Tag Archives: Volos

Volos, Grèce : Le commissariat attaqué

surprise-1024x748

La nuit du 29 novembre, 30 anarchistes ont simplement et joliment attaqué le commissariat de police d’Aghios Nikolaos, dans la ville de Volos, en balançant des pierres et de la peinture, tout en criant des slogans de solidarité avec Nikos Romanos, anarchiste en grève de la faim.

Les policiers motorisés des DIAS, qui sont sortis des lieux en panique, ont eu de la chance.

La solidarité est factuelle et agressive.
Qu’ils ne dorment pas tranquilles.

Nikos, de la force, jusqu’à la liberté !

Volos, Grèce : Revendication d’attaque contre un marché de viande pendant pâques

Ces jours-ci, alors que des milliers d’animaux non-humains sont tués pour la consommation hédoniste et sadique de leur chair morte sur les tables festives des esclaves de dieu, nous avons décidé de célébrer la fête différemment. A l’aube du 19 Avril 2014 nous avons donc attaqué le ‘marché à la viande de Thessalie’, dans la ville de Volos, en cassant ses fenêtres et en repeignant et en endommageant un camion de marchandises. La même boucherie a déjà été attaqué par le passé, alors le moment est venu pour certaines personnes de comprendre que si elles continuent à tirer profit des animaux non-humains, elles nous trouveront sur leur route avec des moyens bien plus drastiques.

Depuis le début de leur existence, la civilisation et le capitalisme utilisent des concepts et des pratiques telles que la propriété et l’incarcération dans le but d’emprisonner, torturer et tuer des milliards d’animaux non-humains pour assurer la nourriture, la santé, le progrès et la prospérité de l’espèce humaine, établissant ainsi les bases de l’anthropocentrisme selon lesquelles puisque l’être humain est supérieur aux autres espèces il peut les exploiter. Bien qu’anthropocentrique, la domination ne laisse pas les humains échapper au cadre de l’esclavagisme (hiérarchie, patriarcat, nations, esclavage salarié, sociétés inégalitaires). Avec l’avènement du totalitarisme moderne, pour finaliser la stérile société prison, il y a une augmentation des incarcérations et de l’exploitation à la fois animale (élevage, vivisection, cirques d’animaux, zoos, animalerie) ainsi que des gens dont les idées et les pratiques bouleversent le bon fonctionnement du système (prisons, camps de concentration). Pour cette raison, nous ne considérons pas la libération totale (animale, humaine, de la terre) comme étant un fragment séparé de la lutte anarchiste mais plutôt comme étant partie intégrante de celle-ci.

Jusqu’à la démolition de chaque cage/prison, rien ne sera libre !

Solidarité avec les prisonni-ère/er-s politiques.

Force à celles et ceux qui se révoltent à l’intérieur et à l’extérieur des murs.

Des antispécistes

Volos, Grèce : Revendication d’attaque incendiaire contre le bureau des impôts

tax-archivesMilles heures de théorie équivalent à une minute d’action.

Dans la nuit du Vendredi 21 mars nous avons attaqué le bureau des impôts dans le quartier de Nea Ionia dans la ville de Volos. Nous avons choisi les archives comme foyer de l’incendie, où nous avons versé de l’essence et nous l’avons allumée. Notre but était que les flammes se répandent dans tout le bâtiment, mais à cause du manque d’oxygène, le feu ne s’est pas propagé. La prochaine fois nous serons plus prudent-e-s.

– Les raisons pour lesquelles nous avons choisi comme objectif le bureau des impôts sont évidentes. La seule chose que nous devons au principal mécanisme de pillage étatique c’est sa destruction.

– L’action remplace les larmes.

– Par l’action nous avons surmonté nos peurs.

– Nous n’attendrons pas que les conditions soient mûres.

– Nous n’attendrons pas que la société se réveille.

– Nous n’attendrons qu’aucun « révolutionnaire » se rebel.

Nous appelons celles et ceux qui ne veulent pas vivre une vie soumise. Nous appelons celles et ceux qui s’opposent consciemment à ce vieux monde à abandonner leur misère et l’inertie idéologisée, et à passer à l’action.

Commençons à définir nous-même l’agenda de l’actualité.

Des anarchistes en action

Volos, Grèce : Tous dans la rue pour écraser les fascistes !

