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Berlin : Block Intersquat aux Journées de Discussion et de Chaos, 10-13 mai 2018

Vous etes invité.es à un block Intersquat aux Journées de Discussion et de Chaos en Mai à la Rigaerstrasse à Berlin. Nous voulons offrir un espace pour échanger sur nos tactiques et techniques, pour des discussions et des informations aux Journées de Discussion et de Chaos à la Rigaerstrasse.

Nous n’envisageons pas que ça puisse remplacer les rencontres Intersquat du passé, à moins que vous vouliez faire en sorte que ça arrive. Les journées nous semblent une bonne opportunité de fare converger les discussions générales sur le sens et l’avenir des luttes urbaines et les question que surgissent quand on considère les squats comme plus qu’un outil pour satisfaire les besoins de logement. Nous esperons un échange sur l’importance de l’occupation pour d’autres luttes de libération, des maisons comme outil politique, des questions sur le travail dans et avec le quartier et plus.

Expulsions, répressions, surveillance, prisons, la vermine qui use et assiste aux structures oppressives est partout, réunissons nous en support et renvoyons la balle non pas seulement dans leur camp mais enfonceons-la dans leur coeur.

Si vous, comme individu ou groupe, êtes intéressé.es, avez des atelier, discussions, présentations ou autre chose a partager, que se soit pour le block intersquat ou pour le reste des journées, contactez nour par mail au rigaerstrasse@riseup.net  avec ID-clé-PGP 0x3971B260E4B15B69

Plus d’infos sur le weekend se trouvent sur frgegenstadt.blackblogs.org
(Une partie des info est d’abord publié en allemand et traduite plus tard)

Vous pouvez contacter sleepingchaos@riseup.net avec la clé pgp ID 0xA9DE538A73306A20 pour trouver un endroit pour dormir.

Assemblée Rigaerstrasse

N’hésitez pas à faire circuler ce mail aux groupes, personnes et orgas auxquelles vous faite confiance. N’oubliez pas de joindre votre clé PGP en nous contactant, si vous en avez une.

en anglais, allemand

Berlin : La Rigaer Strasse à la lueur des hélicoptères – Un camarade en prison

Le camarade, âgé de 22 ans, aurait a plusieurs reprises aveuglé l’équipage de l‘hélicoptère et a été arrêté peu après dans les parages.
Les agents de police qui l’ont fouillé ont trouvé, en plus d’un laser, un lance-pierre avec plusieurs billes d’acier, de la pyrotechnique, un couteau de poche, des gants et une cagoule. Il a fait l’objet d‘un contrôle d‘identité puis relâché.
Quelques semaines plus tard, voilà qu’il reçoit une visite surprise sur son lieu de travail et est arrêté ; maintenant, il est depuis mi-juillet 2017 derrière les barreaux de la prison Moabit à Berlin. Il est accusé d’avoir aveuglé l’hélico avec un laser et d’avoir pris part aux altercations sur la Rigaer Strasse le même soir.

Un jour comme les autres, où un camarade a été emprisonné. Le bégaiement sourd, le vrombissement des pales d’hélicoptères se rapprochant, au-dessus des toits du Nordkiez* (quartier Nord de Berlin Friedrichshain), rythme le ballet des camions de flics, ces cafards qui font leurs nids tout autour du Dorfplatz* (“place du village” dans le même quartier), ce que beaucoup voient comme la construction d’une coulisse pour les événements qui se dérouleront sur la Rigaer Strasse.
Evénements qui seront mis en scène, pour le reste de la société, comme un numéro de terrorisme par quelques fol.les isolé.es.

Voici comment les chaudes fins de semaine de Juin ont été dédiées à la conquête du Dorfplatz et à ses rues, pour faire comprendre aux flics que le soi-disant “Kiez rebelle” n’est pas seulement sorti renforcé de l’été de siège, mais aussi animé d‘une haine encore plus ardente. Le 16 juin donc, un concert de hip-hop a été déplacé des arrières-cours closes à la rue. Histoire d’imposer d’autres règles du jeu, un scenario a été préparé à l’avance, pour pouvoir contrer de manière offensive l’avancée de la force exécutive. C’est ce qui arrive régulièrement sur la Rigaer Strasse, et c’est une raison d’espérer que les idées hostiles à l’Etat et à l’autorité trouvent ici un lieu d’identification, duquel elles peuvent continuer à se répandre et le faire vivre.

Des personnes ont commencé à construire des barricades, à déchausser des pavés, des nuées de fumée s’étendaient au-dessus des toits du Kiez, et au beau milieu de tout cela, les derniers morceaux joués pour une foule enthousiaste à l’idée de ce qui pourrait encore se passer ce soir-là.
Peu après, comme tant de jours auparavant, retentissaient les battements de l’hélicoptère sur le Kiez. Et aussi sur la Boxhagener Platz: Et, non, on ne va pas se plaindre de cette merde.

Pourquoi est-ce que ça nous surprendrait, quand cela vient d’un système dans lequel les gen.tes ont choisi de ne jamais vouloir se sentir en sécurité mais plutôt de pouvoir choisir soit la clandestinité pour les ennemi.es conspirati.ves, soit les murs de la prison comme horizon possible pour les ennemi.es déclaré.es ? Perturber la patrouille d’un hélicoptère – lequel terrorise, d’un côté, constamment les habitant.es du Nordkiez, et de l’autre représente un mode du surveillance auquel nous, résistant.es et combattant.es de la rue, ne pouvons que difficilement échapper, et dans lequel les flics ont fini par se faire une place – est une forme d’action qui peut s’assurer de la sympathie des parties rebelles et inadaptées de notre Kiez.

Pour cette raison, nous n’allons pas juger son incarcération dans des termes de coupable/non-coupable, quel que soit l’état des pièces à conviction, mais plutôt espérer qu’il n‘enrage pas, derrière les barreaux, que le système essaie de le punir d’une telle façon pour quelque chose que nous souhaitons tou.tes, chaque soir. Il n’est pas la victime d’un “État de droit”, mais l’ennemi de cette logique. Et que ce soit l‘année dernière lors du coup du laser au Jour X ou bien plus récemment à Hambourg, il est évident que tou.tes sortes de gens n‘ont pas envie d’accepter cette Terreur au dessus de leurs têtes sans réagir.

Nous pensons à toi depuis le “dehors” et espérons que tu trouves ton propre chemin pour lutter contre le système carcéral. Le fait que nous les rebelles prévoyons l’emprisonnement ne signifie pas que nous le tolérons !

Nous allons continuer dehors ce que nous avons commencé. Nous appellons à montrer notre solidarité de l’extérieur. Brisez des vitres. Peigniez les rues. Combattez les flics dans vos quartiers !

