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Mexique : Attaque explosive contre une succursale bancaire

Note de Contra Info : nous avons reçu le texte suivant par mail le 6 mars, accompagné de la courte introduction qui le précède.

Le communiqué suivant nous a été adressé pour sa diffusion, et revendique l’attaque explosive à l’aube du 6 mars dans une succursale bancaire (Banamex) située dans la commune de Ecatepec de Morelos México, dans la rue Morelos, presque au coin de la rue 9 de Junion, en face du centre sportif Siervo de la Nación. Nous appelons à la destruction totale du Capital et de toute la civilisation sous le joug actuel auquel elle est soumise. Battons-nous et agissons directement pour la libération totale. Nous pensons que la guerre est ici et maintenant socialement et contre nous-mêmes. Solidarité avec tous les compagnons anarchistes autour du monde.

An 2015.

…disons qu’il n’y a pas de création sans destruction. La notion même d’apporter quelque beauté nouvelle implique que l’ancienne laideur doit être rejetée ou détruite. La beauté se définit elle-même en partie (mais de manière précise toutefois) en détruisant la laideur qui n’est pas elle-même.

– Hakim Bey

A tous ceux et celles qui luttent pour la liberté.

A toutes nos affinités.

Aux compangnon-nes réfractaires du monde entier.

A celles et ceux qui pensent en action sauvage plus qu’en schémas bien réglés.

Au-delà de la lutte conventionnelle que l’on mène chaque jour dans la rue qui se propose craintivement de combattre pas à pas le système politique à travers les tactiques dépassées et trompeuses des activistes sociaux « bien sur eux » au sein du cadre de la légalité, nous décidons que l’action frontale de combat contre les symboles du Capital est en marche à différents niveaux d’intensité. Nous avons reconnu que nous faisons partie de la guerre sociale instaurée par tous les niveaux de l’État : de la soumission de l’étudiant et de l’ouvrier au conditionnement imposé du rôle social, jusqu’aux décisions commerciales du Capital qui ont pour conséquence la faim et la misère, la guerre est ici et c’est un devoir envers nous-même que de devoir l’affronter en tant que telle.

Nous avons l’affinité de dire que notre clandestinité imprègne au-delà et malgré nous-mêmes, car nous ne sommes pas disposés à la pensée doctrinaire et à sa conséquente inactivité quotidienne en attendant la véritable organisation des masses. Que parte en miettes la science positiviste et tous ses impératifs catégoriques détenteurs de la vérité absolue. Concrètement, nous cherchons à détruire non seulement les symboles du Capital et de l’argent, mais aussi ceux qui représentent la vérité déontologique de cette société. La guerre est contre les institutions de l’oppression, qu’elles se nomment tribunaux, prisons, écoles, instituts d’enquête, hôpitaux psychiatriques, casernes ou les lieux habituels où se réfugient les politiciens et les patrons.

Nous ne nous revendiquons pas comme un paramètre ou des icônes à suivre, notre action est ici et maintenant, et nous n’idéalisons pas des événements historiques progressistes qui nous empêchent de cibler le véritable ennemi. Et même plus, qui nous portent à combattre avec nos ennemis à nos côtés, hésitant au moment opportun de penser à leur annihilation. La structure du pouvoir et visible et au contraire de lui, nous nous maintenons dans l’invisibilité du moment, nous sommes ici et ailleurs, nous sommes temporels mais aussi permanents, nous porterons l’action conséquente jusque là où nous-mêmes arriverons. Nous ne nous repentirons pas d’infliger les coups nécessaires, nous serons les inconfortables, ceux que tous et toutes rejettent, mais qui agissent sous la ligne brisée de l’oppression.
Nous réussirons par tous les moyens possibles à lutter pour la liberté.

Nous en profitons pour saluer solidairement tou-te-s les compagnon-nn-e-s incarcéré-e-s dans les différentes prisons du monde. Qu’ils sachent que nous vengerons leur enfermement. Au compagnon, Nikos Maziotis, au Compa Chivo, à Tamara Sol, à Diego Ríos, à Fernando Bárcenas, à Fernando Sotelo, à tous les compas chiliens et à tou-te-s les compagnon-ne-s en fuite clandestine, en particulier Felicity Ryder et le compa Mario Tripa, aux compagnons dans les prisons grecques et italiennes.

Guerre sociale et guerre contre nous-mêmes !
Pour l’expansion du chaos et de l’insurrection.