Dans l’après-midi du 6 octobre, une manifestation antifasciste s’est tenue dans la ville de Volos, dans le centre de la Grèce. Au début, les gens qui se sont rassemblés sur la place Agios Nikolaos, où la manif’ était appelée, n’était pas plus de 300 mais bientôt ce nombre fut multiplié, atteignant les 900 manifestants antifascistes. Au même moment, les nazis d’Aube Dorée (Chrissi Avgi) ont appelé à un rassemblement devant leur quartier général officieux. Malgré le fait qu’ils avaient le soutien de néo-nazis des villes voisines dans la périphérie de la Thessalie, ce misérable meeting ne comptait pas plus d’une centaine de personnes. Tout comme les para-étatiques, les flics étaient inquiets, ces derniers ont donc mobilisé des voitures de police et des escouades des villes voisines pour protéger les sympathisants d’Aube Dorée, en plus de tous les flics à moto des Dias et en civil de Volos.

Peu de temps après, des escouades anti-émeutes ont encerclé la place Agios Nikolaos afin de révéler  leurs intentions, mais le groupe antifasciste ne s’est pas laissé intimider. La marche a débuté d’une manière combative, est descendue par la rue Dimitriados où se sont déroulées de petits affrontements, avec des gaz lacrymogènes lancés par les flics qui ont tenté sans résultat de diviser en deux le gros bloc de manifestants. La marche a continué dans la rue Iasonos et est passée par l’Université, où une assemblée s’est tenue. Il doit aussi être reporté qu’avant la manif’ quelques compagnons ont éclaté un néo-nazi.

Cette manifestation du 6 octobre mise de côté, une autre action antifasciste s’est tenue le 10 octobre, quand environ 50 compagnons ont mené une intervention dans le centre de Volos, collant des affiches et distribuant des matériaux de contre-information, en plus de crier des slogans. Pendant leur intervention, ils sont aussi passés devant le quartier général officieux d’Aube Dorée et sont restés là pendant environ 15 minutes, forçant ainsi le chef local de la police à y aller avec l’unité Dias. Les compagnons sont restés sur leur position pendant encore 5 minutes, avant de partir et mener leur action en criant fort le besoin d’écraser les fascistes et faire disparaître le nationalisme.

PAS UN SEUL MILLIMÈTRE DANS LES RUES POUR LES ENNEMIS DE LA LIBERTÉ !

Volos, Grèce : Manifestation de solidarité devant la prison locale

Dans l’après-midi du dimanche 30 septembre 2012, environ 60 compagnons se sont rassemblés devant la prison pour mineurs locale, dans le quartier de Chiliadous portant une banderole où l’on pouvait lire “Solidarité avec la lutte des prisonniers” et avec leurs voix retentissant dans l’air pendant à peu près 40 minutes, ils ont exprimé leur solidarité avec ceux derrière les barreaux.

Ils ont montré à la fois aux prisonniers et aux matons que personne n’est seul contre l’État ; que notre lutte doit continuer jusqu’à la démolition de chaque prison : jusqu’à ce que nous soyons tous libres.

La solidarité est notre arme ! Feu aux prisons !

LIBERTÉ POUR TOUS !

Grèce : Manifestation antifasciste à Volos

On peut lire sur l’affiche :

SI AUJOURD’HUI VOUS TOLÉREZ LE FASCISME
IL VOUS FERA SOUFFRIR DEMAIN

Le dimanche 29 septembre, le député local d’Aube Dorée P.Iliopoulos fut débusqué dans la rue Dimitriados, dans la ville de Volos. Une personne a commencé à se disputer verbalement avec lui au sujet des tactiques brutales et fascistes du député, mais aussi parce que la même personne a régulièrement été calomnié sur internet par l’Aube Dorée.

Peu de temps après, au coin des rues Dimitriados et Skenderani, là où se trouve le local (non-officiel) des bureaux du parti nationaliste, la personne susmentionnée s’est disputée verbalement avec sept membres d’Aube Dorée – qui étaient juste sortis du bâtiment et portaient des barres de fer et des bâtons – et le député en personne, qui ne portait pas seulement un bâton mais qui a aussi sorti son pistolet pour défier et menacer les antifascistes désarmés.

En seulement quelques minutes, de nombreuses forces de police sont arrivées sur place et se sont positionnés en une file pour protéger les fascistes armés. Ensuite les flics ont violemment arrêtés six personnes et l’antifasciste sous prétexte d’obtenir des témoins visuels de l’incident.

Un citoyen lambda de plus, qui était aussi un témoin visuel, est allé au commissariat pour porter plainte contre la conduite du député. Néanmoins, il a été ignoré par les flics, qui lui ont dit de revenir une autre fois.

