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Athènes : Deux prisonniers de la CCF, en grève de la faim depuis le 02/03, actuellement hospitalisés

Banderole lors d’une manifestation de soutien dans la ville de Volos (13/03/2015) disant : « Solidarité avec les prisonnièrEs politiques, en grève de la faim depuis le 02/03 ; contre l’arsenal légal de l’État d’exception »

Le 17 mars, le membre de la CCF en grève de la faim Panagiotis Argirou (qui, seulement deux ans plus tôt, s’est rétabli d’une blessure grave à la tête) a subi un épisode d’évanouissement et a été transféré dans un hôpital en dehors de la prison de Koridallos. Il a plus tard été ramené en prison, seulement pour être transféré de nouveau à l’hôpital du fait d’un taux glycémique très faible.

Le 18 mars, le gréviste de la faim CCF Giorgos Polidoros a également été envoyé à l’hôpital pour subir plusieurs tests. Le camarade a plus tard été transféré de nouveau en prison

Le 19 mars, un autre prisonnier CCF en grève de la faim, Theofilos Mavropoulos, a eu besoin d’être hospitalisé en dehors de la prison à cause de vertiges sévères et de douleurs abdominales et au rein.

(voir le résumé des mises-à-jour et des nouvelles depuis 6 mars)

Prisons de Koridallos : Le prisonnier anarchiste Yannis Naxakis battu et hospitalisé

Aujourd’hui, le dimanche 5 janvier à 18h30, à l’extérieur de l’aile A, notre compagnon anarchiste Yannis Naxakis a été pris dans une embuscade et battu par au moins 5 membres de la CCF à l’aide de piquets. Le compagnon a été transféré dans une hôpital hors de la prison.

Babis Tsilianidis
Yannis Michailidis
Tasos Theofilou
Dimitris Politis
Fivos Harisis
Argyris Ntalios
Giorgos Karagiannidis
Andreas-Dimitris Bourzoukos
Alexandros Mitroussias
Grigoris Sarafoudis

Grèce, Athènes : mises à jour sur l’état de santé du compagnon anarchiste en grève de la faim Kostas Sakkas

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Le 4 juillet, après 31 jours de grève de la faim, le médecin qui a examiné le compagnon Kostas Sakkas tout ce temps a mentionné, parmi d’autres choses, qu’il a perdu 13 kg (15% de son poids initial) et qu’il est dans une condition très critique. Son médecin de l’hôpital de Nikaia a insisté particulièrement sur le fait que ” c’est une certitude mathématique que la prolongation de son abstention complète d’ingestion de nourriture va le mener à une mort certaine”.

De plus, l’assemblée d’Athènes de solidarité avec l’anarchiste en grève de la faim Kostas Sakkas a communiqué la note d’explication qui suit :
“Il y a eu beaucoup de fausses informations ces derniers jours au sujet de l’état de santé du compagnon Kostas Sakkas, ainsi que des annonces de plusieurs sites qui n’ont rien à voir avec la réalité. N’importe quelle nouvelle sur l’état de santé du compagnon sera annoncé via un compte-rendu médical officiel. De plus, à chaque assemblée qui a lieu régulièrement pour l’anarchiste en grève de la faim, nous donnons des nouvelles concernant son état de santé lorsque nous en avons.”

En attendant, les sessions de procès à la prison de Koridallos ont été reportées parce que Kostas Sakkas, en tant que l’un des accusés, est clairement incapable d’assister aux procès.

Le compagnon attend la réponse pour sa seconde demande de libération immédiate, et continue de se battre. Il est prévu que le conseil des juges d’appel donnera sa décision la semaine prochaine. Un rassemblement de solidarité est appelé pour le lundi 8 juillet à 12h devant la cour d’appel (Efeteio) dans la rue Loukareos à Athènes.

Grèce : Giannis Dimitrakis, “Échapper à l’oubli (première tentative)”

Ce texte de Giannis Dimitrakis est tiré du 1er numéro de “Détruisons la Bastille : Voix depuis l’intérieur des murs” (PDF), un périodique publié par la Caisse de Solidarité comprenant des textes de prisonniers en lutte.