*Cellule Urbaine d’Action Immédiate “Iknoyotl”

Sans Patrie distro anarchiste & internationaliste: Recueil de textes de compagnons incarcérés au Mexique

Recueil de textes de compagnons incarcérés au Mexique (janvier 2012/août 2014), ed. Sans Patrie, août 2014 (64 p., A5).

Cliquez sur l’image pour lire/imprimer la brochure au format PDF.

Pour toute demande, écrire à : toujourssanspatrie (at) riseup.net

Quelques mots pour Felicity Ryder, anarchiste en cavale, et quelques réflexions autour de la clandestinité

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“Je suis fière d’être anarchiste, d’être ennemie du Pouvoir, de l’autorité et de l’État” Felicity Ann Ryder

Cela fait presque deux ans que nous avons diffusé un texte en solidarité avec le compagnon anti-autoritaire Diego Ríos, clandestin depuis 2009 ( pour l’ordre d’arrestation émis contre lui à la suite d’une dénonciation de sa mère qui avait trouvé du matériel pour fabriquer des explosifs). À cette occasion nous avions partagé quelques réflexions sur les particularités de la clandestinité de compas anti-autoritaires et anarchistes.
Un effort similaire avait été fait par des compas il y a trois ans lorsqu’ils avaient écrit et édité le livre “Al Acecho” ( À l’affût), au sujet de l’affaire de Diego Ríos, qui pour nous est le premier texte fait au Chili qui aborde la thématique de la clandestinité depuis une perspective anti-autoritaire et à partir d’un cas concret. D’autres textes, comme le livre “Incognito” et les communiqués de la compagnonne Gabriela Curilem avaient aussi abordé des expériences de clandestinité de compas anarchistes/anti-autoritaires, une thématique qui semble être peut discutée dans ce coin là.

C’est ainsi que nous avions déjà partagé l’idée que saluer les compagnons en cavale c’est saluer leur décision de lutte, leur choix de s’évader de la prison, qui est aussi une action contre les tentatives du pouvoir d’enfermer ceux qui le combattent.
Aujourd’hui nous voulons saluer en particulier la compagnonne en cavale Felicity Ann Ryder, dans le cadre de l’appel réalisé par des compas anonymes à deux semaines de solidarité avec elle, du 21 février au 7 mars. Nous voulons saluer la compagnonne et lancer en l’air quelques idées sur la clandestinité pour enrichir notre praxis anti-autoritaire, qui sont fruits d’apprentissages individuels et collectifs dans l’aiguisage de nos positions dans le scénario permanent de la guerre sociale.

Que l’oublie et le silence ne dévorent pas nos compagnon-ne-s …

Ce qui est sûr c’est que trop de fois les compagnon-ne-s sont seuls et se prennent des portes qui claquent dans la gueule, souvent les compagnon-ne-s n’ont pas de quoi manger, errent sans avoir où dormir et doivent affronter dans la plus complète solitude les démons à gages. Souvent les frères/sœurs n’ont personne à qui parler, ni d’ habits pour se changer ou quelqu’un avec qui discuter des tactiques, souvent ils sont diffamé-e-s sans la possibilité de se défendre et le silence se brise seulement avec l’écho de l’infamie. Et cela arrive parce qu’au lieu de retrousser ses manches, de gérer, créer et unir des volontés, certains préfèrent se retirer cyniquement, s’annuler dans la peur. Dans la mesure où on ne comprend pas le rôle que joue chacun-e et l’importance vitale des gestes concrets, l’oublie continuera de dévorer des compagnon-ne-s séquestré-e-s, blessé-e-s, ou en cavale.

(La Graine Noire de Nos Convictions. Des mots de la compagnonne Gabriela depuis la clandestinité, août 2011)

[…] ceci n’est pas une plainte ni une énumération de douleurs, c’est écrit dans le but de contribuer à la discussion et à l’échange d’expériences, pour que l’on voit l’arrière-boutique d’un thème qui parait avoir peu de réflexion […]. La revendication d’après moi ne porte pas sur la clandestinité ( qui peut se finir à n’importe quel moment), mais sur la décision de lutte permanente, jusqu’à la fin. Arrive ce qui arrive, même si la vie doit partir avec cela.

