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Helsinki, Finlande : Sombres salutations au gouvernement français

18 – 24 janvier : de nombreux panneaux JC Decaux le long d’une des routes la plus passante d’Helsinki ont été tagués avec des slogans en soutien à la Zad.

Nous voulons exprimer notre solidarité aux défenseurs de la Zad et aussi notre indignation envers les médias français qui  répandent une propagande anti-Zad.

Il n’y aura pas d’aéroport !

en allemand, italien

Finlande : Nouveau sabotage sur un chantier nucléaire

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Au cours de la troisième semaine de Juin, les engins de chantier du site de construction de Fennovoima à Hanhikivi, Ostrobothnia du nord, ont de nouveau été sabotés.

Une pelleteuse et un bulldozer ont été gravement endommagés par la destruction de leur système de câbles. La ou les personnes qui ont réalisé l’action ne représente(nt) aucun réseau, groupe ou organisation.

Solidarité avec les gens qui résistent à la construction nucléaire à Pyhäjoki et aux compagnon-ne-s qui luttent partout.

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Hanhikivi, Finlande : Sabotage sur un site de construction nucléaire

nuclearsabotageDans la nuit du 8 juin, une machine (pelleteuse) a été sabotée sur le site de construction de la centrale nucléaire de Fennovoima. Les fils et les câbles etc ont été tranchés et les fenêtres cassées.

Les individus qui ont réalisé l’action du 8 juin ne représentent qu’eux et non pas une organisation ou un réseau d’activistes.

Le journal mainstream qui a parlé le premier de l’attaque (le journal Kaleva) a choisi de ne pas se concentrer sur les crimes auxquels répondait cette attaque, pour plutôt se focaliser sur la perte de fluide hydraulique dans une fosse de gravats dans la zone rasée qui était autrefois la forêt de Hanhikivi Cape, habitée par de nombreuses espèces en voie de disparition. Comme d’habitude, les méthodes choisies par les individus à la base de l’action ont été le centre de l’attention, et pas le projet massivement destructeur de la centrale nucléaire elle-même. Ce que les médias nomment “vandalisme” était un acte réfléchi de sabotage, un méthode qui a toujours eu un rôle important dans la lutte contre les systèmes d’exploitation oppressifs dans lesquels les intérêts des pouvoirs corporatifs passent toujours avant les besoins et l’existence de la population et de la nature locale.

L’écriture de nouvelles lois à mesure que le projet avance, pour donner à des entreprises comme Fennovoima le droit d’exproprier des terres par la force, démontre à quel point cela est loin d’un processus démocratique et aussi comment les lois sont faites pour servir les intérêts des entreprises et non pas des personnes. La construction d’une centrale nucléaire n’est jamais un processus démocratique, et les décisions concernant ce genre de systèmes énergétiques sont prises bien au-dessus des têtes des gens ordinaires.

Jusqu’ici, les canaux offerts par le soit-disant système démocratique n’a eu aucun effet sur le déroulement du projet et sur la préparation du site de construction pour le réacteur planifié. Emphase sur “planifié – l’autorisation de construction n’a pas encore abouti, et il manque au projet le pourcentage nécessaire d’investisseurs locaux pour être approuvé par l’Etat.

Ce moment est un point critique, où il faut montrer aux entreprises déjà impliquées et aux possibles investisseurs que cette route sera difficile à parcourir. Toutes les entreprises, grandes et petites – qui profitent de la destruction de Hanhikivi Cape et de la création d’un autre immédiat énorme problème nucléaire pour les générations futures et présentes – doivent sentir que ce n’est pas une bonne idée.

Ce n’est que le début.

En solidarité avec le campement de protestation de Hanhikivi Cape et avec les habitants qui résistent à leur expropriation forcée.

Finlande : Un bref compte-rendu des émeutes du 6 décembre à Helsinki

A gauche : "Stoppons les coupes budgétaires, collectivisons tout". A droite : "Guerre de classe maintenant"
A gauche : “Stoppons les coupes budgétaires, collectivisons tout”. A droite : “Guerre de classe maintenant”

Le 6 décembre, jour de l’indépendance de la Finlande, une grosse émeute (à l’échelle locale) a eu lieu à Helsinki, la capitale, et la police estime à 100.000 euros le préjudice causé par les destructions de propriété.

Le 6 décembre est le jour d’indépendance nationale de la Finlande. Il s’agit de la journée pendant laquelle les nationalistes et l’élite célèbrent “une nation Finnoise unie” et les guerres perdues au Palais Présidentiel d’Helsinki grâce à l’argent des contribuables, tandis que l’élite et les politiciens ont mené une dure campagne de mesures d’austérité contre tout le monde (sauf contre eux, évidemment).

