Nicola (emprisonnés pour avoir causé des blessures au patron d’Ansaldo Nucleare, Roberto Adinolfi) ;

en solidarité avec les compagnons anarchistes Gianluca et Adriano (incarcérés, accusés d’attaques incendiaires contre des banques, des multinationales de l’énergie –ENI, ENEL– et des usines qui exploitent la terre).

Solidarité révolutionnaire avec tous les combattants !

Des anarchistes.

Collaboration du Chat Noir Émeutier

Appel à une semaine de solidarité avec les anarchistes du Mexique confrontés à la répression (17-24 mars 2014)

Ceci est un appel à une semaine de solidarité avec les anarchistes du Mexique confrontés à la répression, qu’ils soient enfermés derrière les barreaux des cellules de prison ou en clandestinité pour rester à l’air libre.

L’état du Mexique concentre son attention sur le milieu anarchiste florissant qui a attaqué activement les appareils de défense de l’état, c’est-à-dire le fondement sur lequel il repose. C’est le meilleur moment pour nous inspirer de ce milieu anarchiste, et montrer notre amour pour les compagnons emprisonnés. L’histoire du Mexique est très riche, et ne peut être résumer dans un texte comme celui-ci. Ce qui peut être mentionné, cependant, ce sont les efforts qui ont été réalisé pour vivre en conflit avec l’État. Cet appel vient à un moment où le milieu anarchiste du Mexique a activement contribué à la lutte contre le pouvoir et la domination. Attaques de véhicules de polices, attaque de banques, de bâtiments gouvernementaux, et d’autres symboles du pouvoir ; ces attaques ont poussé l’état mexicain à pourchasser ceux qui ont effectivement affaibli son fondement qu’est la paix sociale.

Il y a eu récemment divers épisodes de répression ciblées contre les anarchistes au Mexique : l’arrestation de Mario Tripa en 2012 et sa récente ré-arrestation en janvier 2014, la détention en cours de Mario Gonzalez, l’enlèvement et l’incarcération de nombreux compagnons anarchistes, la déportation d’Alfredo Bonanno qui s’est vu refusé l’entrer sur le territoire mexicain, l’interrogatoire et la déportation de Gustavo Rodriguez.

Il y a eu une réponse forte à cette répression de la part des anarchistes du Mexique, qui ont célébré et montré le courage des compagnons à travers la poursuite d’attaques en solidarité active. La semaine du 17 au 24 mars, nous en appelons à la force internationale et à la solidarité avec les anarchistes du Mexique confrontés à la répression. Maintenant, à un moment où les yeux de l’état et de ses sbires sont tournés vers nos camarades, il est urgent que notre réponse soit claire.

« Néanmoins, malgré l’imminente situation de contrôle gouvernementale, il y a en a encore qui ne sont pas effrayés, ceux qui de jour ou de nuit, seuls ou en groupe, par le feu, les explosifs, les blocus ou les armes à feu, montrent que ce n’est pas la vie que nous voulons, que- du moins dans notre perspective- ce système doit être totalement détruit. Leur maudite paix sociale est un mythe qu’ils tentent de nous imposer. Seul les conflits existent. Il est clair que nous devons reprendre le contrôle de nos vies et de nos espaces ; pour cela il n’y a pas d’autres moyens que la guerre sociale. » —Mario « Tripa » Lopez

En espagnol, anglais ici.

Tarbes, France : Attaques incendiaires

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Bâtiment de l’Armée Française
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Prison de Tarbes

Nous revendiquons l’attaque incendiaire contre un bâtiment de l’armée française (35 RAP Tarbes, France) du 27 décembre 2013.

Nous revendiquons aussi l’attaque incendiaire contre la prison (Tarbes, france) du 25 décembre 2013.

Les deux attaques en solidarité et à l’appel international des 5 anarchistes de Barcelone.

En solidarité aussi à tous nos frères anarchistes incarcérés dans les centres d’exterminations des états terroristes.

Par ces actions nous voulons aussi prouver aux fascistes français que la rue n’est plus à eux.

Le temps ou ils tuaient impunément est révolu.

Nous appelons tous les nôtres à venger la mort de Clément Méric dans le sang.

Nous appelons tous les nôtres à s’organiser et à s’armer.

Mort à l’État.
Mort aux fascistes.
Mort au capitalisme.
Vive l’Anarchie.
Vive la liberté.

Nous n’avons pas communiqué avant par sécurité.
GADI (groupe action directe international)

Précision:
-L’attaque de la prison avec un engin incendiaire et un explosif qui n’a pas sauté.
-L’attaque du batiment de l’armée avec napalm et phosphate.