Ecrivez et imprimez volontiers d’autres textes ! LIBERTÉ POUR NERO !

en allemand

Livre : Anarchie en guerre froide

Anarchie en Guerre Froide est une nouvelle écrite par Kurtis Sunday qui se passe à Berlin Ouest dans la scène alternative-squatteur-punk à la fin de la Guerre Froide. La ville, un point central entre l’Est et l’Ouest, était une enclave capitaliste coincée au milieu de l’Allemagne de l’Est communiste. La ville était complètement encerclée du Mur de Berlin, des barbelés et des miradors à mitrailleuses. Il y a beaucoup de choses qui était familières et beaucoup d’autres qui ne l’étaient jamais. La Guerre Froide faisait rage et les missiles étaient armés et attendaient dans leurs silos. Si la guerre nucléaire était déclenché, il y avait un avertissement de quatre minutes. Il n’y avait pas internet et peut être PAS DE FUTUR.
Réalité? Surréalité? Ou Hyper-réalité?

Il y a maintenant une version libre (Creative Commons) de cet ebook (PDF, epub and mobi) d’Anarchie en Guerre Froide accessible.
Cliquez ici pour le télécharger {NdT : en anglais}.

en anglais

A propos de voitures enflammées ces dernières semaines à Berlin…

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Pour Mónica Caballero, Nikos Romanos, Francisco Solar, Nikos Maziotis et tou-te-s les prisonnier-e-s révolté-e-s, pour celles et ceux qui brûlent les véhicules de l’entreprise contructrice de prisons Vinci dans les rues de Paris et ont célébré le jour férié du 14 juillet à leur façon, pour les intouchables qui ont encore une fois jeté des μολότοφ [cocktails Molotov] et des pierres dans les rues d’Athènes et ne se sont pas laissé décevoir par Syriza… et pour nous-mêmes.

Voilà pourquoi nous avons incendié un véhicule de la société de surveillance Deutsche Telekom dans le district Wedding de Berlin le 11 juin 2015 ; nous avons brûlé un van de l’entreprise d’armement Siemens dans la presqu’île de Stralau le 13 juillet 2015 et réduit en cendres un véhicule de l’entreprise de sécurité WISAG dans la Paul-Junius-Straße le 17 juillet 2015.

La Forteresse Europe ne s’effondrera que lorsque la tempête qui fait rage à ses limites externes se connectera avec les subversions internes et locales, et que ces luttes seront des corrolaires les unes des autres.

En allemand / grec | anglais | portugais.

Berlin, Allemagne : Action solidaire avec les grévistes de la faim en Grèce

Solidarité avec les prisonniers politiques en grève de la faim depuis le 2 mars en Grèce

Le 27 mars 2015, une banderole solidaire avec les prisonniers en grève de la faim depuis le 2 mars a été placée dans l’une des rues centrales de Kreuzberg à Berlin. En plus, des tracts avec des mises-à-jour sur la grève et les revendications des compagnons prisonniers ont été distribués.

Force aux compagnon.ne.s !
La lutte continue… jusqu’à la destruction de toutes les prisons !

en grec, espagnol

Une histoire des Cellules Révolutionnaires (RZ), groupe armé en Allemagne de l’ouest

Cet entretien avec deux anciens membres de la Fraction Armée Rouge (RAF) et du Mouvement du 2 Juin retrace l’histoire moins connue d’un autre ’groupe’ de lutte armée en Allemagne de l’Ouest : les Revolutionäre Zellen, ’Cellules Révolutionnaires’. La rencontre s’est tenue au SO36 à Berlin.

Traduit de l’italien (en collaboration avec Marseille Infos Autonomes) du blog de Salvatore Ricciardi Contromaelström.

Chaque coeur est une cellule révolutionnaire

ENNO SCHWALL : En 1972 s’était créée une situation de retournement. C’est-à-dire que la première vague d’arrestations avait eu lieu, et quelques personnes de la Fraction Armée Rouge (RAF) avait été arrêtées. Mais malgré cela, on ne pouvait pas encore dire que la dynamique avait échoué. Il n’était politiquement pas encore du tout établi si l’idée était mauvaise ou non. D’un côté, il y avait les réflexions sur ce qu’il était possible de faire dans cette période de stagnation temporaire ou de césure, et de l’autre, il était temps de regarder en arrière, c’est-à-dire de voir ce que nous pouvions apprendre des expériences qui avaient existé jusqu’alors.

Différentes réflexions furent faites, desquelles naquirent les Cellules Révolutionnaires (RZ). Il y avait d’une part l’internationalisme, pour lequel la RAF a donné un exemple historique. C’est le mérite historique de la RAF que de l’avoir mis à l’ordre du jour. La deuxième chose, c’était la tentative de se référer à la réalité sociale et au tiers-monde, qui était une motivation très forte dans la groupe, dans la tradition de la RAF mais indépendante de celle-ci. Mais aussi que de nombreux prisonniers sortent, qu’ils soient pris en charge et que l’on ne puisse pas permettre que l’État décide de malmener les gens.

L’idée des RZ était, en opposition à celle de la RAF, qu’il fallait faire des actions qui puissent être imitées, qui puissent devenir des pratiques massives et qui, pour ainsi dire, soient acceptables. Ce que les RZ et les groupes faisaient devait être des choses que tous pouvaient faire. Voilà pourquoi on trouvait, dans le concept initial, l’invitation à « créer deux, trois, de nombreuses cellules révolutionnaires ».

C’était une stratégie importante, que de ne pas avoir de carte de militant de la lutte armée et de ne pas créer de hiérarchie des formes d’action dans la pratique, dans laquelle on ne présenterait pas comme un sommet la méthode d’intervention, mais plutôt le fait d’être le plus possible dans le social. En diffusant ce potentiel là où il y a un mouvement de masse qui grandisse partout socialement, là où il y a une attente qu’il se déroule un processus de libération, des zones libérées partout, des zones incontrôlées, libres de l’État, depuis lesquelles il soit possible de regarder dans quelle direction grandir. Et le fait d’avoir cette stratégie était en outre un signe distinctif important.

KLAUS VIEHMANN : Pour commencer, nous ne voulons pas faire de manifestation nostalgique. Nous pensons au contraire que la politique et l’histoire des RZ soulèvent aujourd’hui encore des questions qui sont en un certain sens intemporelles, et qui en 1978 déjà étaient formulées en tant que questions adressées à la gauche. Nous y reviendrons plus tard. Je voudrais clarifier que c’est ça qui nous intéresse, il ne s’agit pas d’une soirée d’anecdotes ni d’une exposition des temps passés.

Nous vous devons aussi quelques explications sur le pourquoi nous deux, Stefan qui était dans la RAF et moi dans le Mouvement du 2 Juin, faisons une conférence sur les RZ.

Il me faut pour cela faire un saut en arrière : en 1973, coup d’État au Chili. Ce fut un événement-clé pour les jeunes de l’époque. Pour moi, cela démontrait comment, dans une voie pacifique vers le socialisme (le front populaire était arrivé légalement au pouvoir en 1972, dans le gouvernement pour être précis), la bourgeoisie ou le pouvoir des complexes industriels comme ITT n’eurent aucun scrupule à étouffer par les armes une telle expérimentation socialiste. Pour moi et pour d’autres, ce fut un point important de se dire que si nous poursuivions un objectif socialiste, nous devrions nous préoccuper dès le début de l’armement et de la légitime défense contre de telles forces contrerévolutionnaires.