J’ai toujours gardé en tête cette image de moi-même, regardant inconsciemment les hauts murs surmontés de barbelés à chaque fois que je passais devant une prison. Devant quelle prison ? Eh bien, chaque fois que j’allais rendre visite à des amis dans le quartier de Nikea en moto et que je descendais la rue Grigoriou Lambraki, la prison de Korydallos avec ses murs de pierre attirait mon regard. Je ne sais pas pourquoi cela advenait. Était-ce parce qu’il y eut des moments où je me suis retrouvé dans les rues avoisinantes lors de manifs de solidarité pour les compagnons emprisonnés mais sans jamais être en mesure de la toucher vu que tous les passages pour se rendre plus près étaient complètement bloqués par la police ? Où était-ce parce que ce bâtiment énorme, imposant, qui cache avec un zèle incroyable tout ce qui se passe dans ses entrailles, un monde inconnu avec ses propres règles et lois, plein d’histoires individuelles, certaines héroïques d’autres de tortures, aiguisait ma curiosité ?

Maintenant que j’y pense, je me rappelle une autre fois où j’étais face à une prison. Je pense que c’était au printemps 2003, quand nous manifestions devant l’institut “correctionnel” de Larissa. Encore une autre geôle située dans la banlieue de cette ville et près d’une école. Là-bas le prisonnier a le privilège malheureux de vivre le climat psychotique de la plaine de Thessalie. Pendant l’été il cuit dans son propre jus avec des températures aux alentours de 43 °C, et en hiver il cherche frénétiquement un peu de chaleur au-dessous d’une montagne de couvertures afin d’échapper aux un ou plusieurs degrés en dessous de zéro. Pure folie. J’ai obtenu cette information en discutant par la suite avec des prisonniers qui ont fait du temps là-bas et Vagelis Pallis me l’a aussi confirmée lors de l’été 2008 lorsque nous communiquions quotidiennement.

Le point de départ de la manifestation était le parc central de la ville qui était entouré de cafés. J’avais l’impression que les locaux nous regardaient avec perplexité, comme s’ils avaient vu quelque chose qui leur était complètement étranger. Nous étions venus à Larissa car des rumeurs couraient sur la construction d’une nouvelle aile – une d’isolement – prévue pour recevoir les gens impliqués dans l’affaire de l’organisation révolutionnaire 17 Novembre. Cela signifiait leur transfert de l’aile spéciale de la prison de Korydallos où ils étaient déjà enfermés, et ainsi de nombreux problèmes pour eux, leurs familles et leurs avocats au vu de la distance depuis Athènes. Il n’est pas aisé de parcourir 700 km aller-retour en une journée pour une heure ou une demi-heure de visite. Des réflexes immédiats alors, et l’essaim noir prit une position combative dans le parc de Larissa et partit ensuite en une manifestation vers la prison. Naturellement, quand la manifestation commença, elle attirait l’attention des locaux partout où elle passait et comme prévu, dès que nous approchâmes de notre destination, deux ou trois bus de police anti-émeute et des rangées d’uniformes verts contenant quelque chose qui ressemblait à des humains nous attendaient, interdisant toute approche de près de la prison. Continue reading Grèce : Giannis Dimitrakis, “Échapper à l’oubli (première tentative)”

Athènes : Sur l’état de santé du compagnon Panagiotis Argirou membre de la CCF

Mise à jour : Le compagnon a montré des signes faibles mais significatifs de rétablissement. Il reste en unité de soins intensifs mais maintenant une communication écrite limitée est possible. L’infection nosocomiale de son système respiratoire peut être traitée et n’inquiète pas plus que cela les médecins.
Il y aura des mises à jour pour toutes nouvelles.

FORCE AU COMPAGNON PANAGIOTIS ARGIROU MEMBRE DE L’ORGANISATION RÉVOLUTIONNAIRE ANARCHISTE DE LA CCF

Des compagnons

Sources : 1, 2

Heraklion, Crète : Affrontements au corps-à-corps entre des antifascistes et des néo-nazis

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(quelques trophées du combat avec les brutes d’Aube Dorée)

Dans l’après-midi du 15 janvier 2013, des antifascistes ont affronté un groupe nazi du parti Chrissi Avgi/Aube Dorée dans la ville d’Heraklion en Crète.