(Dépliant les Ailes. Réflexions depuis la clandestinité par la compagnonne Gabriela Curilem. Novembre 2010). Continue reading Quelques mots pour Felicity Ryder, anarchiste en cavale, et quelques réflexions autour de la clandestinité

Appel à deux semaines d’action en solidarité avec la compagnonne anarchiste en cavale Felicity Ryder, du 21 février au 7 mars.

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Nous envoyons nos salutations fraternelles à tous les cœurs anti-autoritaires qui nous lisent à différents endroits du monde. À tous ceux qui ont fermement décidé d’utiliser leur temps et leurs moyens pour combattre chaque institution et symbole de l’engrenage qui maintient le capitalisme patriarcal, l’oppression, la domestication et la farce du Pouvoir.

Compagnon-ne-s, nous faisons cet appel depuis un lieu du Monstre pour lancer notre cri toujours solidaire avec notre sœur et compagnonne Felicity Ann Ryder, qui se trouve toujours hors des griffes de l’État depuis un peu plus de sept mois. Le matin du 27 juin 2012, un malheureux épisode a eu lieu : un engin explosif a explosé en blessant notre compagnon Mario López “Tripa”, qui sera détenu pendant 6 mois et qui se trouve maintenant en liberté conditionnelle en attendant son procès. Après que la police du gouvernement du district fédéral trouve son passeport et devant le risque d’être elle aussi emprisonnée, notre compagnonne Felicity a commencé sa cavale.

Suite à ça nous savons que le harcèlement contre sa famille dans son pays natal (l’Australie) et à travers les soi-disant réseaux sociaux a été constant. De plus il est possible que d’autres enquêtes dans d’autres pays aient été ouvertes dans le but de la lier à d’autres noyaux d’action anarchiste. Tout cela fait partie du montage policier international pour attaquer le mouvement acrate et ainsi imposer la peur et la terreur dans leur tentative (vaine) de nous immobiliser.

Nous sommes conscients de la situation difficile que Felicity a du traverser tous ces mois-ci. La clandestinité, bien que ce soit une option meilleure que les grilles froides et cyniques d’une prison, devient aussi une sorte de prison qui empêche de profiter pleinement de la liberté à cause de la menace d’une potentielle détention. Cela complique particulièrement la mobilité pour des activités de subsistance et de lutte; l’isolement et l’éloignement des êtres chers et l’abandon de ses projets de vie. La clandestinité comme nécessité, et pas comme privilège d’une quelconque avant-garde autoritaire, nécessite aussi notre solidarité, vu que ça force les compagnon-ne-s a être en fuite constante, et sape peu à peu la liberté tant attendu. De plus, on ne peut pas recevoir le même soutien matériel et émotionnel qu’une personne en prison.

Nous savons qu’où que soit notre compagnonne Felicity elle reste ferme dans ses convictions d’anarchiste, se moquant de l’ennemi et sans jamais arrêter de l’attaquer frontalement. Depuis ici nous la saluons chaleureusement et appelons à tous les efforts anti-autoritaires pour que se réalise deux semaines d’activités, de salutations et de gestes solidaires avec notre compagnonne Felicity, du 21 février au 7 mars, chacun-e selon son temps et à sa manière, pour qu’elle sache qu’elle n’est pas seule et que la solidarité entre anarchistes de lutte n’est pas que de simples mots couchés sur du papier ou une décoration dans de jolies pamphlets “révolutionnaires”.

Pour nous la solidarité c’est aussi une arme qui détruit le Pouvoir.

Nous voulons aussi rappeler que d’autres compagnon-ne-s sont en cavale, comme le compa Hans Niemeyer, poursuivi par l’État $hilien ou les compas Grigoris Tsironis, Marios Seisidis, Vassilis Palaiokostas, Nikos Maziotis et Pola Roupa de Grèce ..
Un salut insoumis à tous les compagnon-ne-s anarchistes prisonnièr-e-s et en cavale dans le monde entier. Jamais vaincus, jamais repentis !

Libre et sauvage, Felicity tu n’es pas seule compañera ! Nous sommes beaucoup à partager ton combat et à adhérer à tes convictions !