No MAT, Espagne: Communiqué de la compagne détenue le 16 septembre

IMG_1928Repression quotidienne dans le contexte dans la lutte NO MAT

J’ai ete arrêtee par la police sur le chemin de la station service. Ce qui a commence par ce que je croyais etre un simple contrôle d’identite s’est transforme en arrestation à partir de fausses accusations de la police, une nuit en cellule, et je dois maintenant faire face à un procès. Le fait que je ne soit pas du coin a joue un grand rôle au cours de la confrontation, et a abouti à des remarques fascistes et des violences policières.

Je ne peux que supposer que la motivation qui se cache derrière cette repression est celle de nous diviser et de faire en sorte que cette lutte reste une lutte locale. Mais elle n’est pas locale, il s’agit d’une lutte globale qui affecte chacun-e de nous et qui, au contraire, ne devrait pas être laissee à un petit groupe de gens qui se sentent responsables,mais chaque personne a une conscience sociale et environnementale.

La reponse à apporter à la repression et aux intimidations massives de la police ne peut pas etre de faire un pas en arriêre, mais au contraire de nous organiser et de nous soutenir les un-e-s les autres à tous les niveaux possibles.

Merci pour tout le soutien et la solidarite que j’ai reçus, je continuerai à en donner.

Memoire des faits:

Le 16.09.2013, autour de 19h00, je suis passee sur le chemin de la station service pour aller acheter quelque chose à boire. Sur ce chemin, il y avait un contrôle des Mossos (police catalane) qui m’ont demande mes papiers. Je leur ai donne mon passeport et ils m’ont dit de vider toutes mes affaires sur l’avant du vehicule, puis la seule femme flic a voulu me fouiller. J’ai demande pourquoi, et elle a dit : “parce qu’on est la police”. J’ai repondu que ce n’etait pas une raison. Ils m’ont fouillee et m’ont demande ce que je faisais, et j’ai repondu : “Je vous ai donne mes papiers, je ne repondrai pas à vos questions”. A partir de là, ils ont commence à devenir très agressifs. A un moment, un flic a dit “Prends tes affaires et tires-toi”.

J’ai eu l’impression qu’ils ne voulaient pas me laisser partir, mais qu’ils y etaient obliges. J’ai dit ironiquement : “Merci ! C’est tellement gentil de votre part”. Il m’a crache au visage, alors je lui ai crache dessus en retour. Il m’a alors immediatement frappee dans la tête. Je suis tombee, et 3 flics se sont assis sur mon dos, m’ont menottee, frappee, et le flic qui m’avait crache dessus a dit : “Maintenant tu comprends le catalan”, et ils m’ont emmene au poste. Une fois là-bas, j’ai dit à l’officier qui faisait les papiers bureaucratiques que son collègue m’avait frappee et que je voulais son numero d’identification, mais elle m’a ignoree. Puis ils m’ont enfermee sans rien me dire de ce qui allait se passer. Le jour suivant, ils ont pris les empreintes de mes doigts et de mes mains, m’ont photografiee et interrogee, mais j’ai refuse de dire quoi que ce soit. Autour de midi, ils m’ont transferee à la cour et – suivant les “instructions” de mon avocat commis d’office – j’ai repondu aux questions du juge. J’ai ensuite ete attente, en attente d’un procès. Apparemment, les flics ont dit au juge que c’est moi qui les avait provoques et agresses, etc… J’ai ensuite pris contact avec l’avocat NO MAT, qui s’occupera de mon cas pour les procedures à venir avec la cour.

Pour info et mises à jour : Torres más altas han caído

Moscou : Un appel pour une campagne internationale contre les camps de concentration en Russie

Il est désormais évident que la Russie se noie de plus en plus profondément dans un marécage de la dictature fasciste. Surfant sur la vague d’hystérie xénophobe qui a éclaté avant les élections municipales de Moscou (au début de septembre 2013), un véritable camp de concentration pour les migrants a été ouvert. Il est rempli continuellement par une chasse aux «non-Européens» menée dans les rues de Moscou.

Les défenseurs des droits de l’homme et des journalistes qui ont visité les camps témoignent que les ressortissants étrangers sont détenus dans des conditions de torture. Beaucoup d’entre eux vivent et travaillent légalement en Russie et leur détention est illégale même du point de vue de la justice bourgeoise. Parmi les milliers de personnes détenues dans les camps de concentration il y a des réfugiés qui sont menacés de persécution politique et même de la peine de mort dans leur pays d’origine. Le Service fédéral des migrations de la Fédération de Russie a annoncé qu’il prévoit d’ouvrir 83 camps similaires pour «migrants illégaux» dans tout le pays.

Des anarchistes russes appellent toutes les personnes qui ne sont pas indifférentes à la misère humaine à entreprendre des actions de solidarité entre le 29 août et 3 septembre.

Nous exigeons la fin des politiques ouvertement racistes comme celles pratiquées par les autorités russes, la liquidation des camps de concentration et l’abolition de tous les obstacles juridiques à l’emploi pour les travailleurs en Russie.