Environ 30 fascistes distribuaient leurs tracts pour la seconde fois dans une des avenues de la ville. Un groupe d’environ 60 antifascistes ont attaqué les nazis qui portaient des casques et étaient munis de bâtons avec le drapeau national. Les nazis ont couru paniqué après cinq minutes d’affrontement. C’est seulement quand les fascistes ont battu en retraite que deux escouades anti-émeutes sont intervenues et ont tenté de chasser les contre-protestataires (comme d’habitude les flics et les fascistes se sont coordonnés entre-eux bien avant). Après l’assaut de la police qui a usé de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes, les infâmes nazis ont commencé à jeter des pierres aux compagnons de loin et ont pressé les flics de poursuivre les antifascistes.

Plus de cinq nazis ont été blessé et ont eu besoin de points de suture tandis qu’ils ont aussi reçu des contusions et des côtes cassées. Dans le même temps, trois antifascistes ont été blessé par les pierres et ont eu besoin de se faire recoudre. Les nazis et contre-protestataires ont fini dans le même hôpital qui était de garde, où deux escouades anti-émeutes ont fait à nouveau acte de présence afin de sécuriser les membres d’Aube Dorée.alors que des solidaires attendaient que les antifascistes blessés quittent l’hôpital, ils ont crevé les pneus de quatre voitures dehors appartenant à des nazis.

http://www.youtube.com/watch?v=n2NRCwvi2W0

À partir de maintenant, chaque tentative des fascistes de diffuser leurs matériaux sera suivie par les flics, ambulances, points de suture, crâné fracassés, etc. Plus d’actions antifascistes vont suivre, voire mieux la prochaine fois.

Salutations fraternelles aux antifascistes dans les villes d’Agrinio, Patras, Volos et du monde entier.

LONGUE VIE À L’ANTIFASCISME COMBATIF !

Athènes : Mise à jour de solidaire sur l’état de santé du membre de la CCF Panagiotis Argirou

Aujourd’hui, le 15 janvier, les médecins de l’hôpital de Thriassio ont arrêté de traiter le compagnon Panagiotis Argirou avec la médication narcotique qui le maintenait sous sédatifs. Il n’a pas encore retrouvé pleinement conscience mais ses premières réactions sont prometteuses pour son rétablissement. Force pour notre compagnon.

 

Grèce – Sur l’affaire de Savvas Xiros : La politique de la torture continue comme d’habitude

Savvas Xiros est un des membres condamné à vie de l’organisation révolutionnaire “17 Novembre”

Comme il a déjà été reporté, le Premier Tribunal de Justice du Pirée à décidé d’interrompre la peine de prison de Savvas Xiros pour une durée de trois mois (sous garde de la police en continu) afin de recevoir un traitement médical à l’hôpital AHEPA de Thessalonique pour ses problèmes de santé sérieux aux yeux, oreilles et jambes.

Même si l’unité antiterroriste de la police grecque a cherché le soutien du procureur en chef du Pirée, ils ont tout deux échoué à prendre le dessus sur la décision du tribunal d’interrompre la peine de Savvas. Malgré tout, les autorités répressives ont choisi une fois de plus d’agir en coulisse et de mettre fin au traitement médical du prisonnier avec des procédures sommaires. Donc, après seulement dix jours de séjour à l’hôpital, Savvas a été informé qu’il allait à nouveau être enfermé dans les geôles de la prison de Korydallos à Athènes.

Le jeudi 27 juillet, Savvas Xiros était attendu pour être transféré dans sa cellule de prison. L’hôpital AHEPA de Thessalonique à décidé que son traitement était fini même s’il a été confirmé qu’il a seulement subi une intervention chirurgicale sur un oeil et quelques examens médicaux, rien de plus.

Les forces étatiques ont condamné Savvas Xiros a une mort lente. Plus spécifiquement, depuis que ses conditions de détention rentrent en compte, Savvas a été transféré plusieurs fois dans le soi-disant “hôpital” de la prison des détenus de Korydallos et ensuite ramené dans le sous-sol de l’aile spéciale (à l’isolement) sous la prison des femmes de Korydallos (endroit destiné à la base pour les membres emprisonné du 17N).  En fait, Savvas était retenu dans ce sous-sol le jour où il a été emmené à l’hôpital de Thessalonique comme nous l’avons appris récemment.

