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Chypre : manifestation de réfugiés sur le toit du centre de rétention de Mennogeia

Après les incidents consécutifs au suicide et à l’auto-mutilation de détenus dans les prisons de Chypre, cinq détenus d’origine iranienne et un autre d’Afghanistan enfermés dans le centre de rétention de Mennogeia à Larnaca, ont organisé une manifestation sur le toit du bâtiment de la prison dans la matinée du 25 août 2014 pour exiger la fin de leur détention. A Chypre, comme ailleurs, les demandeurs d’asile et autres migrants sont détenus pendant des mois. Les manifestants migrants ont informé les solidaires à l’extérieur qu’il y a des personnes sans condamnation pénale qui ont été dans le même enfer pendant 4-5 ans.

Un groupe de personnes solidaires a organisé un rassemblement à proximité du centre de rétention, en criant “Liberté” et des slogans tels que “La passion pour la liberté est plus forte que toutes les cellules de prison”.

https://www.youtube.com/watch?v=Xaszu6P9CuE

Après être restés 48 heures sur le toit du centre de rétention et avoir négocié avec les autorités, les migrants protestataires ont été libérés sous condition.

Chypre : Manifestation antifasciste devant l’ambassade grecque

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“Le nationalisme est une maladie infantile. C’est la rougeole de l’humanité”
Albert Einstein (1921)

Des antifascistes se sont rassemblés devant l’ambassade grecque de Nicosie le 21 janvier 2013 pour protester contre le meurtre d’un immigrant du Pakistan de 26 ans, Shehzad Luqman. Dans les premières heures du jeudi 17 janvier Shehzad a été poignardé à mort par des partisans de l’Aube Dorée dans le quartier d’Ano Petralona à Athènes.

Les camarades ont déployé une banderole devant l’entrée de l’ambassade pendant environ une demi-heure, sur laquelle on pouvait lire : Shehzad Luqman, tué par les coups de couteaux mortels des fascistes de l’Aube Dorée – Honte totale, puis ils ont pris la rue principale de Nicosie. La marche antifasciste s’est terminée près de la rue Ledras.

Ne répétons pas les erreurs du passé. Les fascistes ont toujours été l’outil du système; isolons-les.

Source

Chypre: “Vous voudriez travailler avec nous? Alors, vous devez nous payer 25 euros d’avance!”

Nous avons appris par le site comercial de Cyta Hellas que “l’autorité de télécommunications de Chypre, autrement connue comme Cyta, a été fondée en 2007 en Grèce en tant que filiale de l’organisation nationale des télécommunications de Chypre, dans le but de mettre en oeuvre sa stratégie pour l’expansion de ses activités à l’étranger.”
Et comment, en effet, la compagnie bien connue pourrait ne pas s’étendre lorsqu’il est requis pour les demandeurs d’emploi de payer 25 euros d’avance comme condition pour envoyer leurs CVs?

Oui, vous lisez correctement; si les éventuels employés souhaitent postuler pour un emploi à pourvoir dans le budget spécifique ils doivent obligatoirement, dans les propres termes de l’entreprise, “payer le prix de 25 euros pour pouvoir soumettre leur demande d’emploi (la Somme respective doit être payée totalement avant la soumission définie de chaque demande).” Les parenthèses sont clairement utilisées pour aucune autre raison que celle de rendre bien compréhensible ce qui est requis.

L’entreprise, fonce la tête en avant pour rendre les choses encore plus claires, la même information ajoute ceci: “La Somme requise pour la soumission de la demande est de 25 euros et ne sera pas révisée.” Cette entreprise est si simple et modeste…

Ceux qui pensent que la permanente offensive montante contre les travailleurs ne sera pas poussée jusqu’à “nous paierons à l’avance pour être capable de travailler”, repensez-y. Cyta montre le chemin.

Aucun commentaire supplémentaire n’étant nécéssaire, vous devriez lire par vous même l’avis particulier de poste vacant à Chypre (en grec), sur le site de l’entreprise cyta.

Source: Katalipsi Esiea
“Katalipsi Esiea” siège à l’assemblée des employés salariés, des travailleurs précaires, chomeurs et étudiants dans le secteur des médias dominants, en Grèce, un projet qui fut initié peu après les révoltes de décembre 2008, spécifiquement durant l’occupation du bâtiment de l’ESIEA à Athènes (le quartier général de l’union des journalistes des quotidiens athéniens) qui dura du 10 au 16 janvier 2009. Les camarades tiennent des assemblées hebdomadaires et apportent la contre information encore actuellement.