Liberté pour tous/toutes les prisonnièr-e-s de la guerre sociale !

source

Lettre de la compagne Felicity Ryder depuis la clandestinité pour la sortie de prison de Mario López

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À mon frère Mario,

Six mois ont passé depuis qu’ils t’ont séquestré cette nuit de malchance, depuis qu’ils t’ont torturé et t’ont menacé, depuis qu’ils ont harcelé ta famille et tes amis. Durant six mois ils ont tout essayé pour casser ton esprit acrate – ils ont enfermé ton corps entre quatre murs et une infinité de grilles, loin des forêts sauvages auxquelles tu appartiens, mais ça ne leur venait pas à l’esprit qu’à chaque moment tu étais avec tes compagnon-ne-s autour du monde. Ils t’ont laissé supporter la douleur mais ton envie de lutte a toujours pris le dessus.

Ils ont essayé d’intimider tes avocats ami-e-s pour qu’ils/elles n’expriment plus leur solidarité envers toi, sans se rendre compte que quelques hommes louches guettant à travers les ombres de la nuit et des menaces de mort vides n’allaient pas pouvoir arrêter ceux/celles disposé-e-s à lutter à tes côtés. Ils t’ont envoyé leur prisonniers-traitres pour te blesser mais la solidarité que tu as semé a toujours été plus forte. Au cours de ces mois tu t’es moqué de l’ennemi, supportant la douleur, l’incertitude et la torture de l’enfermement d’un être sauvage, tu t’es accroché avec force à tes convictions à chaque longue seconde. Tu as utilisé toute ton énergie débordante pour propager la liberté à chaque pas, réussissant jusque dans ce lieu si infécond, pour continuer l’analyse de notre lutte insurrectionnelle et tu n’as jamais arrêté de lutter, pas même une seconde, pour la liberté et l’Anarchie.

Aujourd’hui, en marchant de nouveau dans la rue, tu dois savoir que ta liberté ne t’as jamais quitté – tout le temps tu a été libre, parce que malgré tout ce qu’ils ont tenté, ils n’ont pas pu et ne pourront jamais t’enlever la liberté qui coule dans tes veines, dans nos veines. Je sais très bien que tout ça n’est pas fini – nous connaissons tous les tromperies et la vengeance qui sont l’essence même de l’État – mais il sait que tes compagnon-ne-s sont à tes côtés et que ton esprit insoumis pour l’Anarchie ne peut que devenir plus fort.

Comme toi, je souhaite que nos compagnon-ne-s prisonnièr-e-s et en cavale au Mexique, Italie, Chili, Grèce, Bolivie, Allemagne, Espagne, Suisse et partout dans le monde puissent aussi fouler le sol à l’air libre aujourd’hui, rentrer chez eux et embrasser les gens qu’ils/elles aiment. Et même si pour l’instant ils/elles supportent fièrement l’enfermement et l’incertitude, ils sont aussi avec nous à chaque instant.

En avant compagnon, il y a encore beaucoup à faire …

Ta soeur d’affinité,
Felicity
29/12/12

Oackland, États-Unis : Une banque Wells Fargo attaquée en solidarité avec les résistants du Grand Jury

Pour les personnes silencieuses.

Aux premières heures de ce matin, une succursale de la banque Wells Fargo a eu deux de ses portes et chacun de ses quatre distributeurs automatiques de billets mis hors service par de la colle.

Ce petit acte de sabotage a été fait en solidarité avec ceux qui résistent, par tous les moyens, au Grand Jury à Seattle. Nous tenons également à exprimer notre complicité avec Mario et Felicity au Mexique, et avec CeCe dans le Minnesota.

Prisonniers dans la rue!

source
collaboration du Chat Noir Emeutier

WITCH et le Sabbat pour la Félicité et la Résistance*: courage et solidarité pour la compagnonne Felicity Ryder et le compagnon Mario López

Nous avons soif. Vengeance. Nous nous levons. En mémoire de toutes nos sœurs et frères qui ont habité un monde d’oppressions. Parce qu’il y en a qui nous ont enlevé la vie. Nous ont anéanti l’existence. Et nous souhaitons, avec toute notre foi, la récupérer de nos propres mains.

TOUTES : Au nom du Puissant et Rageux nom de WITCH, Conspiration Terroriste Internationale de Femmes de l’Enfer. Nous, Sœurs Sorcières de l’unique vrai de l’Enfer, non annonçons notre Présence et commençons notre sortilège en solidarité avec Felicity Ann Ryder et Mario Antonio López à qui est attribué une attaque à l’explosif qui a eu lieu les premières heures du mercredi 27 juin et où fut capturé Mario pour avoir été victime d’une blessure au moment où s’est activé un dispositif explosif qui avait été déposé aux abords de Colonia Del Carmen dans la ville de Coyoacán dans la banlieue de Mexico.