La question de la lutte armée, c’est-à-dire de son organisation, arriva alors au premier plan. « Chili, la lutte continue » était alors un slogan assez répandu, et les RZ ont justement fait leurs premières actions à Nuremberg et à Berlin sur ce sujet [Voir note 1].

J’ai été en contact avec le 2 Juin au milieu des années ’70. C’est moi qui ai cherché le contact. En 1976, je suis passé à la clandestinité, et ils m’ont arrêté en 1978. J’ai été en prison jusqu’en 1993. En 1978, quand j’ai fini dedans, j’avais déjà un procès en cours pour les actions des Cellules Révolutionnaires. Ce procès a ensuite été archivé, parce que 15 ans m’attendaient déjà pour les actions du 2 Juin, et qu’ils ne voulaient pas faire (ou me faire) un procès inutile. J’ai connu en personne Gerd Albartus et Enno Schwall, qui m’ont rendu visite en prison.

Quand plus tard, en 1983, moi et Stefan avons fait des actions dans deux prisons différentes contre les travaux forcés, les RZ ont fait dehors quelques attentats à la dynamite en soutien et l’ont même écrit dans la revendication : Continue reading Une histoire des Cellules Révolutionnaires (RZ), groupe armé en Allemagne de l’ouest

Berlin : Compte-rendu de la manif solidaire avec les anarchistes en Espagne

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Le terrorisme, c’est de nous condamner à une vie de misère, pas d’y résister !
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Le seul terroriste, c’est l’Etat ! Solidarité avec les prisonniers anarchistes en Espagne

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Le 7 février 2015, environ 250 personnes ont manifesté à Berlin en solidarité avec les anarchistes arrêtés de Barcelone et d’ailleurs qui ont été enlevés par l’Etat au cours de l’opération “Pandora” en décembre 2014 et détenus jusqu’à ces derniers jours.

Avec cela, des lois spéciales telles que la loi de baillon “Ley Mordaza” et des accusations de terrorisme en ce moment en Espagne (semblable à la loi 129 en RFA*) constituent des possibilités pour les organes de répression étatique de criminaliser la résistance contre la paupérisation prescrite.

La manifestation bruyante a déambulé de Kreuzberg jusqu’au siège de LKA Berlin** à Tempelhof.

Source : linksunten


Notes de traduction :

* loi sur la formation d’organisations terroristes, condamnant de 1 à 10 ans de prison tout délit en “bande organisée” visant entre autre les bâtiments et institutions étatiques. Elle permet aussi à l’Etat allemand de poursuivre à l’étranger tout “terroriste présumé” de nationalité allemande ou ayant agi sur le territoire national.

**siège de la police berlinoise de lutte contre la criminalité. Il est divisé en plusieurs sections:
1/ Juridiction du crime aux personnes
2/ Criminalité transfrontalière
3/ Crime organisé et criminalité économique
4/ Crime organisé et délit en bande
5/ Bureau de police à la protection de l’Etat
6/ Services aux opérations
7/ Centrale à la lutte contre la criminalité et de soutien aux enquêtes
8/ Centre de compétence de la police scientifique
+ “bureau central à la prévention”.

Berlin : Sabotage solidaire avec les anarchistes incarcérés en Espagne

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Comme signe de notre solidarité avec les lieux perquisitionnés à Barcelone et dans d’autres villes ainsi qu’avec les compagnon-nes incarcéré-e-s dans le cadre de l’opération Pandora, nous avons incendié un véhicule de DHL dans la nuit du 5 janvier 2015 dans le quartier de Neukölln à Berlin.

DHL est à attaquer non seulement pour sa collaboration avec l’armée, mais aussi en raison de la diffusion internationale des véhicules de cette entreprise, ce qui constitue une cible appropriée pour des actions de sabotage.

Où les agences européennes de sécurité échangent des renseignements et préparent leur lutte commune contre les structures de résistance, la réplique et la solidarité militante ne s’arrêtent pas aux frontières.

Bonheur et liberté pour : L., A., N., A., E., D. [& B.]

Jusqu’à ce que tou-te-s soient libres !

Pour que la solidarité se propage ! Avec amour et force de Berlin !

Liberté pour les 11 prisonniers anarchistes à Madrid et Barcelone
Votre répression n’arrêtera pas notre désir de liberté

Le 20 décembre 2014, tout comme à Barcelone et dans plusieurs villes de la péninsule ibérique, nous voulions montrer un signe clair de notre solidarité. Le 16 décembre, 11 anarchistes ont été arrêtés à Barcelone et à Madrid, dont 7 ont été incarcérés et les 4 restant placés en liberté surveillée.

Malgré la pluie et la neige, le message était clair. Même si nous ne sommes pas attardés longtemps sous les mauvaises conditions météorologiques. Nous ne voulons pas oublier la colère que nous avons ressenti ces jours-ci. Nous ne voulons pas oublier que, malgré la distance, nous nous sentons proches des prisonniers. Des tracts ont été distribués parmi les passants et lus aussi au mégaphone.

Environ 50 personnes se sont rassemblées à Kottbusser Tor, au cœur de Kreuzberg à Berlin.

Liberté pour tous les prisonniers !
Pour que la solidarité se propage !

Quelques anarchistes de Berlin

Berlin : “Attaque” du bureau de recensement des étrangers à Moabit

"le racisme tue"
“le racisme tue”

Nous, un petit groupe de jeunes, avons cassé les vitres de votre lieu de travail cette nuit [Samedi 30 août 2014] et avons pulvérisé des slogans sur tes murs.

Nous savons que ce ne sont pas tes vitres et tes murs, ce sont les vitres de ton employeur, les vitres de ton État qui te paye de sorte que tu peux payer les murs de ton appartement pour voir depuis les fenêtres une ville dans laquelle les réfugiés ne doivent pas rester, même s’ils montent sur le toit et qu’ils sont sur le point de sauter pour leurs droits humains. Même si ton Etat ​​avec l’aide de la police leur coupent l’eau et l’électricité [Auberge de la Gurtelstrasse], afin qu’ils parviennent aux limites de leurs propres corps. Ces corps, qui sont capturés dans les paragraphes qui inventent la politique guerrière et les fichiers que TU traites et les commandes que la police exécute. Ces corps qu’on nomme sans-abri, sans-patrie et illégaux, sans voir les personnes derrière. Nous sommes tous ensemble dans ce bateau, qui peut être appelée soit inhumanité ou humanité. Ne cache pas ton coeur dans les murs de ton bureau, et ne regarde pas avec anxiété par la fenêtre, ouvre les portes de ton État pour les réfugiés, parce que TU les as enfermés. chaque petit engrenage de ce système “d’asile” tue les gens, et personne ne peut-devrait dire ensuite qu’il ne savait pas ce qu’il faisait. Un être humain pense, donc penses et agis, que tu es aussi un être humain, et pas seulement un engrenage terne.