De plus, c’est la deuxième fois qu’un hôpital public assiste la police à ses frais. La première fut en juillet 2009 quand le guérillero urbain alors sourd et aveugle, il avait souffert d’un trauma violent, fut interrogé par les inquisiteurs Syros et Diotis dans l’unité de soins intensif de l’hôpital d’Evangelismos à Athènes sous l’influence de drogues psychotropes – en violation de toute notion d’éthique médicale. La seconde fois c’est maintenant avec l’hôpital AHEPA qui contribue au comportement vindicatif de l’État contre un homme qui est devenu presque aveugle dans la prison et fait face à une myriade de problèmes de santé par ailleurs.

Le syndicat des médecins doit être tenu responsable pour cette décision prise par l’hôpital AHEPA.
Il n’y aura aucune excuse si le sujet reste gardé sous silence.

Mise à jour au 30 juillet : Savvas Xiros a fait face à un nouveau problème de santé, à savoir une paralysie du nerf facial, juste avant son ordre de transfert de l’hôpital de Thessalonique pour la prison de Korydallos à Athènes. Ne tenant aucunement en compte les conseils de Savvas sur les risques pour sa santé d’un transfert de prisonnier effectué de manière “standard”, les autorités l’ont tout de même transféré dans une voiture cellulaire. Quand la voiture cellulaire de la police est arrivé à Korydallos le 27 juillet, les médecins de la prison ont vu les dysfonctionnements de son nerf facial et admis qu’ils ne pouvaient venir en aide de manière correct au patient. Ainsi, Savvas a immédiatement été bougé vers un autre hôpital public (l’hôpital de Thriassio à Elefsina, qui était en fonctionnement) car les médecins de la prison ont statué qu’ils ne pouvaient endosser la responsabilité de prendre soin de lui. Une fois de plus les brutes de l’unité antiterroriste ont été déployé dans l’hôpital, interdisant tout proche d’approcher le combattant emprisonné.

A lire aussi ce texte de Savvas Xiros sur l’usage de psychotropes dans les taules en Grèce.

Annonce du syndicat des docteurs des hôpitaux (section locale de l’Hôpital général Nikaia)

L’annonce est tombée hier alors que Yiannis K. était en train de se faire opérer à l’hôpital général de Nikaia

La branche locale d’ EINAP (Syndicat des docteurs d’hôpitaux d’Athènes et du Pirée), Hôpital général de Nikaia

11/05/2011
Aujourd’hui nous avons vu la violence illimitée et profonde  utilisée par le gouvernement grec du Mémorandum d’austérité, dans un effort de réprimer les réactions saines de tous les citoyens qui résistent aux mesures planifiées par les capitaux étrangers et locaux.

Des dizaines de manifestants blessés -tabassés par la police- ont été transférés par ambulance ou sont arrivés par leur propres moyens dans notre hôpital. La plupart d’entre eux avaient des blessures à la tête. Parmi eux, un manifestant de 30 ans a été transféré dans un état critique ante-mortem, avec de l’anisocorie et un énorme hématome épidural.  En ce moment des collègues l’opèrent pour tenter de sauver sa vie.

Nous condamnons la violence policière. Nous condamnons tous les membres du gouvernement grec et le premier ministre pour tentative d’assassinat contre notre concitoyen, qui se trouve dans un état critique et en danger, mais aussi contre le reste des manifestants.

La violence et les répressions contre les personnes qui résistent n’ont pas d’avenir.

Ce gouvernement qui viole les droits du peuple- des droits indispensables à leur survie- et utilise des violences brutales qui mettent la vie des gens en danger, ne fera qu’augmenter notre obstination et notre détermination à se battre jusqu’au bout pour que les gens aient du pain, de l’éducation, et la liberté [« Pain-Education-Liberté » était un slogan anti-dictatorial].

Nous ne nous arrêterons pas tant que les coupables de ces tentatives de meurtres ne seront pas punis !

Nous ne nous arrêterons pas tant que le peuple ne sera pas victorieux !

occupied london