Ces dernières années, les anarchistes et les autonomes ont organisé de jolies manifestations pacifiques devant le Palais pour protester contre les bacchanales de ces riches. Cela s’est étalé sur plus de dix ans et jusqu’au 6 décembre de l’année dernière, alors que le Palais Présidentiel était en rénovation et que les riches ont fait leur célébration dans la vieille ville ouvrière de Tampere à la place. Les anarchistes de là-bas ont organisé une manifestation contre le nationalisme, qui s’est transformée en l’une des plus grandes émeutes depuis des décennies en Finlande. Bien qu’il se soit agi d’une émeute avec apports internationaux, celle-ci a donné un gros coup de boost au mouvement anarchiste et a été à la une des journaux pendant au moins au semaine. La police était complètement prise au dépourvu, et les 500 manifestant-e-s les ont combattu avec succès puis se sont dirigé-e-s vers le centre-ville et ont brisé les vitrines de centre commerciaux, de banques et d’autres symboles du pouvoir et du capital.

Après cet échec humiliant des flics, le parlement a débloqué plus de fonds pour l’équipement de maintien de l’ordre et la police a suivi des entraînements de stratégie appliquée aux situations d’émeute. Ils ont aussi expérimenté des tactiques de gestion des manifestations plus tôt dans l’année. Par exemple, ils ont confisqué les drapeaux des anarchiste et des Jeunes de Gauche lors des manifestations du premier mai à Tampere et à Helsinki, parce qu’ils les considéraient comme des ‘armes’. Du fait de ces agissements de la police, personne ne s’attendait à ce que les manifestations de cette année aient autant de succès que celles de l’année dernière.

Cette année, la manifestation a de nouveau été organisée par les anarchistes, sous le thème ‘des faubourgs au Palais’, et l’assemblé à eu lieu à Itäkeskus, un faubourg de l’est de Helsinki, dont la population est principalement composée d’immigré-e-s et de pauvres. Le début de la manif a été très calme, avec environ 300 personnes profitant d’un groupe de rap subversif et d’une bouffe vegan. L’endroit était bien choisi, puisque ces initiatives ont attiré des gamins du quartier, des immigré-e-s et d’autres personnes qui ne vont que très rarement aux manifestations.

Après que les concerts soient terminés, la manifestation a commencé à s’élancer vers la station de métro la plus proche. Beaucoup de gens ne s’attendaient pas à ce que la police laisse la foule s’engouffrer dans le métro, car la station était encerclée de douzaines de flics anti-émeute. A mon – et à notre – grand étonnement, ils nous ont laissé passer et nous nous sommes amassé-e-s dans le train. La police s’attendait à ce que la manif ressorte dans la station de la Gare Centrale, où ils avaient déployé l’essentiel de leurs forces. Mais au lieu de ça, c’est à une autre station que la manif est sortie, ce qui les a complètement plongé dans la confusion. En arrivant dans la rue, les manifestant-e-s ont commencé à casser les vitrines de magasins très bien choisis, comme par exemple la ventilation des restaurants Subway et Mac Donald’s ont été endommagées. Les gens ont lancé des fusées de détresse et allumé des flammes en criant des slogans comme « guerre de classe » et « Que demande le peuple ? L’ANARCHIE ! ». Après un moment, les flics ont réussi à se regrouper et à rejoindre la manif pour l’escorter vers un endroit de leur choix. Ils ont tenté de déplacer la manif vers l’endroit désigné, bien loin du Palais Présidentiel, et il y a alors eu quelques petites confrontations entre les manifestant-e-s et la police. Nous sommes cependant parvenu-e-s à nous libérer de l’escorte policière, et il leur a fallu bien du temps avant de parvenir à redevenir plus nombreux que les manifestant-e-s.

La manif s’est dirigée vers les parties bourgeoises de la ville en détruisant les vitrines et en endommageant les voitures de luxe, tout en taguant des slogans. Des gens ont aussi arraché des drapeaux de la Finlande et brûlé deux d’entre eux. Après un long moment, la police a réussi à encercler la manif, mais après une tentative manquée de rentrer à l’intérieur, ce qui a par contre conduit a des arrestations, nous avons pu échapper au siège et nous rendre vers l’une des parties les plus riches de la ville. Un grand nombre de choses ont été attaquées, des panneaux de signalisation aux bijouteries.