NOUS NE DEVONS PAS VIVRE COMME DES ESCLAVES
La seule chose que les médias de masse dans leur “couverture des nouvelles” et le récit des flics ont ajouté à cette affaire était la légitimité de la possession d’une arme à feu. Si le député avait tiré, ils voudraient probablement ajouter que, comme d’habitude, c’était un tir accidentel ou une balle perdue.

ÉCRASONS LES FASCISTES
Manifestation, samedi 6 octobre à 18h00, Aghios Nikolaos, Volos

Assemblée contre le fascisme

Faites attention dans la rue, restez vigilants. (Les néo-nazis ont fait circuler un appel pour une “manif pan-théssalique” le même jour à la même heure à Volos).

Quelques photos de la manifestation :

Volos, Grèce : marche de protestation en solidarité immédiate avec l’occupation Delta et ceux qui luttent

Dans la ville de Volos, tard dans la nuit de mercredi, 12/09, nous avons eu une réunion spontanée après avoir entendu les nouvelles de l’expulsion de l’occupation Delta à Thessalonique. Notre discussion a été suivie d’une marche de protestation, partie du square Aghiou Nikolaou à 1h10, où près de 80 personnes sont descendues dans la rue, passant devant le commissariat et les bars locaux bondés. Nous sommes allés à la rue centrale Dimitriados, descendus vers le front de mer et nous avons terminé la marche à la place Palia.

De nombreux slogans ont été scandés pour la défense des occupations, les pratiques de solidarité et la lutte anarchiste, et contre l’État, les flics et les fascistes. Il n’y avait pas de forces de police présentes, à l’exception d’une voiture de police secrète et son «contenu».

Les occupations, les grèves radicales, les émeutes, la guérilla, et toutes formes ou choix de lutte pour la destruction de ce système et la construction d’une société basée sur la solidarité et l’égalité, ont notre fidèle soutien, quels que soient les désaccords existants.

Aucun de ceux qui luttent, aucun de ceux qui sont poursuivis ou emprisonnés, ne doivent rester seuls face à cette violente attaque du capitalisme totalitaire et de sa république. Pour créer des relations de solidarité entre les opprimés et les exploités, ainsi que des structures constantes et agressives qui priveront les autorités et leurs partisans de leur espace vital, il n’y a qu’un chemin.

Bas les pattes des occupations! Bas les pattes des luttes et des combattants !

LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME LA PLUS PUISSANTE

Volos, Grèce : Revendication de l’attaque contre une boucherie

Dans la matinée du mercredi 15 août, une attaque a été menée dans la boucherie Thessaliki Kreatagora de Volos.

Pour être plus spécifique, de la peinture a été jeté et une partie des vitres brisées afin de montrer notre dégoût du consumérisme sanglant qui alimente un faux besoin de plus de la société mais aussi pour promouvoir la lutte contre l’exploitation et l’esclavage d’animaux.

Cette attaque n’est que le début, une partie d’un combat juste pour tous ceux qui, du fait de leur condition, ne peuvent clamer leur liberté, une partie de la lutte pour notre libération.

Si les animaux n’avaient pas d’armes et une voix pour lutter pour leurs vies et leur liberté, nous, nous avons les nôtres et nous sommes enragés contre leurs bourreaux.  Nous n’avons pas peur de vous, sadiques invertébrés, satisfait par le sang et la douleur, ni de vous, petites personnes avides, dont la vie n’a pas de valeur comparé à l’argent qui pourrait être gagné de sa dévaluation.

VOUS NOUS TROUVEREZ TOUJOURS FACE À VOUS

Des antispécistes.

Sources : ici et .

Grèce : revendications de sabotages de caméras de surveillance dans la ville de Volos.

Le mois dernier nous avons détruits 14 caméras de surveillance privées à Volos.

Les caméras sont le support technologique de la construction idéologique de la sécurité. Elles sont l’application pratique de la société de Big Brother d’Orwell. Elles veulent imposer l’acceptation de la supervision et la surveillance, de la loi et de l’ordre, soit d’une manière caché et insidieuse soit d’une façon ouverte et audacieuse.

Et si les caméras publiques de l’État consistent en un pouvoir diffus de l’État, d’un système qui lutte pour s’étendre tel un cancer à toutes sphères et champs de la vie, les [caméras] privées (dans les maisons et les magasins) sont la preuve que l’État/le système a réussi à se propager dans une certaine mesure. En d’autres mots, si c’est détestable mais attendu que les caméras soient un instrument de plus de l’autorité, c’est bas et servile quand elles sont aussi utilisées par des citoyens. La tolérance et l’indulgence – surtout dans les temps que nous vivons aujourd’hui – offrent un souffle de vie à la domination, tout en privant de vie ceux qui luttent contre le Pouvoir.