Solidarité avec la lutte au Brésil – un message de Berlin

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Tandis que d’autres regardaient le match de football entre le Brésil et la Colombie nos pensées étaient ailleurs. Nous n’encourageons aucune équipe, surtout quand on sait qu’il y a des gens à l’extérieur des stades, dans les rues et dans les quartiers qui ont perdu leurs maisons ou même perdu leurs amis et membres de leur famille. Nous ne pouvons pas regarder un match en sachant que les gens qui ont construit ces stades ont été exploités ou se sont même morts. Nous sommes pleins de rage de voir ce jeu et sachant que le gouvernement a déjà un plan pour ces stades, ces géants blancs: les transformer en prisons.

Tandis que d’autres regardaient le match, nous avons accroché une banderole en solidarité avec le peuple qui lutte au Brésil. C’est un petit message, mais des centaines de personnes marchent tous les jours, ce qui est à l’origine de ce message se trouvant dans le centre de Görlitzer Park à Berlin-Kreuzberg.

La banderole dit:

Contre l’exploitation et l’oppression !
Contre la FIFA et le football moderne !

Solidarité avec les combattants au Brésil ! Pour révolte sociale !
Não Vai Ter Copa – Il n’y aura pas de Coupe du Monde.

Des anarchistes en solidarité

Berlin: quelques impressions sur les manifs anti-expulsion à Kreuzberg

Voir tous les articles à propos du squat de réfugiés de la rue Ohlauer à Kreuzberg

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Voici une brève mise à jour des manifs dans les rues contre le siège du squat de réfugiés rue Ohlauer, à Kreuzberg, menacé d’expulsion depuis le 24 Juin. Nous écrivons cela pour partager ce que nous avons connu le 1er Juillet, en espérant que cela peut aider en quelque sorte camarades afin de former un récit de la situation.

Nous avons atteint le quartier aux environs de 16h00 et après s’être déplacés pour vérifier où les flics avaient mis leurs barrages, nous nous sommes dirigés vers la rue Ohlauer, où l’école squattée est située, encerclée par les forces de police en masse. Sur le toit de l’ancien bâtiment de l’école, on pouvait voir 2 ou 3 personnes, tandis qu’au croisement de la rue Ohlauer avec la rue Reichenberger, il y avait une foule d’environ 500 manifestants. Les flics anti-émeute avaient déplacé leurs barrières métalliques avant, gagnant quelques mètres de terrain, et ont été mis en ligne avec le corps armuré en entier et des dizaines de cars de police derrière. Il n’y avait pas moyen pour les gens de se rapprocher de l’entrée de l’immeuble, à l’exception de briser violemment les lignes de police, quelque chose qui était hors de question pour le moment, étant donné que nous étions en infériorité numérique avec les porcs, mais surtout en raison du caractère du rassemblement qui était tout sauf combatif.

A l’extérieur de la Bibliothèque “Tempête”, il y avait deux tables d’informations, c’est-à-dire 2 tables avec un tas de gens assis derrière et qui organisaient des trucs (nous n’avons pas réussi à comprendre exactement ce dont il était question). Dans le même temps, au milieu de la rue il y avait une petite camionnette avec un sound-system, d’où les gens (principalement des réfugiés et migrants artistes de hip-hop) rappaient et chantaient sur le son. La plupart des manifestants était assis sur le sol, étant dos à la police et regardant le concert improvisé. Nous constatons que les moments de la libre expression dans les rues sont très importants au quotidien, mais nous considérons que les festivités joyeuses lors de périodes cruciales comme celle-ci sont sont du moins naïves, sinon réactionnaires. Le sentiment général était celui d’une manif pacifiée pour les droits-civiques ou une fête de rue, dépouillé de toute notion de rage contre la militarisation de la zone par les forces de police. En outre, la musique et les annonces via le microphone étaient continues, ne laissant aucune place pour des slogans scandés, obligeant pratiquement les gens à un rôle de spectateurs.

Néanmoins, ce que nous trouvons tout à fait irresponsable de la part de ceux qui appellent à et/ou organisent ces manifestations est le fait d’accepter (si ce n’est inviter) la presse sur place. Des camionnettes de télévision, les appareils photo, photo-reporters et des journalistes ont été mêlés aux manifestants, filmant, prenant des photos et généralement enregistrant et surveillant tout. On ne savait pas s’il y avait des camarades parmi la foule qui avait le même avis que nous, mais nous avons préfèré garder profil bas. Cependant, personne n’a eu de réaction visible contre cette présence de facto des bâtards des médias de masse. Nous nous sommes d’abord adressés à un point d’information, expliquant qu’on ne sentait pas un environnement sûr pour les manifestants, puisque tous nos mouvements étaient sous surveillance et pas seulement par les flics, mais aussi par la presse, pour recevoir la réponse qu’il y avait des gens qui voulaient que les médias soient présents (parmi eux aussi des réfugiés). Nous avons essayé de crier des slogans («La presse travaille pour l’État; des journalistes nous niquent en ce moment!). Mais en vain, puisque nos voix ont été couvertes par le sound-system.

Après un certain temps, nous sommes allés à l’angle des rues Lausitzer et Reichenberger, à un pâté de maison de l’école des réfugiés, où les flics avaient encerclé un groupe de près d’une centaine de manifestants qui effectuaient un sit-in pour bloquer plusieurs fourgons de police qui se dirigaient vers la rue Ohlauer. L’esprit était un peu mieux ici, vu que les gens criaient des slogans clairs et forts, mais l’action n’a pas dépassé les limites de la désobéissance civile. Dans certaines circonstances, des sit-ins peuvent en effet être efficaces en termes de bloquer l’avancée des flics, mais il n’est pas garanti pour les militants que les bottes de police ne leur marcheront pas sur la tête à chaque fois qu’ils en auront envie. Les flics ont exercé la violence contre les manifestants, mais n’ont pas réussi à prendre d’assaut le sit-in; puis ils ont fait en sorte de diffuser plus de terreur en mettant en avant des escadrons de police en uniforme et des cagoules noires couvrant leurs caractéristiques faciales. Il ne fait aucun doute; l’État est le seul terroriste.

Nous sommes restés dans la zone jusqu’à environ 20h00, se déplaçant d’un sit-in à l’autre (il y en avait au moins 2 plus dans le quartier). Avant de décider de quitter les lieux, nous sommes brièvement intervenus dans les festivités de la rue Ohlauer quand la musique s’est arrêtée, affirmant haut et fort que les médias de masse, c’est la voix de l’ennemi et qu’ils doivent donc être chassés immédiatement. La presse est dans une large mesure responsable de la préparation de cette expulsion en terme de propagande, et il est vraiment triste de voir que certaines personnes ne reconnaissent pas l’évidence. Cette lutte, comme tout autre combat partiel, sera soit radicalisée et prise en charge par les réfugiés et les personnes dans la solidarité comme un épisode continu de la guerre sociale, ou elle finira par être médiée et dissimulée par le pouvoir.

