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Pologne/Partout : Journées anti-FRONTEX du 19 au 22 mai 2015

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Depuis plusieurs années, des journées anti-Frontex sont organisées à Varsovie; il est temps de leur donner un nouveau souffle et de renforcer d’autres voix de protestations. Ainsi, ensemble, nous, migrants et soutiens, vous invitons pour les journées anti-FRONTEX qui auront lieu à Varsovie du 19 au 22 mai 2015. Nous vous attendons pour des réunions, projections, manifestations et le festival associé, ‘Activist Days Off’.

Nous invitons les groupes qui le souhaitent à participer activement à l’organisation de l’évènement. Nous sommes un petit collectif de Varsovie, au sein duquel nous voulons travailler avec vous pour déconstruire nos privilèges et démolir les frontières qui nous sont imposées. Alors que les cercles de migrants en Europe s’unissent pour résister et que la répression se renforce, nous ne pouvons pas rester passifs. Unissons nous contre le fascisme étatique institutionnel – au nom d’une solidarité transnationale réelle et mise en pratique !

Venez à Varsovie, 19- 22 Mai! Créons un front commun fort face à Frontex !

Journées anti-FRONTEX partout !

Pour celles et ceux qui ne peuvent pas venir à Varsovie entre le 19 et le 22 mai, nous proposons des journées décentralisées contre FRONTEX ! Faisons-nous entendre et voir partout lors de ces journées ! Vous savez mieux que quiconque ce qui est le plus utile dans votre contexte local et où ça fait le plus mal !

A bas les frontières ! Vive la solidarité active !

Pour plus d’informations, allez jeter un oeil sur : migracja.noblogs.org
Contact : antyfrontex@riseup.net

en anglais

Grèce : Succursales bancaires attaquées à Thessalonique

at1Les 12 et 13 février 2015 ont respectivement eu lieu des réunions de pays membres de l’Union Européenne à propos du thème du terrorisme et de la politique économique. Pour nous, ces deux évènements sont ceux qui composent l’actuelle vision européenne et qui lui donnent son sens, c’est-à-dire l’étouffement économique de celles et ceux d’en bas, et la répression et le combat contre tout danger interne ou externe qui menace la stabilité et la paix sociale.

Concrètement, le 12 février, une rencontre a eu lieu entre les ministres de l’UE sous le prétexte des derniers évènements survenus en France (une autre rencontre lui avait précédé le 15 janvier 2015, celle des ministres de l’Intérieur et de la Défense d’Europe qui a compté avec la présence du ministre de l’Intérieur des États-Unis). Leur objectif primordial a été l’élaboration d’une politique antiterroriste en commun et la recherche de nouvelles technologies de surveillance et de contrôle, c’est-à-dire un plus grand élargissement de la défense et du blindage de la domination, quelque chose que nous comprenons comme l’objectif principal de ceux d’en-haut dans une période de tumultes sociaux. Les résultats de ce genre de réunions, nous en faisons déjà l’expérience avec le durcissement de la loi antiterroriste, les camps de concentration pour migrant-e-s, FRONTEX, le mur sur le fleuve Evros, les prisons de haute sécurité, et pas seulement.

D’autre part, le 13 février a eu lieu la réunion informelle des ministres de l’Économie (eurogroupe) avec pour but de planifier la politique économique afin d’apporter le « développement » en Grèce et en Europe en général. Pour nous, ce « développement » n’est rien de plus que la tentative de sauvetage et de perpétuation du système capitaliste lui-même, auquel nous attribuons la pauvreté, la répression et la misère de nos vies.

Indépendamment des différents modèles d’administration économique, le rôle du système bancaire et du système économique dans sa totalité continue d’être le même : l’accumulation de biens entre les mains des puissants et l’étouffement économique des réprimé-e-s. Actuellement, nous faisons l’expérience d’une administration économique de la crise supposément radicale, mais qui ne s’échappe pas du contexte de la totalitaire et néolibérale Union Européenne, et qui n’abolit pas – et ne peut le faire – la condition même de l’exploitation.

D’un autre côté, l’administration sociopolitique du gouvernement de Syriza, au contraire de celle de Nea Dimokratia, qui essayait d’éliminer les mouvements à travers la stratégie de la tension, est passée à une nouvelle stratégie répressive qui a pour arme principale l’assimilation des revendications des luttes sociales précédentes.

Pour nous, l’ennemi était et sera l’État et le Capital, et ce indifféremment de s’il porte un masque de droite ou gauchiste. Nous sommes contre la logique de la délégation et n’attendons d’aucun gouvernement qu’il n’apporte des solutions aux problèmes que nous vivons, nous projetant dans la lutte pour le tout et sans médiations, jusqu’à la libération de toute forme de Pouvoir.

Ainsi, les jours lors desquels les puissants se réunissaient pour élaborer leurs plans répressifs et économiques, nous-autres avons contribué le 12 février à ce débat en attaquant une succursale d’Eurobank et une autre d’Alpha Bank, toutes deux situées dans la rue Ionos Dragoumi, dans le centre de Thessalonique, réduisant en miettes leurs vitrines et détruisant les distributeurs automatiques.

PAS DE RECUL
LUTTE JUSQU’A LA DESTRUCTION DE L’ÉTAT ET DU CAPITAL

espagnol

Genève : Attaque contre l’IOM en solidarité avec les migrant-e-s

Precarious Work

Dans la nuit du 20 au 21 novembre 2014, à Genève, nous avons brisé les fenêtres et recouvert l’entrée du siège de l’Organisation Internationale pour la Migration (IOM) de peinture, comme acte de solidarité avec les migrants qu’ils surveillent et essayent de contrôler.

Prétendant être une organisation humanitaire, l’IOM soutient en fait les États qui en sont membres fondateurs en maintenant leurs frontières et leurs intérêts économiques au prix de vies humaines et de la liberté. En plus des États, leurs donateurs corporatifs : Chevron, DOW et UBS, qui ont tous leur rôle dans les catastrophes écologiques et économiques qui forcent les gens à se déplacer de chez eux.

Nous avons attaqué l’IOM parce qu’ils travaillent en proximité avec Frontex pour construire la Forteresse Europe, pour leur implication dans les prisons de détention (au large de l’Australie), parce qu’ils fournissent des données aux États sur les routes de migrations et les identités des migrants, leur soi-disant « programme de retour volontaire » qui force les migrants à retourner vers leur lieu d’origine, et pour tout le matériel et le support technique qu’ils fournissent au régime international de contrôle des migrations.

Il ne s’agit que d’un petit acte de solidarité, mais les nuits sont froides et sombres, et nous préférons éclater tout ce qui fait partie de la construction des frontières de l’État et les immeubles de verre de leurs gardiens que de rester à dormir en laissant passer l’hiver.

Nous nous souvenons de l’émeute du 19 juillet 2013 dans le centre de rétention de Nauru, et cela nous rappelle que la seule réponse à ce genre d’emprisonnement est la destruction.

Personne n’est il/légal ! Fermez les camps !

Quelques Insurrectionnalistes pour la Migration

P.S. : Félicitations à nos ami-e-s inconnu-e-s qui ont l’air d’avoir tourné dans Genève à peu près au même moment pour repeindre le Consulat de France en rouge sang en mémoire de Rémi F !