Écrire à stopdeportationrus@gmail.com à propos de toute action.

Personne n’est illégal. Notre matrie est l’humanité toute entière.

SourceCollaboration du Chat Noir Émeutier

Gérone, Espagne: Appel à un camping de resistance active pour le territoire

sabotagedpylonCAMPING DE RÉSISTANCE ACTIVE POUR LE TERRITOIRE
CONTRE LA MAT ET LE MONDE QUI LA REND NÉCESSAIRE

QU’EST-CE QUE C’EST  ?

La ligne de Très Haute Tension («Muy Alta Tensión») est une autoroute électrique transportant un minimum de 400,000 volts, construite pour interconnecter les États d’Europe ainsi que le continent européen avec l’Afrique. Elle sert à distribuer et commercialiser les excédents d’énergie produits par les centrales nucléaires et autres sources d’énergies alternatives supposées. Parallèlement, c’est le réseau dont le capitalisme a besoin pour alimenter certains projets et infrastructures de destruction et de mort, comme par exemple les lignes de Trains à Grande Vitesse (TAV en Espagne). Les responsables sont toujours les mêmes et les entreprises de constructions, parmi lesquelles on retrouve Vinci en Europe et Endesa en Amérique du Sud, sont directement impliquées dans d’autres projets de destruction du territoire.

POURQUOI UN CAMPING ?

Pour empêcher la construction du dernier tronçon décisif à la connexion entre France et Catalogne. Pour que l’énergie de 6 centrales nucléaires françaises ne passe ni sur ce territoire, ni sur aucun autre. Pour prendre la lutte contre la MAT comme un point de départ afin de s’interroger sur notre mode de vie, en grande majorité imposé par la domination du Progrès. Pour créer un espace de rencontres, d’informations, d’agitation et d’ actions sur les terres menacées.

POURQUOI ICI ET MAINTENANT ?

Après plus de 10 ans de luttes, nous nous trouvons maintenant à un moment décisif. En septembre commence l’expropriation des propriétaires ayant refusé de signer la vente des terrains nécessaires à la construction des dernières tours de la MAT  à Gérone.

C’est pour tout cela que nous vous invitons à participer activement au camping, pour partager, lutter et résister dans un lieu autogéré, sans leaders ni représentants. Nous voulons créer des espaces d’échanges et de connexions entre différentes luttes, parce que la MAT nous affecte toutes et tous et nous ne croyons pas qu’elle soit une lutte isolée.

CONTRE LE PROGRÈS, SES INFRASTRUCTURES ET SES DÉFENSEURS:
REPRENONS NOS VIES !

RENDEZ-VOUS LE 23 AOUT 2013 EN PAYS GIRONNAIS

Apportez tout ce dont vous avez besoin pour camper.
Pour info et mises à jour : Torres más altas han caído

Appel à deux semaines d’action en solidarité avec la compagnonne anarchiste en cavale Felicity Ryder, du 21 février au 7 mars.

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Nous envoyons nos salutations fraternelles à tous les cœurs anti-autoritaires qui nous lisent à différents endroits du monde. À tous ceux qui ont fermement décidé d’utiliser leur temps et leurs moyens pour combattre chaque institution et symbole de l’engrenage qui maintient le capitalisme patriarcal, l’oppression, la domestication et la farce du Pouvoir.

Compagnon-ne-s, nous faisons cet appel depuis un lieu du Monstre pour lancer notre cri toujours solidaire avec notre sœur et compagnonne Felicity Ann Ryder, qui se trouve toujours hors des griffes de l’État depuis un peu plus de sept mois. Le matin du 27 juin 2012, un malheureux épisode a eu lieu : un engin explosif a explosé en blessant notre compagnon Mario López “Tripa”, qui sera détenu pendant 6 mois et qui se trouve maintenant en liberté conditionnelle en attendant son procès. Après que la police du gouvernement du district fédéral trouve son passeport et devant le risque d’être elle aussi emprisonnée, notre compagnonne Felicity a commencé sa cavale.

Suite à ça nous savons que le harcèlement contre sa famille dans son pays natal (l’Australie) et à travers les soi-disant réseaux sociaux a été constant. De plus il est possible que d’autres enquêtes dans d’autres pays aient été ouvertes dans le but de la lier à d’autres noyaux d’action anarchiste. Tout cela fait partie du montage policier international pour attaquer le mouvement acrate et ainsi imposer la peur et la terreur dans leur tentative (vaine) de nous immobiliser.