Ici un document daté du 1er Juillet avec diverses revendications (signé par un certain nombre de différentes personnes), dans une tentative de certains réfugiés de parvenir à un «accord» avec les fonctionnaires du quartier de Friedrichshain-Kreuzberg, et d’empêcher leur poursuite judiciaire et l’expulsion violente de l’école Gerhart Hauptmann.

Pendant ce temps, le ministre fédéral de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a appliqué de toute urgence un vote sur le durcissement de la législation sur l’asile, qui sera pratiquement rendu impossible pour les gens (il vise les Roms en particulier) en provenance de Bosnie-et-Herzégovine, de Macédoine ou de Serbie entre autres, d’obtenir l’asile en Allemagne depuis que la loi va changer le statut de ces régions en “pays d’origine sûr”. Le Parlement allemand doit se prononcer sur ce projet de loi raciste dans une procédure accélérée.

Le texte en anglais ici

[Berlin] Expulsion du squat rue Ohlauer à Kreuzberg – Appel à manifs et interventions militantes

Entraînement de l’État policier et manœuvres de guerre civile des unités de police extra-légales à Berlin. La direction prend le contrôle de la direction politique du quartier Kreuzberg-Friedrichshain

Un tel titre pourrait facilement être reproché comme une idée follement exagérée de la part des habituels suspects anarchistes du coin. Mais bien sûr, un tel titre est choisi pour être provocateur – et il a l’effet désiré si la situation que nous rencontrons dans l’un des quartiers de Berlin est examinée de plus près. À la lumière des événements urgents, nous demandons du soutien !

La loi martiale a été imposée à Berlin, sans base juridique, sans explication, sans urgence, sans danger imminent et sans directive politique. Il n’y a eu aucune cause précédente pour cette loi martiale. Quelqu’un suggère que la légitimité n’est pas reconnaissable. Maintenant un ancien Etat décline tandis qu’un nouveau émerge.

Depuis mardi 24 juin 2014, l’école de réfugiés squattée de la rue Ohlauer* dans le quartier de Kreuzberg a été expulsée par plus des 900 unités de police de Berlin et d’autres états fédérales. Selon les journaux, des unités de police avec des mitraillettes étaient en action par mesures de sécurité. L’expulsion a été consciemment conduite pendant le Festival Fusion. La police montre toujours une présence massive.

La police et ses dirigeants politiques ne sont plus simplement une institution d’exécution, qui agit sur ordres, mais un acteur indépendant qui développe sa propre dynamique. La voiture de presse de la police émet des déclarations politiques d’autorité révoltante. La presse reproduit des déclarations de la police – et non pas celles des politiciens. La police prend en charge les tâches politiques – même la formation de l’opinion publique. La presse reproduit ces déclarations – donc la presse répand le conte de fées de “vacances volontaires» des réfugiés.

Par ailleurs, combien de «volontarisme» existe quand 900 policiers armés cognent à la porte et amènent le bus pour l’expulsion? Ce type de «volontarisme» inculque la terreur si l’on relie d’autres considérations historiques ou d’autres parties du monde où ce «volontarisme» est rentré et rentre en vigueur. En fait, une mesure d’état de la police a été délivrée sans autorisation d’expulsion ou base juridique. Il est maintenant temps pour les avocats d’agir sur la base des structures justes et démocratiques.

Mais d’autre part: 40 personnes refusent de quitter le bâtiment. Plus précisément: le toit. Avec de bonnes raisons, comme l’expulsion «volontaire» de la Oranienplatz occupée cette année qui a conduit à 10 arrestations – 10 personnes qui ont été placées en rétention en attente d’expulsion, malgré l’assurance du gouvernement de l’État fédéral que cela n’arrivera pas. Pendant ce temps, un réfugié du Soudan sur le toit a menacé de se suicider vu qu’il allait mourir au Soudan de toute façon.

Afin d’empêcher la solidarité directe entre les gens, les quartiers et blocs adjacents sont fermés depuis ce mardi 24 juin  L’accès est seulement autorisé pour ceux qui peuvent prouver qu’ils vivent dans le secteur. Beaucoup de magasins différents ont connu de lourdes pertes d’argent. Les magasins sont fermés. De la boutique de kebab au marchand de vin. La rue principale est bloquée. Espace extra-légale. Afin de détruire les moyens de communication entre les occupants sur le toit et les soutiens qui ne peuvent pas atteindre le bâtiment, la police déploie actuellement des brouilleurs.

La maire du quartier, Hermann (les Verts) est devenu invisible. C’est peu probable qu’elle ait été expulsée vers le stade de football mais plutôt qu’elle collabore avec la police. Elle est elle-même retranchée derrière la police. Mais notre colère et notre rage viendront s’abattre sur elle.

Panhoff, le membre du conseil vert des bâtiments et de la construction a également été identifié en tant que protagoniste. Déjà, les squatters de « Franz-Künstler-Street » ne veulent plus négocier avec lui parce qu’il utilise une stratégie dilatoire avec ses promesses vides. Bien sûr, il se pourrait aussi que son administration ne le suive pas quand il s’agit de la promesse d’installer des douches. Les douches ont été l’un des problèmes de l’école – qui a conduit à la mort d’une personne lors d’un combat. Si les gens de l’école avaient soupçonné que les engagements promis ne seront pas respectés, les sympathisants et eux auraient installé les douches eux-même il y a bien longtemps. Une fois encore, il est devenu évident que la collaboration avec l’ennemi politique n’a que des inconvénients. Panhoff a déclaré que l’évacuation était «volontaire», même s’il sait qu’il n’existe pas de base légale. Seulement la police parle à juste titre d’expulsion – mais d’une «volontaire». Cette subtilité n’est utilisée que pour être protégé contre de possible plaintes juridiques.

Panhoff est un Vert – notre rage et notre colère s’abattront sur les responsables de ce sale parti. Mais il serait injuste de ne pas s’attaquer au CDU (les chrétiens-démocrates) et au SPD (les sociaux-démocrates) avec la même intensité. Le CDU pour sa haine envers les réfugiés, qui exige le siège d’un quartier à travers la figure peu chrétienne de Henkel. Le SPD qui partage le gouvernement avec le CDU est devenu un acteur actif dans la stratégie de «diviser pour régner» qui fonctionne sur l’intégration et la déportation des réfugiés. Cette sale mafia était principalement responsable de la division des réfugiés à Oranienplatz. S’ils imaginent pouvoir se la couler douce pendant que les responsables du Parti des Verts se cachent dans leur fête d’été pathétique, ils se trompent lourdement.

Cet appel est émis par des groupes non-parlementaires issus de locataires, du mouvement antifa et d’autres projets menacés, vu que les soutiens des réfugiés ont à peine le temps de se soucier au sujet de l’organisation des espaces de couchage, entre autres.