La société et le peuple ne sont pas des icônes devant lesquels nous nous agenouillions et pour lesquels nous allumons un cierge. Quand consciemment ou non, ils jouent le rôle de l’État, complétant son travail, ils doivent être traités de la même façon. Initiatives individuelles ou collectives, efforts pour mener des actions agressives pour détruire le Rien dominant, voilà ce qui émergera et se diffusera constamment…

Et si à cause de ces actions quelques personnes sont effrayés de perdre leur confortable – pour eux – chaînes, la reproduction de l’autorité violente de la normalité terrorise chaque jour toujours plus de monde – ou du moins essaye -.

Pour nous, la consolidation de l’oppression est une relation réciproque entre la domination et la société comme un tout qui est pleine de comportements autoritaires. Les dominants ont besoin de la lâcheté et de la passivité des masses pour maintenir l’exploitation. Les patrons ont acquis des esclaves et des soumis qui leurs baisent la main pendant qu’ils les battent avec.

Ce que nous mettons en avant est une attaque totale contre l’existant. Nous ne reconnaissons notre ennemi pas seulement dans l’appareil d’État mais aussi dans la société existante. Les limites entre-eux sont assez indiscernables. Le Pouvoir a perverti toute la société. La Domination s’est implanté dans nos consciences. Nous nous opposons à tous l’enchevêtrement de relations sociales, d’attitudes, d’institutions formelles ou informelles exprimées dans chaque champ de la vie de tous les jours qui perpétuent activement ou passivement l’existant. Notre offensive vise la normalité, la servitude volontaire, la balance, les consciences en uniforme ; les maîtres mais aussi leurs soumis, l’égoïsme et la réussite personnelle dans le capitalisme, la passivité et l’indifférence comme attitude de vie, les comportements et les mentalités racistes et sexistes.

Rien de plus dégoûtant et insidieux qu’un citoyen honorable qui court après un braqueur de banque, rien de plus détestable que la balance volontaire qui composera le numéro de téléphone de l’unité anti-terroriste parce qu’il a été “témoin” d’une attaque armée ou d’un plastiquage menée par une organisation révolutionnaire, voire même “témoin” d’une conduite suspecte. Nous sommes remplis de rage contre les petits patrons qui ont le look de milliers de cardinaux et qui, de la façon la plus arrogante, font la démonstration de leur pouvoir sur leurs employés ; de la rage et du dégoût pour le “héros honoré de la classe ouvrière” qui revient du travail et passe sa frustration sur sa femme et ses enfants ; contre chaque type de patriote grec-dans-l’âme qui ira poursuivre les vendeurs à la sauvette immigrés “illégaux” ; contre tout immigré “légal” qui va chercher à se faire sa place dans la petite-bourgeoisie grecque, reproduisant les attitudes qu’il a du endurer dans le passé sur les immigrants “sans-papier”.

Nous sommes remplis de rage et de dégoût pour les armées de serfs volontaires…

Nous, de notre côté, nous avons choisi le camp de la Révolution ; le même que celui dans lequel les compagnons emprisonnés, membres de la Conspiration des Cellules de Feu, se sont engagés. Cela va faire un an que se sont déroulées les dernières arrestations des membres de l’organisation dans le quartier de Nea Ionia à Volos, quand nous avons expérimenté l’opération anti-terroriste avec l’assistance de flics locaux subordonnés, et que déjà les procureurs et les enquêteurs ont mis en place une série de procès contre eux. La démocratie prend sa revanche, déployant ses juges, flics, procureurs, matons et journalistes contre eux. Face à cette mafia, les membres des CCF ont maintenu une position digne, sévère et fière.

Cette position qui est la leur nous remplis de courage et d’un désir inépuisable de continuer la lutte. Avec des grèves de la faim, des tentatives d’évasions, le refus constant des fouilles humiliantes en prison, portant dans la dialectique l’internationalisation de la guérilla et de la solidarité à travers le projet de la Fédération Anarchiste Informelle/Front Révolutionnaire International (FAI-FRI), ils déclarent que rien n’est fini et que tout continue, sans même reculer d’un millimètre.