Mexique
: Au Nom « Sacré » et Enragé de toutes nos Sœurs Sorcières, les premières guerrières et combattantes de la résistance à travers tous les temps, nous envoyons notre Magie vengeresse sur les juges de la Ville de Mexico et les corps répressifs qui osent réaliser une chasse aux sorcières sans vrais sorcières. Ils ont provoqué une grande persécution judiciaire qui maintient prisonnier à « Tripa » et dans la résistance notre compagnonne Felicity Ryder.

Europe
: Dans ce Cercle Libertaire nous enlevons notre cape d’invisibilité. Nous proclamons que tous ces hommes « de loi » sont les marionnettes de notre jeu, puisque la résistance indigène, les attaques des symboles du capitalisme sauvage, du système patriarcal encore en vigueur dans notre vie quotidienne et les Pussy Riot sont tous des manifestations du WITCH.

TOUTES
: Nous sommes l’antique Terre-Mère ( célibataire et sans envie d’un protecteur) qui est derrière tout : des groupes non pacifistes, la conspiration internationale des étudiants qui ne croient pas en l’État, la Révolution de la destruction des genres, ils sont tous nos fils adoptifs élevés en communauté. Nous fuyons la domination, nous construisons la solidarité et nous nous moquons des nombreux crapauds démocrates et d’un drapeau étasunien, mexicain ou chilien préparé avec beaucoup de force.

Chili
: nous autres qui avons un intérêt pour la liberté, nous sommes responsables du Rituel Secret du Feu, de la Résistance et de la Destruction, lequel maintenant a perturbé plusieurs individualités collectives du territoire américain les amenant à Voler.

Argentine
: Ministère Publique et Polices de la Ville de Mexico
TOUTES : nous les éliminons.

Colombie : Paramilitaires et narcotrafic
TOUTES : Nous les éliminons

Équateur
: la récente élection présidentielle
TOUTES : Nous l’éliminons

Venezuela : Les femmes sont les personnes qui ont été le plus de temps opprimées sur la terre, mais arrive enfin la Saison de la Sorcière. Le Satan assexuel lui-même s’assoit dans ce comité et nous aide à propager le feu …

TOUTES : Ô Ñuke Mapu!, Ô Astarte!, Ô Xochiquetzal!, Ô Hecate!, Ô Mama Quilla!, Ô Emma Goldman! Nos esprits dans le local du Comité n’ont pas besoin de ces corps pour lancer un sortilège aux Chambres de Congrès, du Sénat et du Pouvoir.

Pérou : Des hommes morts qui luttent contre le patriarcat et la norme hétérosexuelle s’assoient dans ce comité.

Bolivie : Nous n’avons pas fini.

Uruguay : Nous venons de commencer.

TOUTES : Nous sommes la Résistance ! Que la Félicité arrive à courir sur de vastes prairies. La libération totale !

COURAGE ET SOLIDARITÉ POUR LA COMPAGNONNE FELICITY RYDER ET LE COMPAGNON MARIO LÓPEZ !

*Basé sur un des sortilèges de 1968-1969 du Women International Terrorist Conspiracy From Hell Chicago ( Conspiration Terroriste Internationale de Femmes de l’Enfer de Chicago)

source

Athènes, Grèce : Actions de contre-information

Dans le contexte de l’appel de Contra Info pour dix jours d’actions contre la répression nous avons menés les actions suivantes jusque maintenant :

VOUS NE FEREZ PAS CE QUI VOUS EST COMODE* AVEC NOS COMPAGNONS – SOLIDARITÉ POUR NOS COMPAS – DE LA MERDE POUR L’OPÉRATION ARDIRE, ITALIE (* jeux de mots avec le nom de l’inquisiteur Manuela Comodi)

Nous avons mis une banderole sur la place d’Exarchia en solidarité avec les anarchistes poursuivis dans le cadre de l’opération répressive “Ardire” qui a été lancé par les autorités italiennes le 13 juin 2012. Si les carabiniers et procureurs pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent avec la vie de nos compagnons, ils se trompent lourdement. Ils nous trouveront en face d’eux : en Italie, Suisse, Allemagne, Grèce et partout où ils osent étendre leurs tentacules.