Nous nous invitons à mener des actions locales et à travers le monde, fermes et massives, contre les partis politiques nommés et la police. Nous appelons à attaquer les institutions qui représentent la politique répressive envers les réfugiés. Toute notre rage et notre colère s’abattront sur eux. Et aussi vite que possible, tant que l’école est encore contestée, que les rues sont encore bloquées.

Nous appelons le Festival Fusion à se mettre d’accord pour une courte déclaration de solidarité au nom de toutes les personnes présentes et qui sera lu partout.

Et nous rendrons deux fois la disgrâce à cette occasion.

Retrait immédiat et inconditionnel de la police de l’immeuble, du quartier et des rues.

Reconnaissance immédiate des réfugiés comme faisant partie de notre société – sans condition

Combattons pour l’école de la rue Ohlauer comme espace de vie auto-déterminé pour 70 réfugiés et comme centre pour réfugiés internationaux.

Agissons vite, mais agissons furieusement.

Source

2806-01

Note:
*L’occupation de cette école a débuté il y a environ un an et demi: Emission de Sans-Papiers Ni Frontières du 1er novembre 2013 à écouter/télécharger ici

Berlin : revendication de l’attaque incendiaire contre le tribunal de Tempelhof-Kreuzberg

Nous apportons la lumière dans l’obscurité…

Une intervention militante: 4 pneus, 10 litres d’essence

Dans la nuit de vendredi 27 juin, nous avons mis le feu au tribunal cantonal à Kreuzberg.

C’est seulement un petit acte symbolique pour soutenir nos ami-es dans la lutte contre les conditions existantes.

Notre solidarité va aux réfugiés de l’école Gerhart Hauptmann et à toutes les personnes touchées par la répression.
L’expulsion est une attaque contre nous, qui sera suivie par d’autres actions.

Des balles pour le maire Hermann, le sénateur Henkel, le conseiller municipal Panhoff.

Liberté pour tous les prisonniers !

Droit de rester pour tous !

Pour une lutte armée !

TribunalKreuzberg

source//photos

Berlin : attaque en solidarité avec les squatteurs de l’école de la rue Ohlauer

Dans les dernières heures du 24 juin 2014, nous avons fracassé les fenêtres du rez-de-chaussée d’un immeuble de luxe récemment construit rue Simplon, comme une (trop) petite réponse à l’expulsion de merde.

Ceux qui sont utilisables par le système capitaliste peuvent avoir une place dans la ville capitaliste, mais tous les autres – qu’ils soient sans-abris ou réfugiés – sont censés ne pas avoir d’espace du tout.

Nous ne sommes pas d’accord avec cela, force et amour pour les squatteurs qui sont toujours à l’intérieur de l’école !

Solidarité maintenant ! Droit de rester pour tous et partout !

Les flics dans la rivière de la Spree !Dans la nuit du mercredi 25 juin 2014, une manif a été organisée en solidarité avec les squatteurs de l’école de la rue Ohlauer et tous les autres réfugiés. La police assiège l’école occupé depuis mardi 24 juin 2014 et a annoncé qu’elle comptait prochainement se rendre au squat pour “observer la situation”. Les flics tentent également de brouiller les communications téléphoniques du squat.

Berlin : Slogans anarchistes à Friedrichshain

Liberté pour Babis Tsinialidis
Mauricio Morales présent
Violence contre tous les patriotes
Liberté pour ceux qui sont dans les cellules de prison

Dans la nuit du 28 mai, nous sommes allés faire des graffitis dans le quartier de Friedrichshain. Nos pensées vont à Babis Tsinialidis, prisonnier en Grèce en attente du jugement d’appel le 5 juin (le compagnon a été condamné en première instance à 10 ans et 4 mois de prison pour le braquage du service économique de l’hôpital économique AHEPA de Thessalonique), avec nos frères insurgés au Brésil, avec Mauricio Morales, tué en action le 22 mai 2009, et tous les compagnons qui luttent à l’intérieur et en dehors des prisons de cette société.

Nous n’avons pas réussi à obtenir une photo de notre slogan contre la coupe du monde NÃO VAI TER COPA parce qu’il y avait un véhicule des bâtards de l’entreprise de sécurité WISAG qui patrouillait dans la zone.

Feu aux frontières !

Des migrants anarchistes

en espagnol

Berlin: Attaque d’une agence pour l’emploi

jobcen

Cette nuit [6 mai 2014, NdT], nous avons attaqué avec des marteaux, de la peinture et des tags l’agence d’emploi ‘Jobcenter’ de la Müllerstraße à Berlin, parce que nous voyons l’institution ‘Job center’ comme un instrument clé pour le maintien des rapports capitalistes, à travers laquelle les gens sont tous les jours privés de leur liberté et de leur autodétermination.

Nous sommes en colère quand nous voyons comment les gens galèrent, se ruent et mendient pour trouver du travail, se précipitent au quotidien dans l’espoir qu’un tel ou un tel prodigue des mesures non qualifiées, des conseils ou des directives qui pourraient être leur avenir.

Nous rejetons absolument cet avenir, caractérisé par la lutte pour l’existence – d’angoisse existentielle, à travers la discipline et la sanction jusqu’au vol d’espace d’habitation sous la forme d’expulsions forcées.

Nous rêvons et luttons pour un avenir d’amour, de respect, de solidarité et d’autodétermination de toutes les personnes et nous exprimons à ce point particulièrement notre solidarité avec toutes les personnes de l’UE dépourvues de papier allemand auxquels les moyens d’existence en Allemagne ont été retirés par le refus de l’allocation chômage II.

Pour une vie libre et sans domination !

Berlin: Journée d’action centrale contre la répression

22maerzG.cleanedLe 14 août 2013, l’Etat a lancé une attaque contre les milieux radicaux à Berlin. Ils ont fouillé plusieurs appartements et projets de maison et forcé plusieurs personnes à donner leur ADN. Ils ont utilisé les actions contre les centres pour l’emploi et les bureaux du SPD comme excuse. Une autre raison a été la solidarité internationale déterminée avec les révoltes en Turquie au cours d’une manif spontanée. Déjà le 22 mai 2013, 21 objets ont été perquisitionnés par les flics à Berlin, Magdebourg et Stuttgart, apparemment parce que les personnes concernées ont été soupçonnés d’être des membres des cellules d’action révolutionnaire (RAZ). Comme dans les cas mentionnés ci-dessus, les flics ont forcé les gens à donner leur ADN. Une autre menace constante est continuellement entretenue par la répression contre les étrangers qui maintenant organisent leur résistance dans les dernières places.

L’Etat allemand utilise également 129 millions d’euros pour criminaliser le mouvement international de résistance. En bref, ce sont toujours les structures antifascistes à Dresde, qui sont traitées avec la plus grande surveillance de l’état. Blockupy à Francfort s’est aussi heurté à beaucoup de répression et de surveillance. Un exemple de deux grandes villes qui peuvent être placées sous suspicion générale et en état d’urgence pendant plusieurs jours. Cela conduit à une vaste zone de surveillance de courriels et de communication de téléphones portables, des pouvoirs illimités de la police et de limitations du droit à se rassembler et à manifester.