Finalement, la police a de nouveau réussi à encercler la manifestation. Ce qui n’a pourtant pas calmé l’émeute, et bon nombre de gens et la plupart des émeutier-e-s sont parvenu-e-s à s’échapper encore une fois avant de se disperser dans des cours intérieures d’immeubles. Une centaine de personnes n’a pas réussi à sortir, et ont du rester là-bas 3 heures. Au bout du compte, la police en a laissé sortir certain-e-s et arrêté le reste, après avoir filmé tout le monde en train de dire leur nom, leur numéro de sécurité sociale et ainsi de suite.

Au final, une trentaine de personnes ont été arrêtés, dont des journalistes et des passant-e-s, dont la plupart n’avait pas du tout participé aux destructions de propriété. Toutes ont cependant été accusées d’émeute, d’agression et de refus d’obtempérer aux ordres de la police. La police a estimé que plus de 100.000 euros de dégâts et de destruction ont été provoqués contre la propriété.

Pour conclure, cette nuit a été un grand succès pour les anarchistes, et la manifestation a attiré des gens qui n’avaient jamais participé à une manif auparavant. Bien sûr, ce genre de manifestations ne sont qu’une infime partie de la lutte de classe quotidienne, mais elle a fait vivre aux participant-e-s une belle expérience. Espérons que cette tradition continuera l’année prochaine.

Plus de photos de la manif ici

Finlande : actions en souvenir de Pavlos Fyssas

le 25 septembre 2013 à Athènes

Pendant la nuit du 18 au 19 Septembre 2013 plusieurs écrans de DAB ont été brisés à Espoo (ville de l’agglomération d’Helsinki). Cet acte est une réponse à l’assassinat de Pavlos Fyssas par un membre de l’Aube Dorée néo-nazie.

La lutte antifasciste, c’est aussi agir contre le capitalisme. Le fascisme est un symptôme du capitalisme et une menace croissante pour, entre autres, la classe ouvrière, les immigrés et les minorités sexuelles.

source

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Durant la nuit du 23 au 24 Septembre 2013, la façade de l’ambassade de Grèce à Helsinki a été vandalisée.

“En mémoire de Pavlos Fyssas, la lutte continue!” a été tagué sur le mur extérieur. De plus, le mur de l’ambassade a été décoré avec des symboles anarchistes et les fenêtres de l’escalier ont été aussi bombardées de peinture.

Par cet acte nous nous souvenons de Pavlos Fyssas, assassiné par un membre du parti néofasciste ‘Aube dorée’. Chaque jour, les États-nations et l’Union européenne fomentent la guerre contre les pauvres et les insurgés. Les nazis font le sale boulot pour le compte des décideurs politiques. Chaque oppresseur est notre ennemi.

Nous n’oublions pas nos compagnon-ne-s qui ont été la cible d’attaques et de répression. Pour ce type d’action vous avez seulement besoin d’une bombe aérosol et la volonté d’agir.

La poursuite de la lutte est la meilleure façon de se souvenir de nos compagnon-ne-s!

source

 Collaboration du Chat Noir Émeutier 

Helsinki, Finlande : Attaque incendiaire sur des véhicules de police

Alors que l’économie mondiale est déstabilisée, l’élite du Pouvoir s’accroche au capitalisme avec les ongles et les dents, malgré que dans son environnement le château de cartes vacille. Les gens qui souffrent écoutent les ordres que donne l’élite voleuse du Pouvoir pour sauver ses propres intérêts, sans la remettre en question.

La police est un modèle exemplaire d’obéissance. Les décisions sont prises en haut de la hiérarchie et les personnes qui les exécutent ne peuvent ni ne veulent les mettre en question. La bureaucratie sera toujours trop lente et rigide pour la vie qui se caractérise pour être rapide et toujours en mouvement.

Dans la nuit du vendredi 16 décembre 2011, nous avons brûlés deux véhicules policiers dans la cour arrière d’un concessionnaire Volkswagen dans le quartier Herttoniemi d’Helsinki. Nous avons incendié les deux véhicules en collant une poignée de matériel inflammable dans les roues avant et nous nous sommes ensuite enfuis du lieu.

En accord avec son communiqué, la police détient des personnes qu’ils ont rencontrées près du concessionnaire dans la même nuit. Ce n’est pas la première fois que la police réalise des détentions sans aucune preuves.

Nous revendiquons la responsabilité pour l’incendie de ces voitures et nous voulons dire que les détentions ne vont pas résoudre cette situation.

Solidarité avec tous les prisonniers!

Source: takku.net