À la grille principale de l’École Polytechnique sur la rue Patission nous avons accroché une banderole contre les Jeux Olympiques de Londres, maintenant en cours. On peut y lire : “Écrasons les OlymPORCS et les branleurs capitalistes – Incendie et feu sauvage pour les idéaux olympiques –  Brûle, Londres, brûle”… Les idéaux olympiques puent l’argent, la militarisation et la répression. Nous n’oublions pas les compagnons, qui, malgré le super-spectacle mis en place par les flics, militaires et médias de masse, vont de l’avant et crachent à la face de la société de consommation. N’oublions pas aussi la Coupe du Monde de 2014 et les Jeux Olympiques de 2016 à Rio de Janeiro tout comme le besoin d’organiser un campagne internationale contre les déplacements de populations opprimés qui vivent dans les favelas brésiliennes.

Sur le pont pédestre au-dessus d’une autoroute principale dans le centre d’Athènes, nous avons placé une banderole en solidarité avec les membres emprisonnés de la Conspiration des Cellules de Feu – Fédération Anarchiste Informelle / Front Révolutionnaire International. Leur courage et détermination nous rendent plus forts. De par ce simple geste nous leur envoyons nos salutations révolutionnaires les plus chaleureuses.

Nous avons aussi peint des slogans en solidarité avec les anarchistes emprisonnés et persécutés à travers le monde. Nous envoyons toute notre force à Luciano Pitronello dont le procès est en cours ces jours-ci à Santiago de Chili, à Mario López, incarcéré dans les cellules de la démocratie mexicaine et à Felicity Ryder qui est aujourd’hui en cavale, poursuivi dans la même affaire que son frère captif Mario.

En réponse à l’appel pour des actions pour l’affaire de la mort du réfugié Soudanais Nourredin Mohamed à Calais le 7 juillet 2012, nous avons fait des pochoirs sur les murs d’Exarchia. Dans le cas de Noureddin se réfléte celui de milliers d’immigrants anonymes et de réfugiés qui perdent leurs vies en tentant de pénétrer l’impénétrable Forteresse Europe. Nous n’oublions ni ne pardonnons. Feu à toutes les frontières !

Ces actes symboliques qui se tinrent les trois premiers jours d’août à Athènes sont du moins notre contribution à une guerre faisant rage chaque jour dans les rues. Les jours d’actions contre la répression continuent…

En avant compagnons ! En arrière balances !

Lettre de la compagne Felicity Ryder quelque part en dehors des cages

Compagnons, amis,

j’aurai voulu pouvoir écrire avant, mais pour différentes circonstances je n’ai pas pu jusqu’à maintenant.
Je veux envoyer un grand salut et dire merci à tous ceux qui se sont préoccupé de moi et de ma situation, à ceux qui ont fait preuve de solidarité avec Mario et moi. Dans ces moment difficiles ça signifie beaucoup d’avoir des gens qui se solidarisent de près ou de loin, même sans me connaître. Je leur envoie une grosse bise acrate à tous.

Je veux mettre au clair que malgré les mensonges des forces policières du Districte Fédéral et les médias, ils ne m’ont jamais arrêté et jamais ils ne m’ont retenu prisonnière dans aucune de leurs prisons. Ça m’a demandé du travail pour comprendre pourquoi ils ont dit ça et ont diffusé cette information fausse à travers le Mexique ainsi qu’en Australie, mais en tant que personne libre je ne vais pas pouvoir le comprendre, puisque je ne pense pas comme un policier. Si c’était pour essayer en vain de corrompre ou manipuler Mario, ma famille, ou pour se montrer compétents dans son travail, je ne le sais pas. Ce que je sais c’est que je suis fière d’être anarchiste, d’être ennemie du pouvoir, de l’autorité et de l’État.

À mon frère Mario, je lui envoie une énorme bise, et je lui souhaite beaucoup de force et de santé. Je sais qu’il maintiendra toujours ses convictions fortes de même que ses envies d’arriver à la Libération Totale. Je serai toujours à tes côtés compagnon. Souviens-toi, toujours face à face avec l’ennemi !

J’envoie également un grand salut solidaire aux compagnons fugitifs chiliens Diego Rios et Gabriela Curilem … Une bise aux compagnons prisonniers de la CCF et Lutte Révolutionnaire de Grèce, aux compagnons anarchistes prisonniers en Italie, à Braulio Duran, à Luciano Pitronello, à Gabriel Pombo da Silva, et à tous les compagnons anarchistes prisonniers et fugitifs du monde.

Que vive l’anarchie !

Felicity.

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