Ces exemples largement connus ne sont que la partie visible de l’iceberg de ces années de répression, avec laquelle l’Etat a attaqué la gauche radicale.

Mais la répression en est ainsi lorsque tu ne peux plus payer un billet de train et est foutu en prison à cause de cela. Lorsque tu es appelé pour tes papiers dans la rue en raison de la façon dont tu regardes, chaque sanction de l’agence pour l’emploi, quand il y a soudainement une gestion de quartier dans ton secteur. Lorsque tes e-mails ne sont plus privés et les données de ton téléphone portable sont en cours de lecture.

Mais pourquoi l’Etat passe à travers tant de problèmes ? Et qu’est-ce qui relient ceux qui sont touchés par la répression?

D’abord, il semble que c’est pas grand chose. En regardant de plus près que toutefois ce sont un danger pour le système. Peut-être parce qu’ils ne veulent pas obéir ou parce qu’ils protestent contre les conditions existantes ou qu’ils pourraient facilement perturber le quotidien normalisé. La répression quotidienne crée toujours un climat de peur. La répression est à la fois de plus en plus ouverte et préventive. Elle fonctionne avant que quelque chose arrive. Tous les combats contre le système capitaliste, contre ce prétendu état normal, est confronté à la répression. Avec beaucoup de gens nous voulons résister.

Il y a eu une réunion à Berlin en novembre, qui a été suivie par de nombreux groupes et individus pour préparer une réponse concrète à cette oppression. Notre combat quotidien pour un monde différent avec les menaces omniprésentes qui nous entourent nous pousse à s’affronter à la répression constante. Afin d’agir ouvertement et collectivement, il a été convenu d’une énorme journée d’action à Berlin le 22 mars 2014. Nous avons reçu un large intérêt. Ce texte est l’appel collectif de la réunion de toutes les structures et individus organisés à participer.

Détruisons les murs de la sécurité !
Combattons la contre-insurrection !
Abolissons les états de surveillance !

6688441552.previewLe site: antirep2014. Le texte

Berlin, Allemagne : Αttaque incendiaire d’une banque Santander

Dans la nuit du 6 Mars 2014 nous avons mis le feu à une agence bancaire Santander à Neukölln, à Berlin. Nous avons détruit une vitre et allumé un engin incendiaire à retardement. Nous dédions cette action aux personnes en captivité et assassinées par le système capitaliste au Chili et en Espagne.

Tout d’abord, à Tamara Sol et Sebastian Oversluij Seguel :

Dans la matinée du 11 Décembre 2013, le compagnon anarchiste Sébastien Oversluij Seguel a été abattu à Pudahuel, une banlieue de Santiago, au cours d’une tentative de vol de banque. Un gardien de sécurité privé de la Banco Estado a tué le compagnon de 26 ans de six coups de feu. Depuis lors , il ya eu de nombreuses réactions de la part du mouvement anarchiste sur cette assassinat. Le 21 Janvier 2014, la compagnonne Tamara Sol Farías Vergara est entrée dans une agence de la même banque dans le centre de Santiago, et a ouvert le feu sur la garde pendant qu’elle criait : «Vengeance» Puis, elle dit avoir saisi l’arme du garde de sécurité. Peu de temps après, elle a été arrêtée. Tamara a refusé toute coopération avec les autorités, et est maintenue en détention préventive.”

Vidéo «Complicité» sur l’assassinat de Sebastián et l’action de représailles dont Tamara est accusée, ici.

Récemment (le 3 février 2014), la famille Vergara Toledo de Villa Francia, à Santiago, s’est exprimée dans une lettre ouverte en ce qui concerne l’arrestation et la situation actuelle de Tamara.

Depuis l’assassinat de Sébastian, Alfonso Alvial et Hermes González sont en détention préventive.

En outre, nous tenons à mentionner Mónica Caballero et Francisco Solar. Après une opération lancée par les autorités chiliennes et espagnoles, ils sont incarcérés en Espagne avant le procès, les deux ont déjà été poursuivis au Chili dans la construction du ‘Caso Bombas’.

Salutations également à l’accusé dans le ‘Caso Security’ (Chili), et des militants de Barcelone qui, comme nous, visent les banques pour des actions de solidarité.

Santander, en tant que plus grande banque du monde hispanophone, est responsable d’expulsions forcées et de garanties pour les ventes d’armes. C’est aussi une bonne raison pour nous de voir les combats d’ici et là comme notre lutte commune. Les institutions qui mettent le capital avant la vie humaine seront toujours la cible de nos attaques.

Commando Sebastián Oversluij Seguel
LIBERTÉ POUR TOUS LES PRISONNIERS

Berlin, Allemagne : Deux véhicules diplomatiques turques incendiés

Dans la nuit du réveillon, nous avons incendié deux véhicules de l’ambassade de Turquie comme geste minime de solidarité. Ainsi nous soutenons les combats à Istanbul et dans d’autres villes turques et kurdes contre les flics fascistes. La passion pour la liberté, qui s’est illustrée à travers la résistance de la place Taksim, au parc Gezi et dans d’autres quartiers, nous ont motivés pour foutre le feu aux voitures des acolytes des renseignements turcs au milieu de l’agitation de la nuit de la St-Sylvestre.

Vive l’anarchie !

Des groupes autonomes

collaboration du chat noir émeutier

Berlin : Deux évènements de Contra Info en solidarité avec les anarchistes prisonniers en Grèce

Mercredi 8 mai, à 19h au New Yorck 59 im Bethanien

Samedi 11 mai, à 20h au K19 Café
La soirée se terminera par une session open mic (boeuf musical DIY), et un repas de soutien.

En ce moment même il y a plus de 20 anarchistes enfermé-e-s dans les prisons en Grèce et que d’autres compagnon-ne-s sont soumis à des enquêtes ou inculpé-e-s de crimes, affrontant les poursuites de l’État au quotidien. Dans le cadre de la tournée en Europe de Contra Info, nous souhaitons vous donner un apercu en anglais de différents cas d’anarchistes incarcérés dans les prisons grecques, et discuter ensemble des moyens d’étendre et de renforcer la solidarité concrète avec les prisonniers en lutte. Une traduction en allemand sera également disponible sur demande. Tous les fonds récoltés iront aux prisonniers anarchistes en Grèce.

Entrée gratuite – Dons bienvenus

Berlin : Une voiture diplomatique de l’Ambassade grecque incendiée

Nous avons incendié le véhicule du Colonel Grympiris, dans le quartier parlementaire, gouvernemental et diplomatique de Tiergardten, à Berlin. Grympiris est Chargé de Défense de l’ambassade de Grèce en Allemagne, et nous lui attribuons la responsabilité de :

+ des nombreuses hostilités à la frontière avec la Turquie, où ils tuent et mutilent les réfugiés

+ les accords d’armement de la Grèce avec l’Allemagne, pendant qu’il y a des coupes dans les secteurs sanitaires, les retraites et les salaires, qui conduisent la population grecque au désastre social

+ la politique d’austérité du gouvernement grec, qui sert de pantin de la Troika FMI/BCE/UE pour ne garantir que la richesse des élites

+ la coopération de la police grecque avec les fascistes d’Aube Dorée (Chrissi Avgi)

+ la violence contre les manifestants à Athènes et dans d’autres villes

Comme représentant militaire de l’ambassade grecque, le colonel Grympiris est un objectif légitime des attaques militantes.