Nous sommes conscients de la situation difficile que Felicity a du traverser tous ces mois-ci. La clandestinité, bien que ce soit une option meilleure que les grilles froides et cyniques d’une prison, devient aussi une sorte de prison qui empêche de profiter pleinement de la liberté à cause de la menace d’une potentielle détention. Cela complique particulièrement la mobilité pour des activités de subsistance et de lutte; l’isolement et l’éloignement des êtres chers et l’abandon de ses projets de vie. La clandestinité comme nécessité, et pas comme privilège d’une quelconque avant-garde autoritaire, nécessite aussi notre solidarité, vu que ça force les compagnon-ne-s a être en fuite constante, et sape peu à peu la liberté tant attendu. De plus, on ne peut pas recevoir le même soutien matériel et émotionnel qu’une personne en prison.

Nous savons qu’où que soit notre compagnonne Felicity elle reste ferme dans ses convictions d’anarchiste, se moquant de l’ennemi et sans jamais arrêter de l’attaquer frontalement. Depuis ici nous la saluons chaleureusement et appelons à tous les efforts anti-autoritaires pour que se réalise deux semaines d’activités, de salutations et de gestes solidaires avec notre compagnonne Felicity, du 21 février au 7 mars, chacun-e selon son temps et à sa manière, pour qu’elle sache qu’elle n’est pas seule et que la solidarité entre anarchistes de lutte n’est pas que de simples mots couchés sur du papier ou une décoration dans de jolies pamphlets “révolutionnaires”.

Pour nous la solidarité c’est aussi une arme qui détruit le Pouvoir.

Nous voulons aussi rappeler que d’autres compagnon-ne-s sont en cavale, comme le compa Hans Niemeyer, poursuivi par l’État $hilien ou les compas Grigoris Tsironis, Marios Seisidis, Vassilis Palaiokostas, Nikos Maziotis et Pola Roupa de Grèce ..
Un salut insoumis à tous les compagnon-ne-s anarchistes prisonnièr-e-s et en cavale dans le monde entier. Jamais vaincus, jamais repentis !

Libre et sauvage, Felicity tu n’es pas seule compañera ! Nous sommes beaucoup à partager ton combat et à adhérer à tes convictions !

Liberté pour tous/toutes les prisonnièr-e-s de la guerre sociale !

source

Les prisons suisses : La demande du compagnon éco-anarchiste Marco Camenisch pour sa libération conditionelle réfusée

Une autre fois la demande de l’avv. de Marco Camenisch pour sa libération conditionelle a été réfusée, à motivation politique, comme toujours. Marco va écrire un petit texte…

LA LUTTE CONTINUE – LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME !

Secours Rouge International

Campagne de solidarité avec les espaces libérés et les compagnon-ne-s anarchistes dans le monde

fevnoiNous  appelons à une campagne internationale d’action directe en solidarité avec les espaces libérés, du 2 au 12 février 2013. Cet appel ne doit pas s’arrêter à quelques actions, cela doit être beaucoup plus qu’une simple réponse à la répression. C’est un appel pour tous les anarchistes/anti-autoritaires à se battre maintenant.

Si c’est l’attaque frontale contre le milieu anti-autoritaire/anarchiste par l’État grec qui était à l’origine de cet appel, d’innombrables exemples dans le monde entier nous montrent que la police, les autorités municipales et les grandes entreprises coopèrent très bien ensemble, attaquant des structures de solidarité et pacifiant la société à un niveau transnational. Au cours des dernières semaines et mois, dans des parties du monde où les populations souffrent d’un appauvrissement systématique et de l’extension de projets de gentrifications, les attaques de l’État/Capital contre les mouvements radicaux ont augmenté, y compris la répression contre des formes concrètes de résistance telles que l’occupation de terres, projets autogérés, occupation de siège de compagnies, ou des actions de  grève. Ainsi nous considérons important de connecter nos luttes à travers le monde, et de lutter ici et maintenant. Des actions en réponse aux attaques contre des lieux squattés pourraient être l’étincelle pour vous. Agir dans la rue et laisser courir son imagination pour propager le message de la résistance active.

Nos compagnon-ne-s sont toujours emprisonné-e-s partout dans le  monde. Beaucoup de nos espaces autogérés sont attaqués ou expulsés, notre infrastructure est assiégée, et nos médias de contre-information sont censurés ou confisqués. Lorsque nous exprimons nos idées en public des robots armés en uniformes rodent partout. Des machines de surveillance suivent chacun de nos pas, et l’État compte sur le soutien d’une foule de  fascistes armés… Mais notre combat existentiel va au delà de la simple défense d’espaces concrets.

Alors il est temps de dire assez au défaitisme permanent. La guerre sociale est menée indépendamment des expulsions ou des arrestations. Il n’y a pas de frontières dans nos cœurs. Pour chaque projets détruits deux nouveaux doivent apparaitre quelque part dans le monde. Pour chaque compagnon-ne en taule nos actions doivent parler d’elles-même.

Réveillez-vous, impliquez-vous, soyez sauvages.
Guerre à la guerre des puissants !

POUR UN FÉVRIER NOIR !