Compagnons de la Conspiration des Cellules de Feu, nous vous adressons une salutation cordiale et notre solidarité factuelle. Notre solidarité pour ceux poursuivis dans la même affaire, à l’anarchiste révolutionnaire Theofilos Mavropoulos et à tous ceux qui sont poursuivis pour leur action subversive.

P.S. : Alors que nous écrivons ces lignes, la compagnonne et membre des CCF Olga Ekonomidou est retenu dans une cellule d’isolement avec une caméra de surveillance dans la prison de Diavata après son transfert disciplinaire et son refus de se soumettre à l’humiliante fouille à nu.

Démolissons toutes les prisons et les régimes d’isolement des compagnons

Collaboration pour le sabotage et le vandalisme

Source

Volos, Grèce : Action directe contre des néo-nazis d’Aube Dorée

Ce dimanche 8 avril vers 14h00 un groupe de 25 néo-nazis d’Aube Dorée [Chrissi Avgi] ont tenté de tenir une intervention de propagande pré-électorale dans la zone de Paralia (“plage”) à Volos. Quelques personnes estiment que la plupart des nazis viennent des villes voisines plutôt que de la ville de Volos même.

Dès que la présence des nazi fut rapportée, environ 50 antifascistes ont couru vers la zone et s’y sont confrontés. La réaction de nombreux passants à cette action fut positive et plusieurs ont publiquement incité au combat et à la poursuite des fascistes.

Après quelques minutes les partisans d’Aube Dorée (parmi eux se trouvait au moins un de leur candidat aux élections pour l’unité régionale de Magnisia) se sont cachés dans un café proche pour s’échapper (aux coups mais pas à leur humiliation flagrante).

Des camarades se sont rassemblés devant le café, scandant des slogans antifascistes mais étant donné le nombre significatif de flics qui ont accouru à l’endroit (4 voltigeurs de la DIAS, 5-6 flics de la police portuaire et 3 voitures de patrouilles) ils ont choisis de ne pas attaquer à nouveau.

Les antifascistes sont partis dignes alors que les lâches patriotes s’enfuyaient du café aidés de leurs complices en uniforme. Apparement (jusque maintenant), les néo-nazis n’ont pas poursuit leur propagande à vomir et leur distribution de matériel dans aucune autre partie de la ville.

Des patrouilles antifascistes ont continuées pendant l’après-midi et les camarades restent en état d’alerte.

Volos, Grèce : un an pour Radio Parasita

13 et 14 janvier : Présentation au Département de l’Architecture (Volos) des projets auto-organisés et des réseaux, cuisine collective, fête et concerts live.

Au printemps 2010 nous avons collé des affiches à Volos pour la création d’une station de radio auto-organisée. Après des assemblés, des discussions, des fêtes et d’autres événements pour des aides financières, nous avons commencé à acquérir une identité dans la ville. Une courte pause estivale à suivie mais l’activité continue. En septembre nous nous sommes rencontrés à nouveau, réorganisés, nous avons trouvés un endroit approprié, nous sommes venus avec un nom et montés une station de radio internet. Elle a été appelé Radio “Parasites”.

Bien que la radio est ouverte à tous, il y a certaines bases sur lesquelles nous nous basons pour son fonctionnement. En d’autres mots, chacun est libre et le bienvenu pour participer au projet aussi longtemps qu’il est d’accord avec son caractère anti-hiérarchique et anti-commercial. Loin des institutions, des intermédiaires, des représentations, sans leaders ni experts, avec notre assemblée hebdomadaire comme seul corps, nous prouvons que nous pouvons prendre en main l’expression, les nouvelles, l’information – et à la fin de la journée, nos vies. Après tout, si nous ne fonctionnerons pas avec ces structures et de cette façon, alors comme ferions-nous ?

Maintenant que la belle carapace du monde qui veut seulement que nous soyons des travailleurs, des consommateurs et des spectateurs de nos vies est en train de tomber, maintenant que le Pouvoir ne fait plus que montrer les dents mais nous mord tous les jours, que les médias de déception de masse essayent que ce soit de façon ouverte ou cachée de perpétuer cette situation, la seule façon qui nous est laissée pour répondre est de placer en premier la solidarité, l’auto-organisation et la dignité.

Eh oui, nous sommes là. Pour faire sentir notre présence dans la ville, pour briser les illusions et défaire tout ce que nous n’aimons pas. Vous puvez nous entendre sur radioparasita.org et bientôt sur la bande FM. Nous venons pour rester.

RADIO PARASITA : http://radioparasita.org