Lors de notre action, nous avons attaqué l’objectif en sachant que la voiture brûlerait dans le garage d’une maison résidentielle. Ainsi, nous nous sommes assurés d’écarter la possibilité d’une ’propagation’ aux appartements.

Nous nous solidarisons avec les prisonniers de la guerre sociale en Grèce, les travailleurs en grève de là-bas, les différents groupes de guérilla urbaine, les immigrés qui ont lutté avec les antifascistes contre la terreur de la junte, et avec les nombreuses personnes désespérées qui, heureusement, célèbreront un jour la chute de l’Etat grec et la construction d’un monde libre.

Vive l’Anarchie !

Union incendiaire internationale, 15 octobre 2012

traduit par Cette Semaine

Berlin, Allemagne : Appel pour la solidarité avec le combat antifasciste en Grèce

Les événements deviennent sérieux et rapides ces jours-ci en Grèce. Alors que les attaques contre les immigrants, leurs maisons et magasins sont toujours en cours, les derniers mois ont montré de plus en plus d’activités antifascistes comme des manifestations, des distributions de tracts et des réponses directes. La semaine dernière, le pouvoir étatique a montré une fois de plus de quel côté il se trouve.

À Volos (29/9), lors d’un rassemblement de Chrissi Avgi (Aube Dorée), un député du parti fasciste a sorti son pistolet contre des antifascistes qui protestaient devant le nez de la police, alors qu’au commissariat ils ne voulaient pas recevoir la plainte d’un témoin visuel à cause d’un “manque de temps”.

Pendant le même weekend, il y a eu une manifestation antifasciste à moto à Athènes (30/9), pour informer le public des conditions insupportables des immigrants dues à l’opération étatique “Xenios Zeus” et pour montrer une présence dans les rues d’Athènes. Après qu’elle se soit affrontée avec un groupe de néo-nazis, les forces de police ont commencé à agir brutalement contre les antifascistes, en laissant plusieurs d’entre-eux sérieusement blessés. 15 manifestants ont été arrêtés. Un rassemblement de solidarité le jour après au tribunal où les prisonniers étaient retenus fut aussi attaqué. 25 antifascistes furent arrêtés, 4 d’entre-eux ont été relâché vendredi après-midi. Les 19 personnes détenues ont rapporté des conditions de détentions inhumaines et des brutalités policières en cellule. Ils ont rencontré d’autres personnes qui avaient été “oubliées” là depuis 3 mois. Les coûts de chaque arrestation comme celles-ci sont élevés : rien que pour la mise en examen 15.000 euros doivent être payés. Le vendredi 5 octobre, les 15 dernières personnes arrêtés ont été relâché sous caution (3.000 euros chacun).

Au-delà de l’aggravation de la situation à travers les nazis et la police, le gouvernement montre une fois de plus de quel côté il se tient. Ainsi le porte-parole du ministre de l’ordre public a fait savoir (après une annonce du parti “de gauche” Syriza) que le gouvernement prendra rapidement plus de mesures pour renforcer la loi et l’ordre. En outre, ils ont jeté les gauchistes dans le même sac que les fascistes et ont annoncé qu’ils contiendraient de telles tendances antidémocratiques. En réalité ils font cause commune avec les nazis : alors qu’ils sont fiers de leurs crimes dans les médias et s’en sortent, les antifascistes sont frappés par la répression.

Au même moment, l’action étatique raciste “Xenios Zeus” est toujours en cours, avec 27.500 garde à vue de non-grecs et approximativement 2.600 arrestations de personnes qui n’avaient pas les papiers nécessaires. Tout va dans le sens d’une exacerbation de la situation des immigrants, antifascistes et tout un chacun qui ne rentre pas dans l’idéologie raciste et fasciste. L’interaction entre néo-nazis et flics avec le soutien du gouvernement et le renforcement des lois racistes de déportation sont alarmants et doivent être interprétés comme des tendances pré-fascistes. C’est une situation insupportable pour toutes les forces qui résistent ! En outre, les autres gouvernements européens ne sont certainement pas intéressés par qui gouverne la Grèce – aussi longtemps que l’ordre public est maintenu par des dizaines de milliers de flics, ce qui garantit une procédure sans problèmes de marché financier. La résistance constante et les activités anti-répressives amenuisent les capacités encore et encore. De plus, des sommes d’argent pour les procédures dans l’actuelle situation financière sont difficiles à se procurer.

Solidarité avec le combat antifasciste en Grèce !
L’union fait la force !

Des antifas, anarchistes et anti-autoritaires, octobre 2012

Dons pour le mouvement et les prisonniers par le biais de l’ABC Berlin :

Kontoinhaber: SSB e.V.
Berliner Sparkasse
BLZ: 10050000
Konto: 6603098570

IBAN: DE40 1005 0000 6603 0985 70
Sujet : “KNASTSOLIDARITÄT” antifa greece

L’original en allemand

Berlin : Les flics attaquent le lieu auto-organisé “Rigaer 94”

Pas loin de un an après l’expulsion de l’houseproject voisine Liebig 14, notre projet Rigaer 94 et le bar squatté Kadterschmiede ont été attaqué par les flics.

Le 28 janvier 2012, une manif fut tenue contre un congrès de la police et une conférence sur les opérations urbaines à Berlin. La nuit, il y eu une fête de solidarité d’après-manif à Kadterschmiede, qui se trouve dans Rigaer 94. Avant même que la fête ne commence, le coin grouillait déjà de flics. Bientôt la querelle habituelle avec les flics à nos portes commença. Ce n’est pas inhabituel qu’ils essaient d’aller dans le jardin et de causer des ennuis. En premier lieu, ils étaient retenus par nos grilles externes comme toujours. Mais après ils essayèrent de trouver d’autres voies pour entrer dans la maison, escaladant les murs et se glissant dans les caves. Ils sont entrés par la porte de devant du Kadterschmiede et ont commencé à le détruire, ainsi que la porte d’entrée de l’espace de vie de Rigaer 94. Au début ils n’ont pas plus aller loin, car derrière les portes des barricades les attendaient. Entretemps ils ont répandus des tonnes de gaz lacrymos et au poivre dans la maison et vidés les extincteurs sur les marches de devant le Kadterschmiede. Des personnes étaient proches de la suffocation.

Les flics se sont finalement introduits par des caves voisines dans le Kadterschmiede et ont ouvert les barricades de l’intérieur. Continue reading Berlin : Les flics attaquent le lieu auto-organisé “Rigaer 94”